Chapitre 3

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Feitan: Maintenant tu vas nous dire tout ce que tu sais à propos de l'homme à la chaîne.

Les fils autour de mes poignets disparaissent, je m'appuie donc sur mes mains toujours à genoux sur le sol. Tous les regards sont posés sur moi. Les douze personnes présentes dans la pièce me fixe, mais je ne vois pas Uvo, le ver l'aurait tué?
Feitan: Oh jte parle, alors réponds moi tout de suite. Qu'est-ce que tu sais à propos de l'homme à la chaîne?
Shihiro: Désolée mais je ne vois pas de qui vous parlez, je ne connais pas cet homme à la chaîne.
Feitan: Arrête de nous mentir, pendant que tu te battais avec Machi, une chaîne de Nen a encerclé Uvo et il a disparu dans la demi seconde d'après. Vous êtes forcément de mèche.

Il dit ça me donnant un coup, ma tête cogne sur le sol mais je ne peux pas me relever, il me maintient face contre terre. La douleur est fulgurante malgré la légère protection de Nen qui enveloppe mon corps. Je vais devoir faire mieux encore si je veux m'en sortir:
Shihiro: Mais je te dit que je ne connais pas cet homme à chaîne! Je dois te le dire comment?
Feitan: Calme toi, tu te prends pour qui à me parler comme ça?

Je sens une aura meurtrière sortir de l'homme qui se trouve dans mon dos, il prend un de mes bras et me le retourne dans le dos, il est prêt à me le casser si ma prochaine réponse ne lui convient pas:
Shihiro: Que veux-tu que je te dise? Que je le connais alors que c'est faux?

Ma réponse lui déplaît visiblement, il décide de me casser le bras mais juste avant qu'il ne commence son geste, la blonde habillée court lui demande d'arrêter, lui disant qu'elle s'occupe de moi et lui promet de le laisser faire ce qu'il veut si le résultat n'est pas concluant:
Feitan: Laisse-moi faire Pakunoda, même si elle ne le connaît pas, elle m'a trop manqué de respect pour s'en sortir indemne.
???: Feitan laisse la faire. On ne peut pas se permettre de perdre du temps inutilement.

Il me lâche négligemment et s'écarte de moi, je me redresse en prenant appui sur mes mains, la tête encore plus douloureuse. Pakunoda s'approche de moi et s'abaisse à mon niveau:
Pakunoda: Comment tu t'appelles?
Shihiro: Shihiro.
Pakunoda: D'accord Shihiro, avant de te poser des questions sur l'homme à la chaîne, quel est ton hastu?
Shihiro: ...
Pakunoda: Ne nous contraint pas à utiliser la manière forte. Je veux bien être gentille mais fais attention à bien répondre à ce que je te demande. Donc répond à ma question tout de suite.
Shihiro: Je suis de la spécification.
Pakunoda: Pourquoi as-tu mangé le cerveau de ton ami?
Shihiro: Pour absorber sa spécialité, ses dents plus précisément.

Elle me regarde en se redressant puis soupire:
Pakunoda: Tu penses vraiment que je vais te croire? Admettons que ce soit vrai, pourquoi ne pas juste boire son sang?
Shihiro: En buvant le sang de quelqu'un, je ne peux pas lui prendre sa capacité, je peux juste apprendre qui il est.

Elle me regarde de haut, j'entends alors Feitan soupirer plus fort:
Feitan: Si ce que tu dis est belle et bien vrai, ça veut dire qu'en buvant le sang de l'un d'entre nous, tu peux apprendre qui est cette personne?
Shihiro: En résumé oui.

Pakunoda s'approche encore plus de moi, prend un couteau et s'ouvre un peu la main au-dessus de moi, je bois une petite gorgée de son sang et profite du goût de métal de ce liquide dans ma bouche, le laissant me dire qui elle est pendant qu'elle me touche l'épaule avec son autre main:
Pakunoda: Très bien dans ce cas, qu'est-ce que tu peux dire sur moi? Et à propos de l'homme à la chaîne?
Shihiro: Pakunoda Mivesau, tu es née le 17 Avril 79 à l'étoile filante* Même si de façade tu te montres froide et sûre de toi, tu as en réalité un grand cœur mais tu manques incroyablement de confiance en toi. Tu es fidèle envers tes coéquipiers et tu n'hésiterais pas à te sacrifier pour eux. Tu fais partie des membres originaux de la brigade fantôme, tu es le numéro 9, un membre fondamental de par ta spécialité. Tu es de la spécialisation, tu es capable de lire l'esprit des personnes que tu touches et de transmettre tes connaissances en tirant une balle de Nen dans la tête des personnes visées. Tu n'aimes pas la violence plus que nécessaire mais tuer ne te déranges, tu préfères rester en retrait mais tu n'hésiteras pas à te battre pour sauver les personnes qui te sont chères. Ces personnes tu les as pour la plupart rencontrés durant ton enfance, dans la ville de l'étoile filante. Et non, je ne connais toujours pas cet homme à la chaîne.
Grand blond: Vous voyez? Elle ne raconte que des conneries! Tout le monde sait que Pakunoda n'a aucun cœur! On ferait mieux de la tuer si elle ne nous sert à rien!
Pakunoda: ... Ca m'ennuie de le dire, mais elle a raison. Et elle ne ment pas non plus, elle ne sait pas qui est cet homme.

Elle enlève sa main et s'écarte de moi laissant un grand homme brun s'approcher, qui me relève par le bras:
Grand brun: Hisoka et Feitan restez avec moi, les autres faites des groupes de 2 ou 3 et allez chercher Uvo. Tuez ceux qui vous gênes.

Les nommés restent là pendant que les autres sortent, tout aussi content de pouvoir aller se dégourdir que d'aller sauver leur compagnon. Le brun me tire le bras avec fermeté et gentillesse à la fois, me faisant gémir de douleur à cause de ma hanche encore à vif.
Feitan et Hisoka se rapprochent de nous, Feitan jurant et Hisoka rigolant de l'attitude du petit brun:
Feitan: Qu'est-ce que tu veux en faire chef? Elle ne sait rien du tout, et je ne pense pas qu'elle nous soit plus utile que ça en tant otage, mieux vaut la tuer tout de suite.
Grand brun: Et bien je n'en suis pas si sûr, elle pourrait nous être utile. Sa spécialité est intéressante et très pratique. Hisoka, bats-toi contre elle, sans la tuer. - il tourne la tête vers moi- Ton but est de le mettre au tapis.
Hisoka: Avec grand plaisir chef.

Je ne dis rien. J'ai encore mal à la tête, ma hanche me lance donc je ne suis pas vraiment en état de me battre, mais si la moindre occasion de fuir se présente durant le combat, je n'hésiterai pas.
Nous nous plaçons au milieu de la pièce, face à face en gardant une certaine distance. Il faut absolument que je me calme, je ne peux rien faire dans cet état. J'inspire et j'expire quelques fois. Il ne me tuera pas, il faut que je garde ça en tête. Voyant mon manque de confiance, le magicien sourit mesquinement:
Hisoka: Calme toi enfin, tu as bien entendu ce que le Chef a dit, je ne vais pas te tuer mais je vois bien que tu as peur et c'est totalement inutile. Mais si ça peut te rassurer, je te laisse un coup d'avance parce qu'à cette allure-là, on va y passer deux jours.
Shihiro: Je te remercie mais ça va aller. J'ai bien peur que tu me sous-estimes plus que nécessaire, je ne suis pas si incompétente que ça, ni si stupide au point de te croire quand tu me dis que tu me laisses un coup d'avance.

Il perd son sourire et me lance un regard sombre. Je l'ai vraiment vexé? Je ne pense pas avoir dit quelque chose de méchant pourtant, et inconsciemment je souris à mon tour. Qu'est-ce qu'il peut être susceptible.


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* ce que je dis n'est aucunement réel, c'est moi qui ai inventé ses information

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Une certaine rencontreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant