Imagines commandes en pause (Séries édition)

Stiles Stilinski

Après ta sortie avec Lydia, tu décides de passer voir ton petit-ami Stiles. Tu ne l'as pas vu depuis hier, en cours.
Ton amie te dépose devant chez les Stilinski, et tu t'empresses d'aller jusqu'à leur porte d'entrée. Tu toques puis entres directement, comme à ton habitude. Tu as la chance d'être apprécié par son père, qui t'as déjà dit à maintes reprises que tu pouvais venir quand tu voulais et que tu étais ici comme chez toi. Tu fais quelques pas puis tu vois le Shérif.

-Il est dans sa chambre, te dit-il en souriant.

-Merci, lui réponds-tu avant de monter les marches de l'escalier deux par deux.

Tu t'avances vers la porte de la chambre de ton petit-ami, entre-ouverte, et y passe la tête. Il ne te remarque pas, il est assis dans son lit, son dos repose sur le mur, et il a les yeux rivés sur son bouquin.
Tu remarques que son genoux tremble, comme si il était anxieux, ou qu'il réfléchissait.
Tu te décides à entrer et ferme la porte derrière toi. Il lève le regard vers toi et tu lui souris.

-Salut...ça va ? Lui demandes-tu en souriant.

-Oui...ça va... Il te sourit mais rien qu'un court instant, sans te renvoyer la question contrairement à son habitude, avant de se remettre à lire.

Tu t'approches du lit, monte dessus, et t'assoie en tailleur devant lui.

-Désolé... Toi comment ça va ? S'excuse t-il quelques secondes après t'avoir répondu.

-Je vais bien... Tu lis quoi ? Tu penches la tête au dessus de son livre.

-T'arrive à lire à l'envers maintenant ? Te demandes-t-il en rigolant légèrement.

-J'ai beaucoup plus de talent que tu ne le crois, rigoles-tu à ton tour.

Il sourit et replonge ses yeux sur l'écriture. Tu regardes autour de toi, vérifiant si il n'y a pas de trace d'enquête en cours, de fils rouges accrochés, de documents éparpillés, mais tu ne vois rien. Tu prends ton téléphone et check tes notifications le temps de quelques minutes. Tu te remets ensuite à regarder sa jambe qui tremble toujours. Il n'a pas de tic, depuis le temps que tu le connais tu l'aurais remarqué.

-En tout cas, je n'ai pas besoin de talent incroyable pour voir que ça fait déjà 10 minutes que tu es sur cette page, dis-tu en penchant de nouveau ton regard sur son bouquin.

Il te regarde, puis le ferme. Il le pose sur sa table de nuit et soupire.

-Qu'est-ce qui te tracasse ? Lui demandes-tu.

-Rien...rien d'important, laisse. C'est débile.

-Stiles, c'est ce que tu dis là qui est débile. Je sais qu'il y a quelque chose qui va pas. Alors ok, ça fait cliché, mais tu sais que tu peux tout me dire. Et que tu ne dis jamais rien de débile...enfin si...quelques fois...

Il rigole doucement et tu fais de même. Il plonge son regard dans le tien, puis le détourne et se lève.

-C'est juste que...je suis Stiles...

Tu te lèves en rigolant et le regarde puis dit :

-Quoi ? Sérieux ? J'étais pas au courant dit donc...!

-Nan...tu comprends pas... Je suis SEULEMENT Stiles.

-Ce qui veut dire que tu es beaucoup, lui dis-tu en souriant légèrement.

-Mais je suis pas Stiles le loup garou, Stiles le kanima, Stiles le chien de l'enfer, Stiles l'Alpha ! Je suis juste Stiles l'ado là pour faire des blagues et des plans nuls.

Tu t'approches de lui, tandis qu'il s'arrête de faire les cents pas et s'appuie sur son mur, à côté de sa fenêtre.

-Tu voudrais être...un loup garou...?

-Nan...peut être...je sais pas...

-T'as pas besoin de ça, Stiles... T'as pas besoin de changer...à moins que ce soit ce que tu veux...?

-Je sais pas...je pense pas le vouloir...mais ce serait peut être mieux pour vous, nan...? 'Fin, j'en ai marre de me sentir nul, moins fort... Comme si j'avais toujours besoin de quelqu'un pour me défendre...pour me protèger

-Eh ! T'es pas "Stiles l'ado qui fait des blagues et des plans nul", t'es Stiles, le meilleur des petit-ami, ou des amis tout court. Stiles celui qui remonte le moral de tout le monde avec son humour, celui qui fait des plans nous ayant sauver plus d'une fois la vie, celui qui...celui qui est lui même, et qui est incroyable. Et je pense que c'est celui dont cette dose de supernaturalité lui ôterait toutes ses qualités et parties de lui qui font qu'il est lui même... T'as besoin de personne ou d'aucuns pouvoirs pour te défendre.

-Mais...t'as jamais voulu que je sois plus...? Que je sois...mieux...?

-Ton truc à toi, c'est là dedans, dis-tu en posant ton doigt sur son front. Et aussi et surtout là, continues-tu en descendant ta main sur sa poitrine. T'as un coeur énorme et t'es tellement intelligent, malin, et j'en passe...! Et comment peux-tu être mieux ou même plus que la perfection, Stiles ? Lui demandes-tu ironiquement en souriant.

Il pose ses lèvres sur les tiennes en souriant. Vous vous embrassez, te convaincant que tu l'as rassurer.

Tu recules légèrement la tête pour lui dire :

-Ne doutes jamais de toi. Ne doutes jamais d'à quel point tu es incroyable. Et surtout, ne crois jamais que je préférais quelqu'un de différent. Je t'aime, Stiles.

C'est la première fois que tu lui dis. Ça avait toujours été une évidence pour vous, alors vous ne vous l'étiez jamais vraiment avoué.

Il te regarde, souris, puis t'embrasse avant de te répondre.

-Je t'aime aussi. Je t'aime tellement...