Chapitre 2

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Je me réveille après le froid qui vient de passer sur l'épiderme de mes avant bras. Je regarde dans la direction où il était il y a peu de temps mais ne le vois pas. Peut être qu'il est parti. J'enlève machinalement la couverture qui cachait mes jambes pour les apercevoir. Elles sont pleines d'ecchymoses ainsi que de pensements avec un peu de sang dessus. Je les bougent et un soupire de soulagement sort de ma bouche. Je m'assois sur le bord du lit après cinq bonne minutes de réflexion et me lève. Je m'accroche à ce que je peux tout en faisant attention aux câbles mais mes jambes frêles trembles beaucoup trop; je ne peux tenir plus longtemps. Mes muscles lâchent et je tombe lourdement sur la moquette propre; poussant un cri de douleur qui ne tarde pas à faire venir quelqu'un. Je regarde la porte qui s'ouvre avec des larmes formés à la pointe de mes yeux. Je ne vois presque plus rien à par une silhouette qui se rapproche en courant de moi. Bien sûr, je baisse la tête par réflexe, sentant des mouvements brusques.

Hey ! Tu n'es pas prête pour ça. Reste calme et posée. C'est la seule solution pour que puisse te rétablir. Me relevant et me remettant dans le lit avant de me sourire

Ses yeux pleins de peines croisent les miens, noyés de gouttes légèrement salées. Je le regarde avec insistance et je le vois qu'il trafique quelque chose.

Tu dois reprendre des forces. Ces enculés ne t'ont pas loupés, t'as bien été amochée. Me surveillant du coin de l'oeil

Il se retourne avec un verre d'eau qu'il me tend. Je lève mon bras pour attraper le verre mais le lâche aussitôt que je l'ai dans les mains tout braillant de douleur. Je ne peux vraiment rien faire, je suis pitoyable comme gamine. Je le vois bien qu'il est gêné et s'excuse de son geste.

Ouvre la bouche, je vais te faire boire un peu. Approchant lentement le verre de mes lèvres

Je lui obéis, je ne préfère pas énerver une personne que je viens à peine de connaître. J'ouvre la bouche, craquant ma mâchoire. Il regarde à l'intérieur, m'informant de la présence de sang quand ils m'ont trouvés. Le verre se penche, me passant un léger petit filet d'eau que j'avale sans broncher afin de me réhydrater. Je me sens un peu mieux et je le regarde, triffoullier dans quelque chose, juste à côté de lui.

J'imagine que tu ne peux pas mâcher non plus. Je ne sais pas comment te faire manger. Se grattant la tête à la recherche d'une solution

Il a l'air gêné. Ses joues rougissent. Je le regarde avec insistance et commence à me détendre. Je soupire longuement et essaie de refroidir mon corps qui chauffe petit à petit mais je n'y arrive pas. Je sens qu'il y a un problème avec mon corps et le signale directement à Mike, retourné par mon gémissement plaintif. Il me regarde, les joues plus rouges qu'avant et s'empresse de me toucher le front. Je suis comme il le dit, "brûlante". J'ai maintenant beaucoup de fièvre et avec mon état lamentable, ca ne va qu'empirer. Pourtant je ne tombe que peu de fois malade. Je suffoque. J'ai beaucoup trop chaud. Mes yeux se lèvent automatiquement, je suis maintenant inconsciente.... Mike se rue vers moi. Il me bouscule pour me réveiller mais rien n'y fait. Il cours chercher de l'aide. Je m'en souviens comme ci c'était hier.

Ellipse de ??? Temps

Je crois bien qu'une semaine est passé. Je n'ai plus tellement la notion du temps. Je n'ai plus de fièvre et mon corps se rétablissait à son rythme. Chaque heures, Mike me faisait marcher ou forcer mes muscles à reprendre leur activité. Je marchais de mieux en mieux et tenais des objets de plus en plus lourd pour faire de l'exercice. J'ai repris un peu de poids, je n'ai plus la peau sur les os comme quand j'étais dehors à mon triste sort. Il est revenu depuis une heure déjà, posé sur une chaise dans la même pièce qui me sert de chambre, salle de sport et salle à manger. Je n'ai plus parlée depuis le jour où mon père à été tué. Je regarde l'homme assit qui lit un article de journal. 

Pourquoi es tu aussi gentil avec moi, tu ne me connais pas. Le regardant.

Il relève violemment la tête et regarde d'où provenait la voix. Il me regarde avec insistance.

C'est.... C'est toi qui a parlée ? Les yeux grands ouverts

Je lui fait un "oui" de la tête.

Je.... Je ne sais pas comment répondre à cette question. Il m'a demandé de te surveiller et de prendre soin de toi le temps que tu te rétablissait. Tu sais, je suis la seule personne que tu as vue depuis que tu es ici. Je pense que c'est normal si tu te poses se genre de question. Les autres se font beaucoup de soucis pour toi même si ils ne te connaissent pas. Quand on t'a recueillie, tu étais dans une mauvaise posture. Peut être qu'ils se soucis de voir une fille de 12 ans être dans un état comme le tiens.

J'ai 15 ans.... Je suis née en 1998. Levant les yeux aux ciels

Ho.... Excuse moi.... Tu connais ta date de naissance ? Posant son article sur la table

Hmmm.... 17 Février 1998 si je me souviens bien... Lui souriant

Je rigole. Il me regarde tout sourire, être de nouveau joyeuse.

Comment tu t'appelles ? Tu t'en souviens ? Une lueur d'espoir dans les yeux

Je m'appelle Artémis... Je suis désolée de ne pas mettre présentée plus tôt... Baissant le regard

Il me regarde et m'invite à me relever. Ma tête arrive à son torse. J'étais une fille assez grande pour l'époque... Je suis toujours habillée avec ma robe trouée mais au moins j'ai les cheveux propres. Je pense qu'il me lavait quand même. Je pense vraiment qu'il est gentil et amicale. Il n'a rien de mauvais à vu d'oeil.

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