Stiles enlaçait son père.
- Fais bien attention à toi papa. Ne manges pas trop de bêtises.
- Rassures-toi, je le surveillerai. Lui dit Chris.
Il lui sourit.
- Ne t'en fais pas fiston. Et toi pense à te reposer. Je sais que tu as des choses à régler, mais tu as besoin de repos.
- Promis.
Ils se reprirent dans les bras avant que Chris le prenne dans bras et qu'il suive son père à travers le miroir. Isaac vint l'enlacer à son tour. Son louveteau devait rentrer, ordre de Derek, en cas que l'école commence bientôt, ils ne savaient pas comment le temps s'écoulait. Son lien avec l'alpha avait un peu changé lors de périple, alors avant de suivre son bêta à travers le miroir, Derek ébouriffa ses cheveux en souriant. Jackson l'enlaça à son tour, ce dernier devait rassurer ses parents. Erica l'embrassa sur ses deux joues avant de partir, Allison fit de même en l'appelant ''petit frère''. Melissa l'embrassa sur le front. Peter le prit à son tour dans ses bras, il lui souffla de tenter quelque chose avec Aslinn car elle partait aussi pour créer un portail de l'autre côté. Ce fut ensuite le tour de son compagnon de l'étreindre. Des mages le saluèrent avant de suivre tout le monde.
- Hey mon loup, nous ne nous séparons pas longtemps. Tu dois rentrer pour prévenir Deaton ainsi que de t'occuper des sorciers et mages à l'hôpital.
- Je sais, mais je n'ai aucune envie de te laisser.
- Je n'en ai aucune envie aussi.
Il posa un baiser sur son cou.
- Tu me manques déjà Stiles.
Il sourit.
- Tu me manques aussi Scott.
Ils s'embrassèrent tendrement puis son brun passa le portail. Ce dernier se ferma sur Aslinn qui portait Phelan.
Il n'avait pas le temps d'être triste, il avait du travail à faire.
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Il était dans la salle du trône. Il avait fait installer une table près du trône et une simple chaise où il était assis. Il attendait tout le personnel du château ainsi que les fermiers. Feriel, qui était resté avec lui pour l'aider malgré son envie de suivre sa soeur, entra dans la pièce.
- Ils sont tous là.
- Fais-les entrer.
La pièce était grande, mais il avait l'impression qu'elle était minuscule quand elle fut remplit. Il dû aller devant le trône pour que tous le voit.
- Merci à tous d'être là. Vous devez vous demander pourquoi je vous ai demandé de venir. La première raison est l'argent. J'ai appris que la plupart d'entre vous n'étaient pas payés et ceux qui l'étaient, vous ne touchiez pas grand-chose. Je vous ai donc demandé de venir pour vous donner ce qui vous revient de droit. Cette bourse contient trois mois de salaire. Le mois prochain, vous aurez donc trois fois moins, mais j'espère que cela sera suffisant. Sinon, ne vous gênez pas et venez me voir. La seconde raison est vos habits. À ma gauche se trouve Feriel, il va prendre vos noms et vos mensurations. Vous lui direz aussi quelles couleurs vous aimerez. Vous viendrez ensuite chercher de bons vêtements d'hiver et d'été d'ici quelques jours. Vous n'aurez rien à payer. Et la dernière raison est la nourriture. Je me demande si vous avez mangé à votre faim ces dernières années. Je sais que la régente vous prenez vos récoltes, mais je ne vais pas le faire. Je veux que vous puissiez manger autant que vous le pouvez. Le quatrième et le sixième royaume nous ont apporté des légumes, de la viande et des douceurs. Je veux les partager avec vous.
Cas et Marcus entrèrent avec des loups de la meute de Marcus, ils portaient pleins de paniers.
- Je ne sais pas si je vais être un bon Roi, mais je vais tout faire pour. Je suis encore jeune et perdu dans ce rôle qui m'est tombé sur la tête, mais vous êtes mon peuple et je veux que vous soyez enfin heureux après ces années de terreur.
- Vive le Roi Snow ! Dit une voix.
- Vive le Roi Snow ! Reprit tout le monde.
Il sourit les larmes aux yeux, il était touché.
- Bien maintenant, sans vous bousculer, car il y en aura pour tout le monde, venez chercher votre argent, de la nourriture et commander des habits.
Il s'assit et reçut la première personne. Il lui demanda son nom et quel métier il faisait pour apprendre à le connaître. Il le nota puis il lui donna une bourse. Le sourire qu'il lui fit en voyant l'argent qu'il y avait dedans fut la plus belle des récompenses.
