17 | 열일곱 yeol ilgop

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Sentir la chaleur de sa peau sur la sienne, frissonner à son touché, les poils qui s'hérissent sur l'épiderme, sentir son souffle effleurer ses lèvres, sentir et entendre son cœur battre contre sa cage thoracique.

Changbin n'avait jamais ressenti de tel chose avec tous les hommes qui avaient partagé son lit avec lui contre son gré.

Mais comme à chaque fois, ces sensations en masse étaient bien trop effrayantes et Changbin ne put s'empêcher de repousser violemment le torse du brunet le faisant presque tomber à la renverse.

— Je-je suis désolé Changbin je-

— Ahhh, il se tenait la tête, j'y arrive pas, ma tête, Minho j'y arrive pas !

Minho se redressa et souria tendrement au plus jeune qui était totalement paniqué.

— Hey, on à tous notre temps, je ne te forcerais jamais.

— Minho, je sens encore leurs mains sur mon corps, je les sens me parler, m'attacher, Changbin secouait la tête de droite à gauche pour tenter de faire disparaître ses sensations plus que désagréables mais il en était impossible, à chaque fois que Minho le touchait, les mauvais souvenirs revenaient en flèche dans la tête de Changbin et tournaient à ne plus en finir jusqu'à lui faire perdre complètement la tête.
Il sentait les frissons de la part de son aîné, mais de l'autre côté il ressentait aussi les mains baladeuses de ces gros pervers qui avait abusé de lui pendant tant d'années, c'était tout bonnement horrible.

Changbin laissa une énièmes larme dévaler le beau relief de ses joues, il en avait marre de se sentir encore sous l'emprise de son paternel, qui était à présent sous les barreaux. Ils avait eu du mal à la faire couler. Mais de nombreuse prévient mal dissimulé les avaient bien aidé.

— Je suis désolé, désolé, désolé désol-

Il se tut, Minho venait de déposer ses tendres croissants de chair sur ceux de Changbin le calmant instantanément, cette douce caresse était là seule que le noiraud supportait, car c'était la seule que son père et ses
« clients » ne lui faisait pas.

Minho s'approcha du noiraud et déposa sa main sur sa joue en entrouvrant doucement sa bouche, laissant le noiraud dominer l'échange, ce qui eu pour résolution de le décrisper un minimum. Le muscle rose du noiraud cherchait celui du plus grand dans une tendresse sans pareil laissant se dernier lâché un léger gémissement.

Minho et chanbin étaient sur le lit du plus vieux, Il s'en était passé des choses depuis la déposition de plainte. Les policiers avait pu trouver des preuves, comme son inscription sur le fameux site, les traces de la semence du père de changbin en lui, prouvant ainsi qu'ils avaient eu des rapports mais il y avait surtout les multiples bleus et coupures sur le corps du noiraud qui avait était assez pour croire au propos de Changbin et quelques autres petits détails. Pas des moindres.

Depuis ce jours, les deux jeunes adultes c'était considérablement rapprochés, ils agissaient au final comme un petit couple sans en être vraiment un, il n'avait pas besoin de nommer cette relation. Ils étaient bien avec l'autre et c'est tout ce qu'il comptait pour le moment.

Ils s'étaient tellement rapprochés, au point de vouloir sauter le pas, mais il fallait du temps, tous n'allait pas ce faire en une soirée. Changbin avait eu un traumatisme, et un traumatisme ne disparaissait pas du jour au lendemain, parfois il reste à vie et malheureusement, Changbin ne pouvait pas contrôler ce sentiment, il devait apprendre de lui même à oublier,
enfin, oublier est un bien grand mot car ce genre de choses reste à jamais gravé.

Le « touché», cette sensation si satisfaisante et agréable, qui nous rend ferbrile, lui l'angoissait, le brûlait. Le toucher le terrorisait.

Le fait que ce soit Minho qui le touche, lui redonnait espoir, car le « touché » de son aîné était particulier, Il lui donnait des frissons comme il n'était pas permis mais toujours au moment d'aller plus loin, le cadet le repoussé violemment sans pouvoir se contrôler et se mettait en répéter à tue-tête qu'il s'en excusait alors ça allait être dur mais pas impossible.

Il voulait que Minho prenne son temps, ce n'était pas une course, mais Changbin voulait faire des efforts, même si sont corps refusait de se laisser aller dans les bras du brun, son esprit, lui, en mourrait d'envie.

Changbin à tout simplement peur, peur que le noiraud s'impatiente et aille voir ailleurs, peur de ne jamais pouvoir se laisser toucher par le garçon qui le rendait différent, en même pas quatre mois de vie commune, le brunet en avait tellement fait pour lui.

Minho quand à lui dû quitter les lippes du noiraud et l'attirer vers lui, dans une accolade emplit d'amour et de bienveillance.





































Changbin avait besoin de temps ? Minho allait lui en accorder.

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Alors petit chapitre transitifs maintenant les choses sérieuses vont enfin commencer ^~*

𝙏𝙧𝙪𝙨𝙩 [MP] ; MinBinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant