27 | 스물일곱 semul ilgop

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La nuit avait été un supplice pour Changbin, sans le noiraud il n'avait personne à serrer dans ses bras, il n'avait personne qui lui caressait les cheveux pour qu'il s'endorme doucement. Il pensait que le noiraud allait le rejoindre et il en aurait profité pour lui dire la vérité concernant ses attentions, mais le brun n'était pas venu.

Alors avec difficulté, le noiraud se releva du lit de son aîné avant de replonger tête la première sur un oreiller, on pouvait limite l'entendre ronronner. Cette odeur fraîche le rassurait, il aimait tellement l'odeur naturel de Minho qu'il aurait pu se noyer dedans et ne plus jamais en ressortir. Enfin, si la porte n'avait pas grincé.

— Tu bouges, on va être en re- Le cœur de Minho venait de sauter de son corps, il souriait niaisement sans pouvoir s'en empêcher. Mais qu'est ce que tu fou ?

— Je sens tes draps. Changbin s'assit en tailleur sur le lit avant de faire une mue enfantine qui attendrit le brunet.

— Fallait le dire si t'était drapohile.

— Pfff, ça n'existe même pas !

— Bah en te voyant comme ça je me posait la question. La voix de Minho était complètement détaché, ce qui fit mal au plus jeune.

— Je sentais juste ton odeur ...

— Et pourquoi humer mon odeur si t'as une meuf maintenant ? Minho croisait les bras sur son torse avec un air un peu plus dur, mais ses lèvres qui tremblaient, démontraient son stresse.

— Mais Minho, je rigolais, je ne sui-

— Bon grouille, Minho fit demi-tour et disparu aussi vite qu'il était entré.

— MINHOO !

Bien. Bien. Changbin tapa du point sur le lit, ce qu'il pouvait être con ! Il voulait juste voir s'il comptait pour le brun. Minho lui avait dit qu'il l'aimait. Mais Changbin avait si peu confiance en lui même qu'il n'arrivait pas à vraiment y croire et en entre sûr. Et lui, il n'avait rien trouvé de mieux que de blesser avec ce mensonge.

Il accouru vers la porte voyant que Minho n'avait pas prêté attention à son appel, il sauta sur Minho pour le faire tomber à terre, il emprisonna ses poignets à l'aide de ses mains. Il serra ses genoux contre le bassin du plus vieux. Il le regardait espérant que Minho lise encore une fois dans ses prunelles noiraudes. Le temps c'était arrêté, Minho ferma les yeux, il essayait de se débattre mais Changbin était décidé.

— Lâche moii !!

— Tu m'écoute d'abord petite tête de mule ! Et .. heu. .. regarde moi dans les yeux.

Minho grogna avant de tourner la tête pour s'assurer de ne pas regarder son cadet.

— Minho c'était juste un moyen pour me prouver qu'il y avait moyen entre nous. Minho restait silencieux, il ne sentit même pas les larmes dévalées de ses yeux. J'avais peur que ce soit à sens unique. Il lâcha les poignets de Minho et se pencha sur lui avant de l'enlacer d'une force prouvant tous son pardon. Minho pardonne-moi, je pensais pas que tu allais le prendre aussi mal.

— T'es vraiment con toi. Minho passa à son tour de bras autour du corps de la personne qu'il désirait le plus, pourquoi j'aurais autant était patient, pourquoi j'aurais partagé mes nuits avec toi, pourquoi je passais mon temps à te caresser ... dit moi pourquoi j'aurais fait ça si je ne tenais pas un minimum à toi Binnie.

— Je comprends pas comment tu peux tenir à une personne comme moi ... Changbin lâcha à son tour une larme que Minho s'empressa de venir lécher pour qu'elle ne souille pas le si beau visage de son colocataire.

— Parce que t'es parfait, tous chez toi me plais Changbin, tes forces, tes faiblesses, ton sourire, ton regard et tes mains sur mon corps, tous ce que tu me fais ressentir à travers un simple regard. Minho déposa sa tête dans le cou de son cadet, Tu me rend dingue Changbin.


Changbin se permit de venir en contact des lèvres de son presque petit-ami dans un geste doux et hésitant. Minho se releva en position assis avant de continuer le baisé avec adresse et désir. Les deux amants touchaient chaque parcelle du corps de son vis à vis avant que Minho se relève avec Changbin dans les bras. Ils continuaient à s'embraser sans retenu tandis que Minho choppa son téléphone avant d'appuyer sur le contact de leur patronne.

— Allô ?

— Oui, bonjour madame, Changbin s'attaqua au cou du brunet pour que Minho puisse parler, Changbin et moi risquons d'être en retard, on a eu un accrochage avec la voiture.










































— Mais vous n'avez pas de voit- Bip Bip Bip

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𝙏𝙧𝙪𝙨𝙩 [MP] ; MinBinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant