𝙏𝙧𝙪𝙨𝙩 [MP] ; MinBin

13 | 열셋 yeol sét

———————•¥•——————Le film avait débuté depuis une bonne trentaines de minutes et Chan était vraiment sans pitié, il n'hésitait pas à mettre sa main dans celle du brunet et de bien caler sa tête dans le cou de Minho sans limiter le contact, une au contraire. Le noiraud quant à lui se leva, complètement hors de lui, il jeta un regard ravageur au deux jeunes adultes et partit de pied ferme faisant froncer les sourcils d'incompréhension du brun.

Minho entreprit alors de se lever pour parler au noiraud et tenter de comprendre son changement d'humeur mais il fut bien vite arrêter par le blondinet.

— Minho, reste c'est le moment le plus drôle. Minho se retourna et hésita mais il savait que Chan n'allait pas le laisser alors il alla se rassoir aux côté du frisé qui abordait une mine vainqueur.

Minho n'arrivait pas à suivre le film, il ne comprenait pas la soudaine saute d'humeur du noiraud et il se sentait horriblement coupable.

(Nda: il est con ou il est con ?)

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Changbin était resté en boule dans sa chambre toute la soirée, son cœur lui faisait mal comme ce n'était pas permis, il était dans les alentours de deux heures du matin quand Changbin se réveilla en sursaut. Il était transpirant et il avait de nouveau la tête qui lui tournait. Son corps lui donnait des impressions bizarres, c'est comme si il flottait et l'instant d'après, que la pesanteur avait soudainement grandit et le plaquait sur le matelas faisant pression sur tout sont corps.

La seule manière de se calmer, il la connaissait, il ne voulait pas en abuser mais à ce moment là, il avait terriblement envie de sentir la chaleur du corps de Minho contre le sien, l'entendre lui chuchoter que tous allait bien et qu'il s'endorme dans les conditions les plus sereines. Mais Changbin avait bien retenue ce qu'il s'était passé la dernier fois, et il hésitait.

Alors que sa respiration se faisait de plus en plus fort, que son mal de crâne s'accentuait, il dû se résigner. Il se leva difficilement de son lit et commença à marcher vers la chambre de Minho, il avait les jambes qui vacillaient dû aux tremblements de ces dernières, puis il arriva devant la fameuse porte et l'entrouvrit doucement évitant de faire crisser le bois.

Mais le noiraud n'aurait pas dû, cela s'avérer être une très mauvaise idée, car à la vue du noiraud, avec le blond dans son lit, son pouls accéléra à une allure fulgurante, sa respiration devenait bouillante et incontrôlable attirant l'attention du brun qui ne dormait pas.

Minho avait du mal à reconnaître la silhouette qui se cachait derrière la porte même s'il savait au fond que ça ne pouvait être que son colocataire, mais quand des bruits de suffocation lui parvint aux oreilles, son sang ne fit qu'un tour et il se leva le plus vite possible.

Le noiraud n'arrivait plus à se calmer, il se laissa tomber au sol, son cœur le brûlait, il était en train de lui entailler la cage thoracique et de chaudes larmes quitta ses yeux pour venir dévaler ses joues.

Il se trouvait misérable, réagir de la sorte alors qu'il n'avait aucunes raisons de paniquer à ce stade là pour une chose aussi « futile » ce disait-il, juste parce que Minho dormait avec un autre gaçon.

Il ferma les yeux, aussi fort qu'il pouvait pour essayer de se concentrer sur sa respiration qui se faisait totalement irrégulière.

Mais il se stoppa en sentant une main dans son dos, ses larmes redoublèrent, il avait reconnu cette main.

— Hey Bin, qu'y a t'il ? S'inquiéta le brunet.

Le cœur Changbin rata un battement, un simple effet de surnom, et Changbin ne se sentait plus, il se trouvait vraiment complètement idiot.

— Je-mon père. S'efforça-t-il de mentir.

— Changbin, la vérité ? Minho s'essaya aux côtés du plus jeune en prenant sa main dans la sienne et en l'encourageant à répondre.

Minho ne savait pas pourquoi, mais il savait qu'il mentait.

— C'est rien ... Changbin baissa la tête, soudainement impressionné pas le regard du brun.

— Changbin, je sais que tu mens.

— C'est Chan. Réussi à articuler le plus jeune, il ne put en dire plus.

— C'est moi, ou t'es jaloux ? Se moqua le plus grand, Changbin, tu es en train de le faire une crise de jalousie ?

— Q-Quoi nous n'a pas du tout ! Changbin monta sur ses gardes, cette sensation d'être exposé de la sorte au monde, comme dénudé, sans le protection de sa carapace, lui même ne voulait pas y croire, il ne pouvait pas être jaloux, c'était impossible.

Se sentant comme nu, il devait se protéger, il ne voulait pas que le brunet en profite pour l'humilier comme on l'avait toujours fait avec lui.

Il poussa Minho en se relevant, remonter contre lui, pourquoi fallait-il qu'il arrive à déceler toutes ses faiblesses ? Il était en Colère, du moins c'est ce qu'il essayait de prouver au brun. Mais Minho n'était pas dupe. Il se leva et attrapa le bras du noiraud pour ainsi l'obliger à se retourner et à percuter son corps, Minho enlaça le corps tremblotant de son cadet et appuya une main derrière son crâne pour le maintenir.

— Changbin, je sais que tu ne vas pas bien.

Le noiraud éclata en sanglots dans les bras si rassurant du plus vieux.

Et à ce moment là, Chan avait comprit que le choix de Minho était déjà fait.

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