18 | 열여덟 yeol yoedoel

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———————•¥•——————Le vent traversant leurs cheveux dû à la vitesse, main dans la main, les derniers petits rayons de lumière qui étaient concentrés sur le plafond se parsemaient de part et d'autre de la salle, la douce matière blanche qui avait des reflets translucides et qui se faisait couper par des lames de métal tranchant sous la musique endiablé et enivrante du lieu.

Les patins partaient à droite, puis à gauche pour glisser sur cette glace qui se faisait martyriser par une cinquantaine d'autres patins plus aiguisés les uns que les autres .

Minho et Changbin patinaient, côte à côte, un sourire implanté délicatement sur leurs lèvres jusqu'à ce que leur petite bulle douillette ne se perce par un jeune enfant qui venait de perdre le contrôle de ses patins et qui venait de couper le passage devant Changbin lui faisant faire un salto en avant suivit du légendaire « AHAAHAHAHAAAA » qui s'échappait de la gorge du noiraud d'un timbre très peu viril, il retomba sur la glace dur et glissa jusqu'à la rembarre dans une dance du moins, très divertissante.

— « Tu regardera devant toi la prochaine fois. ». Récita Minho en se moquant ouvertement de son colocataire.

— Va te faire foutre ! Chanbin se tenait le poignet gauche en grimaçant.

Le libraire s'approcha de son cadet et l'aida à se relever.

— Je te déteste. Changbin fit une adorable mue en se tenant continuellement le poignet.

Minho le prit par la taille, se foutant royalement que des personnes les voient, et il déposa un bisou sur le bout de son nez.

Mais Changbin en décida autrement ...











— C'est sur mon poignet qu'il faut faire un bisou magique.

Minho n'en revenait pas, Changbin était vraiment adorable, s'en était même flippant, lui qui était encore sur le Changbin moqueur et agressif même si ça lui arrivait encore de faire son grincheux bien sûr.
Il sourit, attendrit puis incita le noiraud à le suivre juste après avoir déposé une léchouille sur le poignet du noiraud qui lui donna un coup dans les côtes en retour, il avait dit un bisous, pas de le lécher.

Ils avaient assez patiné pour aujourd'hui, ils se dirigèrent donc vers l'accueil pour y déposer leur patins et reprendre leur biens avant que Changbin saute sur Minho.





Oui, oui vous avez bien lu.




— Qu'est ce que ?

— Je suis blessé ... Changbin lui sourit d'un air enfantin avant de bien serrer ses jambes autour des hanches de son « ami » et de poser sa tête contre son épaule.

Minho n'en revenait pas du changement de comportement du plus jeune, il n'aurai jamais pensé que Changbin ressemblait autant à une petite guimauve. Il passa ses mains sous les cuisses du noiraud et commença à marcher sous les regards interloqués des passants. La nuit commençait à tomber et seule la pleine lune éclairée le chemin des deux colocataires, alors que Minho pensait que Changbin s'était assoupit, il sentit une gêne dans son cou, il pensait que s'était simplement les cheveux du cadet qui chatouillaient son cou, mais à la place de grogner, il soupira.


Il soupira, formant un gémissement terriblement rauque aux oreilles de Changbin. Ce n'était pas les cheveux de ce dernier qui le chatouillaient, mais c'était sa bouche, le noiraud était en train de le marquer dans le plus grand des calmes, il mâchouillait la peau sucrée de son colocataire en jouant avec entre ses lippes, il avait l'air de se foutre totalement de l'avis du brun, même si entre nous, Minho était loin de détester.

Pour un Changbin qui voulait prendre son temps, il n'en perdait pas non plus.

Une fois que les deux garçons étaient entrés dans l'appartement, Minho tenta de se défaire du plus jeune mais en vain, il fronça les sourcils ne comprenant pas le message de son cadet, puis il l'interrogea sans utiliser les mots, il savait que le noiraud comprendrait sa demande.

— Minho ... j'aimerai essayer de nouveau ...

Minho fit les gros yeux, avait-il bien assimilé les bonnes paroles au mots de Changbin, ou avait-il compris de travers ? Il força le noiraud à se décaler de son cou pour pouvoir le regarder dans les yeux.

Ah ... les yeux, cette partie dont on ne parle jamais et pourtant, un simple regard est tellement indicateur. Quand on tombe amoureux, ce n'est en aucun cas sur le corps que notre cœur se base en premier, pour tomber amoureux de quelqu'un ou tous simplement le juger du bonne œil, un simple eyes-contact suffit.

Les yeux ne mentent jamais, aucun êtres sur terre peu mentir dans son regard, car il y a toujours une part de vérité dans celui-ci.































































— Je veux que tu ressayes de me toucher. S'exclama le noiraud en fixant les prunelle de son aîné.

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𝙏𝙧𝙪𝙨𝙩 [MP] ; MinBinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant