Chapitre 1

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Je me sens nauséeuse, mon corps est lourd, ma tête me fait affreusement mal. Que ce passe t-il ? Où est ce que je suis ? Mes poignets sont liés dans mon dos, mes chevilles liées aussi. La pièce sombre dans laquelle je me trouve est humide et empeste. Des chaînes, des barres d'aciers, de grandes machines industrielles,ce n'est définitivement pas ma chambre étudiante. Je tâte comme je peux mes poches, c'est vrai que j'ai perdu mon téléphone, merde. Je m'adosse au mur comme je peux, mais comment j'ai bien pu me retrouver dans cette situation ? Je marque un temps de pause... Des images terrifiantes refont surfaces dans mon esprit, du feu, un corps en feu. Mon souffle s'accélère,je suis au bord de la crise d'angoisse. Non pas encore, pas ça ! Les images de cet homme souriant en regardant le corps de cette femme ce faire consumer par les flammes, les cris... Des voix d'hommes au loin me font reprendre conscience du danger actuel, ils sont trop loin pour que je comprenne ce qu'ils disent. Peu importe mes efforts pour desserrer mes liens, ils sont tenaces, mes poignets sont en sang, c'est douloureux. Je doute que je sois une invité d'honneur, je serai clairement en danger si je reste ici. Et cette odeur qui ne faiblit pas, mon nez ne peut pas s'y habituer. Les voix se rapprochent dangereusement, je dois me cacher ! La pièce n'a pas l'air immense, mais il fait sombre. Je trouve un certain équilibre pour me lever, je tente quelques technique pour me déplacer, non sans mal. Derrière une grosse machine un renfoncement me paraît un endroit idéal où me placer. La porte métallique de la pièce s'ouvre et les hommes entrent.

Homme 1-Eh la fille a bougé.

Homme 2-Elle ne doit pas être bien loin.

Ils sont japonais, et vu leur langage, je dirais que ce ne sont pas des salarymans. Un autre homme passe à quelques centimètres de moi. Je n'ose ni bouger, ni respirer. Malgré cela, l'homme se retourne brusquement et m'attrape par les cheveux. Il me traîne vers le centre de la pièce, ma gorge se sert, j'étouffe.

Homme 3-Oi ! Je l'ai trouvé !

Homme 1-Le boss à dit pas de témoin.

Homme 3-Elle aussi on doit la faire disparaître, et vite.

Homme 1-C'est une étrangère et on va vite s'apercevoir qu'elle a disparu.

Homme 2-Le second lieutenant de la famille Tanaka cherche de nouvelles têtes pour ses affaires.

Homme 1-Plutôt que de l'éliminer et nous faire perdre du temps et de l'argent, la vendre au réseau de prostitution de Tanaka nous serait plus rentable.

Je suis foutu ! J'ai été enlevé et maintenant ils hésitent entre me tuer ou faire de moi une esclave sexuelle... Tout mon corps tremble à l'idée de ce qu'il pourront bien faire de moi.

Homme 1-Il faut d'abord vérifier la marchandise. Allez chercher la voiture,on a une vente à conclure avec la famille Tanaka aujourd'hui.

Hommes 2/3-Oui frère.

Les deux hommes sortent de la pièce, me laissant seule avec cet homme au regard terrifiant. Je sais ce qu'il va se passer pour moi, je ne peux pas y croire, je ne peux pas bouger, crier. Il m'attrape violemment la visage pour m'examiner.

Homme 1-Tu n'est pas si moche pour une gaijin (*étrangère). Tu es définitivement occidentale, russe ? Américaine ?

Il rigole un instant et me repousse brusquement, je m'effondre sur le sol. Ils'éloigne de moi pour fouiller quelque chose. Mon passeport à la main il ricane.

Homme 1-Une française ? Comme c'est rare. Tu vas sûrement avoir beaucoup de succès.

Ces doigts descendent le long de mon cou, en un souffle il m'agrippe la gorge la serrant, m'empêchant de respirer le moindre air. Il attrape le couteau qui se trouvait dans sa poche. Il approche ses lèvres de mon oreille pour me chuchoter :

Homme 1-Vous les gaijin vous avaient vraiment une aura de perverses.

Un dégoût monstrueux me prend, j'ai envie de vomir, mon cœur ne supporte plus de stress auquel je le soumet. Mes poignets en sang je met toutes mes forces pour tenter de me libérer, en vain. Le couteau de l'homme se rapproche de la base de mon cou, je ferme les yeux, me crispe de tout mon corps. D'un geste violent il mis un lambeaux mon chemisier, laissant visible mon soutien-gorge. Mon esprit veut abandonner mon corps, c'en est trop je vais faire un malaise. Alors que je laisse tomber mon visage vers le côte, pour ne pas voir mon agresseur, celui-ci ne me le permis pas. Il me prend une poignet de cheveux et me force à l'embrasser, je ne peux pas soutenir son regard répugnant, il sourit, il sourit parce qu'il me domine, parce qu'il m'humilie. Sentir sa langue dans ma bouche, je ne peux plus. Je mord de toutes mes forces sa langue, piégé dans ma bouche il lâche son couteau de douleur, me frappe intensément la joue. Mes oreilles bourdonnent, mes yeux ne peuvent plus rien distinguer, un goût de sang dans la bouche, son sang ou le mien ?

Homme 1-Salope ! Tu n'es qu'une traîné !

Il crache le sang de la blessure que je lui ai infligé. Il me frappe lourdement dans l'estomac, ma respiration se coupe, je tousse, l'air est difficile à attraper.

Homme 1-Tu veux mourir en ce jour ?!

Il balance son pied dans mes côtes, l'air devient inexistant dans mes poumons. Je n'ai plus assez d'oxygène pour crier, mes appel au secours ne sortent pas. Les larmes coulent à torrent sur mes joues. Un coup de poing, deux, trois. Je vais me faire tabasser à mort. Il reprend donc là où il s'était arrêté, embrassant, mordant mon cou, le haut de ma poitrine, son souffle nauséabond. Je laisse mon esprit s'évaporer de mon corps, je ne lutte plus pour de l'air, je me résigne. Est-ce que je vais mourir maintenant ? Je ferme les yeux, je ne veux plus penser.

C'est alors qu'une masse d'une lourdeur inimaginable s'abat sur mon corps blessé,j'ouvre les yeux de surprise. Le corps de mon agresseur, allongé,sans un mouvement. Je me débat pour écarter cette masse malgré les liens. Dans l'ombre, un homme, il se penche vers le corps de mon agresseur et retire une longue lame de couteau planté derrière son cou. Il pris le temps de nettoyer sa lame sur les vêtement du cadavre. Son visage est plus proche, un visage aux traits séduisants,des cheveux courts et noirs comme ses yeux. Il me fixe un instant et met son couteau en évidence devant mes yeux, je me crispe à nouveau. Il a tué cet homme et maintenant c'est mon tour ? Une seconde s'écoule, mais je ne ressent pas de douleur, non au contraire, une liberté, mes poignets ! Mes poignets jusque là attachés dans mon dos sont enfin libérés ! Puis mes chevilles à leur tours sont détachées. Avec toute ma volonté j'essaie de m'asseoir, mais mes côtes sont bien trop douloureuses.Je parviens tout de même à me mettre sur le côté, je suis épuisé, j'ai mal, que va t-il m'arriver maintenant ? L'homme mystérieux pose sa longue veste de costume sur mon buste exposé, et par mes jambes et mes épaules me prend dans ses bras, me portant vers la sortie. Les maux de mon corps deviennent assourdissant, en une fraction de seconde je perds connaissance.

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Coucou !

Si il y a des fautes d'orthographes n'hésite pas à me corriger. Qu'as tu pensé de ce chapitre ?  

La fleur de Tokyo - La Gaijin et les YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant