Chapitre 3

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Tout mon corps est douloureux. J'ouvre les yeux, la peur de voir où je me trouvai cette fois encore. Une odeur fleurie émane de l'endroit où je suis. Je ne suis pas dans le sous-sol, je suis même dans un futon, merde mais où est ce que j'ai bien pu atterrir encore ? L'ambiance me fait penser à une chambre traditionnelle japonaise. Un souvenir me revient, avant de tomber dans l'inconscience, cet homme m'a sauvé. Perdu dans mes pensé, mon regard se pose sur mes poignets bandés. J'inspecte alors mon corps, fais le tour de mes blessures. Mes chevilles, mes côtes, mon dos, mon visage. Un miroir posé dans la pièce me laisse voir les bleus qui marque mon visage,et les traces de doigts violacé sur mon coup. Le sentiment de dégoût que j'avais ressenti à ce moment là me revient violemment. J'ai envie de vomir, je me sens sale. Je me lève, avec quelques difficultés pour trouver mon équilibre. J'ouvre une première porte, qui donne vers un couloir, un très grand couloir. J'explore les pièces chacune à leur tours, une chambre, trois chambre, cinq chambre, combien de chambre à cette maison ?! Une nouvelle porte que j'ouvre, pas une chambre pour changer, non, un bureau, et à ma stupeur un homme se trouve à l'intérieur tout aussi surpris de me voir. La surprise laisse place à un sourire de sa part, pas pour moi, un sentiment de peur me ronge, je veux fuir. L'homme se lève, il ne ressemble pas à l'homme qui m'a sauvé, il est blond, un blond chaleureux, des yeux bruns, grand et fin. Son apparence me rassure un peu, sans trop savoir l'expliquer.Il brise le silence installé :

(?)-Bien dormi ?

J'acquiesce.J'ai beaucoup trop de question à poser mon esprit s'emmêle.

(?)- Je m'appelle Haku, Miura Haku.

Poliment je me présente à mon tour.

Iris T-Bonjour... Je suis Iris Tessier.

Mes mots sonnent un peu grave, ma gorge est douloureuse. Il sourit.

Iris T- Hm, est-ce que je peux savoir où je suis ?

Haku M- Tu es actuellement à la résidence principale de la famille Maeda. C'est Satoshi qui t'as ramené ici, tu te souviens ?

Iris T- Ah, oui, je me souviens vaguement. Merci de m'avoir accueilli ici, sije peux remercier Satoshi-san pour m'avoir sauvé, je vais rentrer chez moi.

Miura-san pose sa tête au creux de sa main, toujours un sourire aux lèvres. Je remarque à la base de son cou, un début de tatouage. C'est rare de voir ça.

Haku M- Je ne pense pas que Satoshi voudrait que tu partes, il veut te voir.

C'est une blague ou une séquestration ?

Iris T- Je dois vraiment prendre une douche et me changer. Laissez moi les coordonnées de Satoshi-san, je lui exprimerai ma gratitude dès que possible.

Le visage de Miura-san s'illumine plus que ce n'était déjà le cas.

Haku M- Oh tu veux prendre un bain ! Bien bien nous parlerons de tout cela après ça. Je vais te montrer la salle de bain ! On est encore en train de chercher ton sac, sans argent, ni papier tu risques pas d'aller bien loin.

Ah. Mon sac,ça m'est pas du tout venu à l'esprit. Mon téléphone aussi !Je suis donc Miura-san dans les grands couloirs de cette maison en direction de la salle d'eau. Il ouvre la porte, un espace douche à l'entrée et un bain creusé, une grande baie vitrée donne sur une végétation luxuriante.

Haku M- Il y a des vêtements sur le porte-cintre, utilises-les.

Je remercie poliment Miura-san. Peut-être qu'après un bain je me sentirai mieux. Je retire le léger kimono blanc que je porte, laissant apparaître la cicatrice de mes brûlures passées, je ne veux même pas penser à comment, ni qui m'a changé. Je m'attaque ensuite aux bandages qui me recouvrent. Mes poignets sont tailladés,à vifs, j'ai vraiment dû forcer pour essayer de me libérer. Mes chevilles sont un peu plus épargnées. Un à un les pansements sur mes côtes dévoiles des coupures peu profondes, sûrement infliger avec le couteau pour retirer mon haut... Des traces de morsures dans mon cou m'apparaissent dans le miroir.Un frisson de dégoût, encore une fois me traverse. Bon mis à part mes poignets, je pense que je pourrai prendre un bain. Je commence par une douche au sceau pour éviter le contact de l'eau avec mes poignets. Je ne peux m'empêcher de frotter mon corps, se sentiment de saleté ne veut pas me quitter. J'abandonne,peut-être que ça partira dans quelques jours... Je fini par plonger mon corps dans ce bain chaud. Ce n'est pas très agréable sur mes coupures, mais au bout de quelques minutes, je m'habitue à la sensation. Quel jour est-il ? Depuis quand je suis ici ? Je dois définitivement poser toutes ces questions à Miura-san. Ah ! Et remercier correctement Satoshi-san. Je soupire...Qui sont ces personnes ? Je ferme les yeux, cette situation, mon enlèvement, mon agression, rien n'a de sens ! Inutile de rester plus que nécessaire dans ce bain. Je décide alors de sortir, me sécher, et m'habiller. Toutes mes questions auront une réponse si je parle à Miura-san ou Satoshi-san. Un kimono d'intérieur est suspendu à un cintre et des bandages propres l'accompagne, je l'enfile. Je prend le temps de bander correctement.Je sors timidement de la salle d'eau, bon maintenant où puis-je trouver Miura-san. Le bout du couloir me mène vers l'extérieur, un grand jardin à la japonaise s'étend devant moi. En descendant les petites marches de bois pour aller voir de plus près l'espace vert, je me heurte à une masse. Je perd l'équilibre, mais une main me rattrape et, me ramène vers son propriétaire. L'homme aux cheveux noirs, Satoshi-san !

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Hello !

J'espère que ce chapitre t'as plu ! Si tu vois des fautes d'orthographes préviens moi.

Olympe

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La fleur de Tokyo - La Gaijin et les YakuzaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant