Chapitre 6 : Lendemain de bataille

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Je m'endormis comme une souche ce soir là. Refaisant le même cauchemar que la veille. Alors je ne dormis pas autant que je l'aurais voulu. Ce matin, je dois quand même aller en cours. Et remercier Bakugo. J'ai pas envie. Oui il m'a aidé mais on peut pas dire qu'il est été reconnaissant. Comment il avait dit déjà ? Ah oui. Espèce de conne ! J'avais pas besoin que tu viennes m'aider ! Je lui avait quand même sourit. Pourquoi ? Sûrement pour le rassurer. Ou pour me rassurer. Ou pour me moquer. Ou pour... en fait, j'en savais rien de pourquoi j'avais souris. Ce matin en franchissant les portes du bahut et après avoir éviter toute la horde de journalistes, je sentis une odeur étrange. Une odeur que je connais que trop bien depuis deux ans maintenant. Je suivais l'odeur qui m'amena jusqu'à Kyoka.
Moi : Kyoka !
Kyoka : Ōkami ! Tu vas bien ?! On nous as dis que tu étais partie à l'hôpital !
Moi : Je vais bien, ne t'en fais pas. Et je t'ai déjà dis de m'appeler Lya. Je voudrais te donner quelque chose.

J'enlevais mon sac de mes épaules et en sortait une serviette hygiénique. Parce que l'odeur que j'avais sentis est celle du sang qu'on perd lors de nos règles.
Moi : Tiens.

Elle rougit violemment.
Kyoka : Mais ranges ça ! Pourquoi est-ce que tu m'en donnes ?! Je n'ai pas mes...
Moi : Pas encore mais tu les auras dans la journée.
Kyoka : Mais, comment tu sais ça ?!
Moi : Mon Alter me permet d'avoir des sens surdéveloppés et il y a toujours une odeur particulière avant.
Kyoka : Ah... euh, bon merci Ōka... Lya !
Moi : De rien !
Kyoka : Mais... et toi ?
Moi : Ça va aller, elles se sont terminées ce matin. On y va ?
Kyoka : Vas-y, je te rejoins. Je vais aller la mettre au toilette.
Moi : Ok. À tout de suite.
Kyoka : A toute.

Elle s'éloigne en direction des toilettes. Je monte au premier étage et me dirige vers ma classe. En ouvrant la porte, je vis que tout le monde était déjà arrivé. Kyoka arriva juste derrière moi. Les autres se tournèrent vers moi et il y eut un blanc avant qu'ils n'explosent et se jettent sur moi en me posant un tas de questions.
Moi : Doucement ! Je vais bien je vous assure ! Regardez !

Je soulevais ma veste et ma chemise pour dévoiler mon ventre avec la peau aussi lisse que si je venais de naître.
Ochaco : Incroyable ! Pas une seule petite cicatrice !
Mineta et Denki : Tu peux laisser ta chemise relever s'il te plaît !?

Kyoka les frappa derrière la tête avec ses lobes.
Kyoka : Arrêtez vos conneries. Et s'il te plaît Ōkami, baisse ta chemise !

Ils se frottèrent la tête pour faire passer la douleur tandis que les autres rigolaient. J'obéissais et remettais en place mes vêtements. Puis ils continuèrent à parler entre eux. Je me dirigeais vers ma place et vis que Bakugo était déjà à la sienne. Ou presque. Il était assis, avachis sur sa chaise, les pieds sur la table. En m'asseyant je lâchais :
Moi : Merci de m'avoir aidé.
Bakugo : Tch. C'est ça, j'ai pas besoin de tes remerciement à la con.

Ce qu'il peut m'énerver !
Moi : Dans ce cas là, pas la peine de me remercier pour t'avoir sauvé la vie !

Il se releva brusquement.

Bakugo : DE QUOI TU M'AS SAUVÉ LA VIE ?! T'AS RIEN SAUVÉ DU TOUT LA NOUVELLE, TU VAS TE CALMER !!

Alors que j'allais répondre, un Aizawa recouvert de bandages entra dans la classe.
Aizawa : Bakugo, calme toi et assis toi.
Tsuyu : Vous pouvez déjà revenir monsieur ?!

||Comment ça « déjà revenir » ?||

Moi : Je comprends pas. Pourquoi vous avez tout ces bandages monsieur ?
Aizawa : Personne n'a du t'expliquer mais je suis allé en soin intensif hier après l'attaque du SCA.
Moi : Ah, ça doit être de ça dont le médecin parlait ! Je comprends mieux.
Aizawa : D'ailleurs, comment te sens-tu ? J'ai appris ce matin que tu as été transporté à l'hôpital toi aussi.
Moi : Pour être tout à fait honnête avec vous, je n'ai fait que dormir et manger de la viande cru. Recovery Girl et les médecins m'ont évidemment prodigué d'autres soins mais je vais bien.
Tous : De la viande cru ?!
Eijiro : Pourquoi est-ce que t'as mangé de la viande cru ?!
Moi : Ah oui c'est vrai, je vous ai pas expliqué : mon Alter me prends beaucoup d'énergie et le moyen le plus rapide d'en récupérer, c'est de manger de la viande et la viande cru est celle qui m'aide le plus.
Tsuyu : Alors c'est ça que contiennent les pochettes de ton costume ?
Moi : Pas exactement. C'est bien de la viande mais elle n'est pas cru. C'est de la viande séchée car je ne peux pas conserver dans de bonnes conditions de la viande cru sur moi.
Aizawa : Même si c'est très intéressant d'apprendre le fonctionnement de ton Alter, Ōkami, nous avons un cours à suivre et j'ai des choses à vous dire.

Katsuki Bakugo x OC Un amour sauvage Où les histoires vivent. Découvrez maintenant