Chapitre 8 : Toi ?!

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PDV Lya :
Trois jours ont passé, je m'habitue petit à petit à mon nouveau quotidien. Je me suis beaucoup rapproché de Kyoka et des autres filles. Je m'entraîne à chaque cours de sport avec Mashirao, c'est vraiment sympa de pouvoir m'exercer au arts martiaux avec quelqu'un qui les pratiquent. En plus, le fait qu'il utilise sa queue rajoute une difficulté plutôt appréciable. Je m'entend plutôt bien avec tout le monde, sauf avec l'autre idiot. Ou comme on dirait en japonais : « baka ». Ce qui me fait penser à un jeu de mot assez intéressant : « BaKatsuki ». Ce nom lui colle parfaitement à la peau, vraiment. En revanche, je dois exercer beaucoup plus de contrôle sur ma louve. J'ai l'impression de revenir à mes 4 ans, quand je ne la maîtrisais pas encore. J'avais l'habitude d'écrire dans mon carnet familiale le soir avant de m'endormir le soir pour la calmer. Aujourd'hui, j'écris à longueur de journée à l'intérieur tout ce que j'apprends de nouveau sur mon Alter. J'en apprends tous les jours grâce à cette classe. //D'ailleurs, il faudrait que je trouve une réponse pour Izuku. Qu'est-ce que je pourrais bien inventer ?//
J'ai été désarçonnée l'autre jour quand il m'a posé la question sur la raison pour laquelle je voudrais devenir un héro. Je n'ai jamais eu à réfléchir à ça, ce n'est pas vraiment ce que j'ai envie de faire plus tard. Et ça me fait penser, ça veut dire que j'ai encore moins de temps pour décider de mon avenir ! J'ai l'impression que toutes les personnes qui sont passées par une classe comme la nôtre deviennent obligatoirement des héros. ||Je n'aurais pas le droit de devenir autre chose qu'un héro si je reste dans cette classe ?!||. Je sens ma louve qui s'agite, elle s'était posée au fond de mon esprit et écoutait le cours avec et pour moi. Ma peur l'a réveillée, elle doit penser que je suis en danger. Je ne le vois pas mais je sais que mes yeux ont dû brusquement changer de couleur. Heureusement, M. Aizawa nous tourne le dos. J'ouvre mon carnet à une de mes pages déjà rédigées et commence à dessiner dans un coin un chat. Elle s'apaise, voyant que je ne suis pas en danger et que mon esprit ne s'affole plus. Je me reconcentre sur le cours pour ne plus penser à tout ça, j'y réfléchirais cet après-midi. Et moi qui pensais que ce déménagement m'écarterais des problèmes...

•*•
Les cours de la matinée sont terminés et il ne reste plus que deux heures cet après-midi. Et pas de sport. Une chose en moins à gérer comme ça. Je n'arrive pas à savoir si je suis déçu ou soulagée qu'il n'y ait pas cours de sport cet après-midi. D'un côté je suis déçu parce que j'aime vraiment les cours de sport, de l'autre je suis soulagée parce que je n'aurais pas à supporter All Might et ses commentaires déplaisants, en particulier le surnom qu'il nous donne: « les embryons »... mais je t'emmerde ! En plus, je dois toujours brider ma louve avant et pendant chaque cours. Plus de contre que de pour, c'est tout de même mieux qu'il n'y ait pas cours de sport cette aprèm'.

Je vais manger comme à mon habitude avec Kyoka, Tsuyu, Momo, Mashirao, Fumikage et Toru. Personne ne m'a reposé la question de mes raisons de ma venu à Yuei et c'est tant mieux, je ne saurais pas quoi leur répondre. Je continues de me creuser les méninges tout en mangeant mes ramens.

Tsuyu : Ça va Lya ? Tu es étrange depuis toute à l'heure.
Moi : Oui oui, je vais très bien ne t'en fais pas.

Je lui souris pour affirmer mes propos.

Toru : Elle doit penser à Bakugo.

Je manque de recracher mes ramens et m'étouffe à moitié. Ma louve se réveille à l'entente du nom de BaKatsuki.
Moi : Pourquoi est-ce que je penserais à lui, Toru ?
Toru : L'autre jour quand t'es partie en courant, il t'as suivi et après vous êtes revenu en même temps.
Moi : Je vois pas le rapport.
Toru : C'est pas que ça ! Avant chaque cours de sport, tu disparais on ne sait où et quand tu reviens, Bakugo arrive juste après toi ! Si c'est pas louche ça, je ne suis plus invisible !
Tsuyu : C'est vrai que c'est étrange. Pendant chaque cours de sport, tu fais bien attention à ne pas le regarder.
Moi : Vous dîtes ça comme si ça faisait plusieurs semaines, je vous rappelle que ça fait quatre jours que je suis ici et pendant le premier j'ai failli y laisser ma peau et vous tous aussi !

Un silence tombe.
Moi : Pardon, je n'aurais peut-être pas du vous rappelez ça mais vous comprenez que vos arguments sont faux puisque ça fait trop peu de temps que je suis là.
Momo : Elle a raison, si ça faisait un mois que ça se passait comme ça, peut-être que vous auriez le droit de dire ça.
Toru : Mouis... et puisque tu en parles Lya, tu lui as sauvé la vie et ensuite il s'est occupé de toi et t'as porté jusqu'à l'ambulance.

À ses souvenirs, je deviens une véritable pivoine, je suis aussi rouge que mon gilet de l'autre jour.
Moi : Et qu'est-ce que ça prouve ?!
Toru : Que vous tenez l'un à l'autre !
Moi : Pardon ?! Je ne tiens pas du tout à lui !
Toru : Alors pourquoi tu l'as sauvé~ ?
Moi : Il allait se faire tuer, j'étais censée faire quoi ?! Le laisser mourir devant mes yeux ?! Ou laissez All Might prendre le coup à ma place et mettre en péril nos chances de nous en sortir ?!

Tout le monde reste silencieux. Je soupire et me rassis, je ne m'étais même pas rendu compte que je m'étais levée dans ma colère. Étrangement, ma louve était restée au fond de mon esprit et n'avait pas cherchée à intervenir.
Moi : Désolée, je-
Toru : C'est moi qui m'excuse ! Je n'aurais pas dû pousser le bouchon aussi loin.
Moi : Ne t'en fais pas, je n'aurais pas du m'offenser pour si peu, on est amie, je devrais arrêter d'en faire des caisses pour absolument tout et n'importe quoi.

Je me gratte l'arrière de la tête dans un sourire gêné. Momo pouffe, puis se mets carrément à rire. Nous la regardons avec étonnement une seconde puis nous éclatons de rire avec elle. La fin du repas se fini sans encombre et nous entamons les cours de l'après-midi.

                                •*•
La sonnerie de la fin des cours se déclenche et je soupire de bonheur. Enfin fini ! Je vais pouvoir aller courir. Je commence à ranger mes affaires quand M. Aizawa se tourne vers nous.

Aizawa : Je sais que le moment est mal choisi pour ça et que ça s'est déjà produis il y a à peine quatre jours, mais nous allons accueillir un nouvel élève demain matin. Je ne serais sûrement pas là à l'heure pour l'accueillir, j'ai une réunion demain matin avec les autres professeurs. Soyez gentils avec lui. Ne posez pas de questions, je n'ai pas envie d'y répondre. Vous pouvez y aller.

Et il retourne dans son éternel sac de couchage jaune. Tout le monde est impatient de découvrir ce nouvel élève. Pas moi. Ce n'est pas de la jalousie ou que sais-je encore, non, c'est un mauvais pressentiment. Et la dernière fois que j'en ai eu un, plusieurs personnes ont fini à l'hosto et moi avec. Je sers mon collier dans ma main, toujours figée sur ma chaise, les yeux dans le vide. Je finis de ranger mes affaires comme un automate et quitte l'école pour rentrer chez moi. Le soir venu, je m'endormis avec un profond malaise.

                                 •*•
Le lendemain matin, j'arrive en avance. Longtemps en avance. Je m'assois à ma place et attends anxieusement le début du cours. Mon mauvais pressentiment n'a pas disparu depuis la veille et je suis de plus en plus angoissée. L'état de ma louve n'est pas mieux, elle tourne en rond dans mon esprit et veut s'enfuir. Elle ne réagit même pas quand Bakugo, Shoto et mes amis entrent en classe, ce qui est étrange car elle réagit toujours à leurs présences. J'ai une boule au ventre et l'envie horrible de vomir. M. Aizawa nous avait prévenu hier qu'il arriverait un peu en retard à cause d'une réunion entre profs et qu'il ne serait sûrement pas là pour introniser le nouvel élève. Je me lève pour sortir de la classe alors que la sonnerie va bientôt retentir. M. Aizawa entre au moment où je me lève.

Moi : Désolée monsieur, je ne me sens pas très bien, j'aimerais prendre un peu l'air.
Aizawa : Attends, Ōkam- !

Alors que j'allais franchir le seuil de la porte, je me heurte à un corps. Je ferme les yeux par réflexe et une odeur emplie mes narines. Une odeur que je ne connais que trop bien. J'ai appris à l'éviter grâce à elle. Je réouvre mes yeux et lève la tête pour découvrir, ou plutôt redécouvrir, un visage que j'espérais ne plus jamais revoir. Ma voix s'étrangle.

- ||Toi ?!||
- ||Oui, moi.||

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1502 mots
Hey ! Désolée pour l'abscence, j'avais beaucoup de travail et aussi, faut l'avouer, un peu la flemme ^^'
Mais en tout cas, j'espère que ce chapitre vous aura plus. Sur ce, Tschuss ✌🏻

Katsuki Bakugo x OC Un amour sauvage Où les histoires vivent. Découvrez maintenant