Astrid et Raphaëlle - Le jour d'après

Chap 1

Plusieurs mois après leurs rencontre se sont écoulés..

Raphaëlle : - Merde, merde, merde!!

Raphaëlle tournait en rond dans son bureau. Elle n'arrivait pas à trouver le lien logique entre les deux crimes. Son téléphone sonna. C'était encore le collège.

Raphaëlle : - Merde Théo !

Elle a encore carrément oublié. Un regard jeté sur sa montre 18:04. Elle était en retard. En jetant quelques insultes en l'air, elle claqua la porte de son bureau et partis en courant chercher son fils.
En arrivant devant le collège, elle a eu la nouvelle que le deuxième parent de Théo avait déjà récupéré son fils. Elle souffla en levant les yeux au ciel. Mais n'a pas eu d'autre choix que de rentrer chez elle seule.

....

Astrid était assise devant son téléphone. Voulant appeler le commandant Coste, elle a prit le téléphone. Composer le numéro était le plus simple. Restait plus qu'à suivre son schéma pour que tout aille bien. Elle la fait, l'attente de la voix de Raphaëlle fit pas longue.

Raphaëlle : - Astrid ? Tu vas bien? Passe ce soir chez moi.. S'il te plaît. J'ai envie de te voir. Tu es d'accord ?...

Astrid : - bip bip bip.

Astrid a raccroché. Elle ne comprenait pas pourquoi elle devait aller chez Coste pour juste qu'elle la voie. Elles se voient demain matin à 08:00. Astrid regarda sa montre 21:53. Elle n'aurait pas le temps de se coucher à l'heure. Mais elle n'a donné aucune réponse au commandant. Ce n'était pas aboutit. Elle devait donner une réponse et mettre fin à cette question. Appeler était compliqué.. Alors Astrid s'est mit à préparer son sac. Deux parapluies, si jamais il pleut et un se casse. Elle souria à l'idée de voir le visage familier de Raphaëlle. Elle n'a pas trouvé une raison rationnelle de sourir à l'idée de voir sa collègue. Mais n'a pas donné grande importance à cela.
Elle ferma sa porte à clé, sortit de chez elle dans un silence et s'est mit à marcher. Elles habitaient pas loin l'une de l'autre. Astrid aimait cette route, car elle était calme et elle la fesait souvent.
Une fois arrivé devant la porte de Raphaëlle, elle toqua trois fois et recula d'un pas.
La porte s'est de suite ouverte sur une Raphaëlle avec une bouteille de vin.

Raphaëlle : - Astrid ! Rentre!

Elle laisse passer Astrid et ferma la porte en buvant une gorgée de sa bouteille.

Astrid: - vous sentez l'alcool commandant Coste.
- ce n'est pas très agréable.

Elle déposa son sac, enleva son manteau mécaniquement et s'est assise doucement sur le canapé au milieu du salon, en posant ses mains sur ses genoux. Raphaëlle la regardait depuis l'entrée de la porte. Elle était comme scotché à cette porte. Ses yeux noisettes rivés sur la blonde fragile sur son canapé. Astrid ne la regardait pas, trop intéressé par le puzzle sur la table basse.

Astrid : - vous avez tenté de faire un puzzle. Il n'est pas terminé.. Il faut le terminer.

Raphaëlle s'est décidé enfin de quitter cette porte et alla dans le salon où elle s'est affalé sur le canapé près de Astrid. La distance raisonnable entre elles demangeait Raphaëlle. Elle avait qu'une envie - la prendre dans ses mains. Le vin dans ses veines lui chuchotait des choses tentantes. Sa main s'est levée et en s'arrêtant à quelques centimètres des cheveux blonds, se reposa sur le canapé.
Raphaëlle ne s'est évidement pas permise de toucher Astrid. Elle a baissé ses yeux bruns sur sa bouteille et bu encore.

Astrid : - vous vouliez me voire. Pourquoi?

Raphaëlle posa son regard ivre sur le dos de Astrid qui a finit le puzzle et s'est tourné vers elle. La brune a vu alors le visage si fin de Astrid.. Ses pensées ont commencé à dériver comme à leurs habitudes, quand les yeux de Raphaëlle perçevaient Astrid. Le regard brun s'est alors abaissé sur les lèvres de la femme en face. Le silence pesait sur Astrid. Ou plutôt le bruit irrégulier de la respiration de Raphaëlle. Ellz brisa ce silence.

Astrid : - vous ne m'avez répondu à aucune question commandant.

Raphaëlle s'est assoupie dans son canapé et posa sa tête sur le dos du canapé en fermant les yeux. Mais même les yeux fermés elle voyait Astrid. Elle s'est énervé seule de son impuissance et s'est levée brusquement. Allant jusqu'à sa fenêtre, elle a faillit tomber. Astrid remarqua le fait qu'elle se tenait pas droite et se rapprocha de la jeune femme.

Astrid : - vous êtes ivre. Vous devrez allez vous coucher.
- votre regard sur moi est trop..

Mais Coste ne l'a pas laissé finir en la coupant.

Raphaëlle : - j'ai des sentiments pour vous. J'ai envie de vous..

Astrid: - je n'ai pas terminé.

Coste prena ses mains d'une douceur infaillible. Et en les approchant de ses lèvres, embrassa la partie intérieure de celles ci. Astrid ne s'attendait pas à ce geste. C'était si imprévisible. Elle se sentait comme en danger. Ce baiser sur ses mains provoqua chez elle comme une décharge électrique. Elle a senti ce bond de sensations, de perceptions, et pour la première fois, quand Raphaëlle toucha sa peau avec ses lèvres, Astrid n'entendait plus rien. Ce moment lui a paru si long, mais en même temps si furtif. Elle baissa son regard de leurs mains liées, par terre.
La chaleur des mains de Raphaëlle contrastait avec les siennes, froides. Cette chaleur était si réconfortante. Maintenait, depuis ces deux minutes de contact physique, cette chaleur est devenue un point de repaire pour Astrid dans ce grand appartement.
Elle voulait ressentir cette chaleur éternellement. Près d'elle. Elle voulait se plonger complètement dedans. Disparaître entièrement dans cette chaleur. Astrid leva son regard dans celui de Raphaëlle qui semblait de plus en plus flou et lointain. Astrid baissa ses yeux, ne pouvant pas tenir. Raphaëlle lâcha ses mains et elles sont tombées impuissantes et lourdes privés de cette légèreté qu'était la peau de Raphaëlle, de chaque côté du corps d'Astrid.

Raphaëlle : - excuse moi, je me sens pas bien en se moment. Je suis désolée. Je vais me coucher...Restes s'il te plaît. La chambre d'amis est juste..

Raphaëlle s'est écroulé par terre sans force. Astrid a eu un pic de panique. Elle regarda autour avec la bouche ouverte et une peur dans les yeux. Comment aider son amie? Elle s'est mis sur ses genoux près de Raphaëlle et pris sa tête dans ses mains. Mais la brune a ouvert les yeux.

Raphaëlle : - ça va. Je vais bien. Tout est ok.

Astrid: - où est votre chambre commandant? Je vous y amènerais.

Raphaëlle essaya de se lever, cette fois fesant attention à garder son équilibre. Astrid l'aida à marcher jusqu'à son lit. Raphaëlle s'allonga de suite si fatiguée. Astrid s'est assise doucement à côté, sur le lit.

Raphaëlle : - je suis désolée..

Astrid souria en voyant les cheveux bruns tomber sur le visage de Raphaëlle. Et caressa son visage presque endormis en replaçant cette mèche rebelle. Avec quelques minutes passés à observer la chambre de Coste, Astrid s'est allongé sur le côté, près de Raphaëlle dos à elle. Elle lui a demandé de rester. Alors elle allait rester. Mais surtout elle voulait rester près d'elle. Elle ferma ses yeux. Mais sentis une mains lui entourer la taille et l'approcher jusqu'à un corps. Astrid sentis le corps de Raphaëlle collé au sien. Le souffle chaud et calme du commandant dans sa nuque la rendait folle de bien-être. Elle était si bien. Elle se sentait en sécurité avec sa main entourant sa taille et son odeur l'envoutant. Astrid hésita, mais posa maladroitement sa main sur la main de Raphaëlle. Et ressentis cette même sensation de chaleur et de sûreté qu'elle a vraiment aimé et qui lui a manqué.

Raphaëlle : - je peux enlever ma main Astrid si cela te gène.

Grogna Raph dans sa nuque.

Astrid : - si cela me gênait faudrait enlever pas que votre main.
- Mais aussi vôtre visage de mes cheveux, votre ventre collé au mien, ainsi que votre cheville légèrement sur la mienne.
- mais cela ne me gène pas.

Pour seule réponse, Raphaëlle l'a encore plus rapproché d'elle. Et ses lèvres ont accidentellement touché la peau sensible du cou de Astrid.
Un frisson parcouru son corps entier. Elle a jamais ressentie cela. Mais prenna une grande inspiration et ferma ses yeux. Elle se sentait en confiance totale avec Raphaëlle. Elle aimait se silence total dans lesquels elles étaient toutes les deux. Et elle s'est endormie.

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