❝ Il se foutait du cadavre contre lui et de ceux qu'il allait devoir semer. Comme il se foutait des marques sur son corps et de la douleur atroce. Peu importe que les gens pensent de lui qu'il n'était qu'un outil facile à utiliser, parce qu'un jour...
Je publie un chapitre, mais j'en ai écrit trois ces derniers jours. Enfin le 45 est à 97% et le 44 à 75/80.
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Hwasa observa un instant Namjoon achever la dernière victime, son rictus sadique la faisant frissonner de la tête aux pieds.
Il était rare de voir le jeune homme se comporter ainsi et les gens ne pouvaient rester indifférent à ce qu'il dégageait dans ces moments là.
- Qu'est ce qu'il y a ? Lui demanda-t-il, une fois le sang sur son couteau effacé, celui sur sa joue et sa lèvre encore présent, tranchant avec son expression à nouveau apaisée.
Il sortit un mouchoir de son long manteau, s'essuyant le visage avant de remettre ses lunettes et de passer une main dans ses cheveux.
Hwasa secoua la tête, toujours aussi perplexe.
- C'est juste....
Elle se tut quelques secondes, semblant chercher ses mots, son regard balayant les cadavres autour d'eux.
- Ça ! Finit-elle par lâcher, pointant la dernière victime du doigt, frustrée de ne pas réussir à exprimer correctement ses pensées.
Namjoon observa le cadavre à ses pieds, peinant à suivre.
- Ça ? Répéta-t-il.
La jeune femme rit légèrement, rangeant son arme à feu dans l'étui autour de sa cuisse.
- Qu'est-ce qui t'a convaincu de suivre Yoongi ? Comment-tu l'as rencontré ? Questionna-t-elle soudain, semblant changer d'approche. Je n'arrive même pas à imaginer ce qui t'a amené ici !
La neige recouvrait entièrement la ville.
Figeant le décor dans le froid et le silence.
Il n'y avait personne dans les rues, le quartier déserté par la plupart des gens, encore plus isolé par les intempéries.
Les flocons n'étaient pas blancs mais gris clair, la neige entassée créant des murs aussi lugubres que le béton crasseux.
Il faisait nuit et la brume bien que légère, filtrait les lumières vacillantes des rares réverbères encore en marche.
Yoongi était frigorifié, épuisé et affamé.
Assis dans une ruelle, les fesses dans la neige, le corps engourdi, il se sentait doucement glisser vers l'inconscience.
Tressautant à peine lorsqu'il se sentit secouer, il renifla, enfouissant un peu plus son nez dans le col de son manteau.
- Laisse-moi dormir... Souffla-t-il faiblement.
Laisse-moi mourir.
On tira légèrement sur ses cheveux en réponse, pas mal de mèches échappant à son bonnet.
