Jour J

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Ça y est c'est le grand jour.

Ce matin juste après m'être réveillé, j'ai enfilé la tenue qu'il m'a apporté hier. Une imposante tenue de cuir un peu comme celle d'une super héroïne. Après ça, j'ai commencé à faire du sport et là je viens de terminer. Je suis assise sur la chaise en train de fixer la porte. Je n'attend qu'une seule chose : qu'il arrive et qu'on en finisse.

J'espère vraiment que ce n'est pas un piège ou je ne le supporterais pas. Il me l'a promis. Mais bon le nombre de fois où on m'a fait de promesses en l'air.

J'ai tout de même une pensée pour mes parents... une pensée négative bien sûr. Je les hais et eux aussi et ça ne changera pas. Je crois que tellement je les déteste je serai capable de les tuer. Ou même de tuer de sang froid n'importe qui qui me fait chier. La folie m'a définitivement emportée. Ou peut-être pas. Peut-être que j'étais déjà folle avant. Comment définit -t- on la folie ?

Finalement je me sens mieux dans cette vie là que dans ma vie d'avant. Maintenant je veux juste aller de l'avant.

Valentin arrive enfin dans la pièce. Il s'approche de moi, me saisi les mains pour me mettre debout. Il s'approche de mon oreille et chuchote :

- C'est le grand jour princesse.

- Eh oui, répondis-je en souriant.

Il m'attrape par la taille me colle à lui et m'embrasse. Mes bras viennent autour de son cou. Je profite des papillons qui s'envole dans mon ventre. Il se retire et me sourit. Je le lui rends.
Il se recule un peu et ses yeux parcours mon corps. Il lève alors un de mes bras et dit tout en me faisant tourné sur moi-même :

- Regarde moi ça, tu es magnifique.

- Merci beaucoup, t'es pas mal non plus, dis-je avec un sourire moqueur.

Il me sourit en retour puis il pris une respiration et un aire sérieux :

- Bon, tu me suis.

Il me tends la main, et comme toujours je la saisis et réponds :

- Avec plaisir.

Il sourit un peu puis se retourne et commence à marcher en direction de la porte. Juste avant de sortir je me retourne et regarde une dernière fois ce lieu où tant de choses se sont passées. Puis je retourne, aucun regret.

On sort donc de la pièce et nous nous retrouvons dans un couloir froid et humide où tout est en béton. Au bout de ce couloir se trouve un escalier en métal, en colimaçon. On l'empreinte alors en montée sur plusieurs étages. D'ailleurs tous les étages se ressemblent.

Nous arrivons à ce qui semble être un rez-de-chaussée. Et nous entrons dans un couloir où se trouvent de nombreuses portes fermées et tout au bout une pièce avec un bureau où la porte est entre- ouverte.

Valentin s'arrête devant la porte et me regarde en me lâchant la main. Il murmure un petit "vas-y" en regardant vers la pièce. Je bloque un moment avant de finalement ouvrir en grand la porte et regarder la pièce.

Elle est immense. Elle comporte pas mal de fenêtre qui ont l'air de vraiment donner sur l'extérieur cette fois-ci. Ça me fait bizarre de revoir la lumière du jour après tant de temps passé sans.

Sur le côté gauche de la pièce, se trouve une grande bibliothèque et au milieu de la pièce, se trouve un bureau assez imposant. Sur le côté droit, quelques meubles de rangement.

Au fond de la pièce se tient une silhouette de femme debout, de dos, en train de regarder par une des fenêtres de cette pièce.

Je la reconnaîtrais entre mille, même après 7ans d'absence. C'est elle. Maria.

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⏰ Dernière mise à jour : May 02, 2020 ⏰

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Syndrome de StockholmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant