Nous sommes en novembre, mois dans lequel je m'occupe surtout des premiers rhumes. J'avais fini ma journée plus tôt que d'habitude ce qui est, il faut le dire est un exploit pour un médecin généraliste comme moi qui suis presque toujours en retard. Je partage le palier avec une petite famille. J'avais déjà aperçu la petite fille. Une petite rousse aux yeux verts, ainsi que son père, un bel homme aux cheveux roux semblable à ses de sa fille. Totalement mon style d'homme.
Bref, il faisait doux et le soleil commencer à peine à ce coucher. Rien ne pourrais entacher mon programme de ce soir. À savoir mes fameux sandwichs triangles devant une bonne série. Un soupir s'échappe de mes lèvres quand j'ouvre la porte de l'immeuble. Je monte les deux étages qui me sépare de mon appartement. Mais je fronce les sourcils en voyant la porte de mon palier ouverte, des petits reniflements s'échappant. Je me rapprochais de la porte et pris une voix peux rassurer.
-Excusez-moi tout va bien ? »
Sans que je mis attend la petite fille des voisins arriva et me prit dans ses bras, la morve lui pendait au nez et ses yeux verts bouteilles étaient baignés de larmes.
-M-Monsieur v-vous p-pouvez m'aider, c-c'est mon p-papa y bouge p-pus »
Je compris l'urgence et me précipite dans l'appartement. Dans le salon se trouver étendu par terre mon voisin. Prés de lui, je regarde s'il respirait, rien à signaler de ce côté-là, tout est normal. Il respire. C'était un soulagement. Il était seulement inconscient. Je le mis en Position latérale de sécurité et appel le 15 sous les yeux emplis de larmes de la petite fille.
En attendant le Samu, la petite fille était prés de moi, tremblant un peu. Je ne pouvais pas la laisser comme ça. Je dois la rassurer !
-Alors comment t'appelles-tu ?
-Je ne sais pas si je dois vous répondre, mon papa dit de ne pas répondre aux inconnus.
-Oui en effet, alors je me présente, je suis Thomas un médecin et je suis ton voisin donc tu peux me faire confiance.
-D'accord, je suis Lily O'Brien, j'ai 5 ans, je suis en Grande section. Elle me montra ses petites mains en affichant le chiffre cinq avec celle-ci.
-Et ton papa comment il s'appelle ?
-Mon Papa s'appelle Papa. Je ris doucement à l'entente de sa réponse.
-Okay alors je vais t'expliquer ce qui se passe, il ne faut pas avoir peur d'accord. Alors ton papa à fait un malaise, il faut qu'il aille à l'hôpital pour voir s'il n'a rien de grave, tu vas rester avec moi, on va attendre ta maman d'accord ?
-Mais je n'ai pas de maman. L'aveu de la petite me fit un choc. J'avais toujours pensé qu'il y avait une famille composée de deux parents dans l'appartement. Allé Thomas, on reprend contenance et on essaye de ne pas trop montrer sa surprise.
-Oh... Alors tu vas rester avec moi et on ira attendre que ton papa se réveille à l'hôpital, tu es d'accord avec ce plan ?
-Okay... Je peux aller chercher mon doudou ?
-Oui bien sûr princesse
Elle part chercher son doudou, un petit renard en peluche puis elle revient se blottir dans mes bras, je suppose qu'ils la rassurent.
Le Samu arrive peu de temps après et me remercie d'avoir gardé un oeil le temps qu'il arrive. Quand il partit, je demande si la petite Lily avait faim, elle me répondit par l'affirmative. Je fis un détour par mon appartement en sa compagnie pris mon repas de ce soir, c'est-à-dire des sandwichs triangle que j'avais pris le temps de faire ce matin, je le mis dans un sac à dos avec une bouteille d'eau et pris mes clefs de voiture direction celle-ci avec Lily. Heureusement que je garde toujours les sièges auto de mes petites nièces dans le coffre, j'en sors un et l'installe sous l'oeil curieux de la petite Lily.
Sans faire d'excès de vitesse, j'arrive assez vite à l'hôpital. On arriva à l'accueil où je reconnus Garance, une amie de longue date et petite amie de mon meilleur ami.
-Bonjour Garance.
-Oh bonjour Thomas, tu vas bien ?
-Oui, enfin, plus ou moins, disons que je viens voir quelqu'un qui vient d'arriver aux urgences.
-Oh quelqu'un de ta famille ?
-Non, c'est le papa de cette petite, il a fait un malaise, monsieur O'Brien, je ne connais pas son prénom.
-Attend, je regarde, ah oui monsieur Warren O'Brien, je ne sais pas si vous pourriez entrer, mais il est dans la chambre 324.
Alors, il s'appelle Warren, ce prénom lui va à ravir.
-Okay merci Garance, je te laisse. On va aller voir si c'est tout de même possible.
-De rien au plaisir Thomas, passe à la maison quand t'aura le temps.
J'acquiesce et part en direction du troisième étage accompagner de Lily qui tenait fermement son doudou.
-Dit Monsieur Thomas, la gentille madame s'est ton amoureuse ?
-Alors princesse de un, je n'ai pas d'amoureuse, Garance est l'amoureuse de mon meilleur copain et de deux tu peux m'appeler juste Thomas.
-Et je peux t'appeler Toto ?
-Si tu veux princesse.
Devant la porte, on toque à celle-ci et on entend un faible entrer. La petite s'engouffre sans un mot et part en direction de son papa qui est réveillé. Ces retrouvailles me font chaud au coeur. Mais je remarque sur son visage d'énormes cernes et son teint est presque cadavérique. C'est préoccupant.
-Bonjour, vous allez mieux ? Tentè-je Quand il prend le temps de me regarder, il parut confus.
-Oh euh désoler, euh oui, je vais bien hum excusez-moi, mais qui êtes-vous ?
-Je suis Thomas Lambert, votre voisin. C'est moi qui ai appelé les urgences et qui ai fait les gestes de premier secours.
-Oh, je suis désolé. J'ai dû vous avoir fait perdre de votre temps. Mais merci d'avoir veillé sur Lily.
Son regard vert perdu un peu d'éclat. Il se tourne vers sa fille et lui fit un sourire rassurant.
-Il n'y a pas de quoi, sinon les médecins vous on dit quoi ?
-Euh et bien Ils disent que j'ai fait un malaise vagal et que je devais prendre du repos.
-Okay alors rien de bien grave, vous devriez rentrer ce soir, je suppose. Au fait si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésité pas à venir taper à ma porte.
-Merci, c'est gentil... Dans un moment de flottement, il parut incertain mordant un peu sa lèvre inférieure et reprit. Dites ça vous dérangerait si vous nous rameniez ?
Je pris mon sourire rassurant, celui que je faisais à tous mes jeunes patients. Non pas que je considère Warren comme un enfant, mais son attitude me fait me rappeler mon enfance.
-Non pas de problème Warren, je vous ramènerai après le passage du médecin. Je pense que je vais vous laisser un peu, le temps d'aller me chercher un café. Vous voulez que je vous ramène quelques choses ?
-Non pas la peine, merci, c'est gentil.
-Okay, princesse si tu as faim, il a des sandwichs dans le sac, serre-toi.
Je sortis de la chambre me dirigeant vers la cafétéria. Je sais très bien où elle se trouve vue que j'ai fait un stage ici il y a quelques années. Me posant à l'une des tables vide, je repense. Comment une journée des plus banale à peu tourner ainsi !
-Oh, mais qui voilà, ce ne serait pas notre chère petite tête brune assis à cette table.
J'aurais pu reconnaître ce timbre de voix entre mille. C'est mon meilleur ami qui vient de parler.
-Salut Enzo, c'est ta pause ?
-Ouaip, alors qu'est-ce que tu fiches ici ?
-J'ai fait ma bonne action de la journée, j'ai sauvé mon voisin. Un malaise vagal d'après ce que lui a dit les médecins il y a une heure. Actuellement, il est avec sa fille, je l'ai ramené.
-Oh monsieur O'Brien non ? Quand il s'est réveillé, il nous a fait une crise de panique et on a dû lui donner des calmants. Quand il était dans le coltard il nous a raconté qu'il n'avait que sa fille. Vu son état, je suspecte un cas de surmenage.
Je reste interdit vu l'aveu qu'il vient de me faire, je ne suis pas censé savoir tout ça. Énervé, les sourcils froncés, je lui fais savoir que ça ne me plaît pas du tout.
-Pourquoi tu me racontes tout ça ! Tu en fais quoi du secret médical ?
-Je te le dis parce que t'es médecin et accessoirement son voisin et puis d'après ce que j'ai compris, il a que sa fille pour veille sur lui. Alors si un voisin aussi sexy que toi prenait soin de lui, je suis sûr qu'il ne serait pas contre.
-ouais, soupirais-je enfin non mais ça ne va pas de dire des trucs comme ça ! Le rouge aux joues
-t'es en kiff sur lui pas vrai ? Il joue avec ses sourcils me montrant qu'il avait en partie raison. Et une petite partie de moi approuvé.
-d'où tu insinues ça ? Jouons à celui qui n'avait rien comprit.
Enzo me connaît beaucoup trop bien alors il ne faut pas qu'il comprenne que j'avais compris qu'il avait raison. Sinon je suis fichu.
-Parce que je te connais par coeur tête brune, on est pote depuis le collège et on a fait toutes nos études ensemble. Enfin bref, je sais que c'est ton genre d'homme et une partie de toi pense toujours à ce que te rabâche ta mère. Marié et avec enfant avant trente ans. Ce type, c'est ton ticket gagnant.
-Alors non ! Je vais l'utiliser juste pour satisfaire ma mère. Je ne veux pas devenir comme Lui, je suis bien trop romantique pour faire ça.
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Le Voisin d'en face [MxM]
Storie d'amoreThomas Lambert, jeune médecin généraliste de 29 ans et encore dans le placard pour ses parents, prend conscience que sa vie sentimental est un trou béant depuis bientôt quatre ans. Entre les remarques incessante de sa mère et son éternelle "marier e...