C'est bizarre tu sais,
Revenir à ces soirées.
Où on écoute de la musique,
Dans le silence de la chambre où
On se ressource et écoute les étoiles,
Où on ferme les yeux en attendant une accalmie.Les mêmes titres reviennent et je ne sais pas pourquoi,
Flash
Flash d'une soirée où,
Tout était noir derrière nous, où on avançait en pensant que tout irait bien.
Flash
Flash de ta tentative de suicide, de tes fleurs le lendemain, de tes larmes, de nos mains tremblantes.
Flash
Flash des disputes, de ce bout de lit que j'ai bien failli arracher
De ces bouts de peau en lambeau
Du sang qui coule et surtout,
Du sel séché au coin de mes yeux.
Flash
Flash de l'écume, ne pars pas. Ne pars pas. Le bord de la piscine. Ma tête qui claque.
Flash
Flash de ma mère inquiète, de ma mère en pleurs. À cause de toi. Encore une fois.
Flash de cette chanson que tu aimais écouter, que tu adorais puisque, sans doute elle parlait de toi, de tes souffrances, de tes colères.
Flash de nos disputes, de tes reproches qui rebondissent sur ma peau et sur mon cœur.Je ne sais pas pourquoi. Mais ça me semble maintenant si... puéril et insignifiant. Parce que ma rancoeur et ma rage s'est écrasée dans les gouttes de la tempête.
Et puis... ses foulards colorés qui flottent dans le vent, qui sentent la brise, qui sentent l'été. Un souvenir qui je pense ne s'effacera même pas avec le temps. De là où elle est je sais qu'elle me porte, qu'elle est fière de moi. Parce que. Je me suis levé.
Parce que j'ai regardé le ciel en priant de t'oublier. D'avancer, de pouvoir un jour cicatriser tout ça avec autre choses que des bandes Velpeau, du merchurochrome et des pilules. Parce que je me soigne au goût de l'espoir. Au goût du soleil, de doigts qui s'entremêlent, de musiques poussées trop fortes, de repas qu'on bataille pour manger, même si c'est un pour deux. De rencontres au bout du trottoir, de vrai, de scènes de théâtre, de chansons qui calment nos maux, à elle qui me pousse vers les astres même si on a définitivement l'air de deux asociaux.
À lui qui m'écoute, et me parle des planètes,
À elle qui m'appelle tous les soirs même si elle ne tient plus,
À ellui qui a toujours le mot pour me décrocher un sourire,
À elle qui a peur et qui traverse le blizzard des rêves,
À toi qui va bientôt rentrer de l'hp, je suis fier de toi, tu as fait le plus gros du chemin, on y arrivera,
À elle qui se questionne et grandit, m'énerve parfois, je t'aime,
À toi qui pleure souvent pour tes démons du passé, je suis là, je le tuerai si il le faut.
Et à toi qui m'aime et me soutient, merci. Merci d'être là. Puisque.
Je me guéris avec des paroles de Fauve, des dessins d'Aélnaute, ses messages entre 3 et 5h du matin, ses vocaux doux qui me font tenir, son désir de me voir pour la première fois en chair et en os, ses cigarettes partagées entre deux déprimes, nos parcours vers l'opération, nos batailles contre la dépression, contre l'oppression, contre l'anxiété, la déréalisation, les psys débiles, les parents chiants, les crises de nerfs, les colères, le mur pété en deux, la maison qui se fissure, ma tête qui se fracture, ma gorge qui hurle, mes idéaux qui tremblent, ma confusion par rapport à moi-même, mes traumas à la con, le deuil que j'arrive pas à faire, les insécurités sournoises, la peur de l'abandon, la jalousie dévastatrice, ma rancune.Je m'attache aux saphirs, aux papillons, au signe inégal, à la balançoire.
Promis.
On s'en sortira.
J'ai pas renoncé.
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Pensées Bancales (RB)
NezařaditelnéRecueil d'écrits en désordre, emmêlés dans tous les sens, pensées furtives, angoissantes, heureuses ou futiles. Juste un fourre-tout de ce qui me passe par la tête, moyen de faire le tri dans ce bordel là-haut.