Pensées Bancales (RB)

shooting stars

Avant que t'arrives c'était genre tout feu tout flamme,
C'était un peu comme un mauvais mélodrame,
Et puis t'es arrivée,
Avec tes explosifs, tes yeux noisette et tes fusées,
Ça fait longtemps tu sais,
Longtemps que je t'attendais,
Sans que tu le saches forcément.

J'te promets qu'on mettra pas longtemps avant de reprendre la route,
De revoir le périph' défiler à 120 à l'heure,
Avec une musique saturée,
Un souffle léger de bonheur.
Puisque l'espoir est propulsé dans les moteurs,
J'ai l'impression de me réveiller, de vivre vraiment,
Ce que je devais vivre depuis ptet des années.

Et c'est dingue de juste plonger dans ton regard et de là observer,
Toutes les étoiles du ciel,
Et aussi,
Les anneaux de Saturne, qui pourtant,
Sont difficiles à observer
faut avoir de la chance, oui,
De la chance alors de cette même manière je ne crois pas au hasard,
Comme ce soir,
Où j'ai esssayé de compter le nombre d'étoiles filantes,
Qui traversaient le ciel à toute allure,
J'me suis demandé même si, on pouvait pas aller aussi vite que les comètes,
Juste au volant de ta voiture,
Juste par la pensée.

Cette nuit je rêve éveillé, 
L'orage d'hier s'éteint enfin,
Ça faisait si longtemps que j'espérais l'accalmie,
Et elle est là et bien là, au creux de mon cou, dans tes sourires,
Dans tous tes souffles, et tes caresses,
J'voudrais que jamais ça ne cesse
ce moment, où la tête dans l'herbe
L'esprit embrumé
Le cœur aussi léger
Que les nuages de coton qui passent au-dessus de nos têtes,
J'espère secrètement
Dans le fond de mon cœur en silence,
Qu'on a fait ce même vœu après que l'étoile file
Dans l'immensité de l'univers,
De ne jamais se quitter, non
De toujours s'aimer,
Jme dis que ce serait pas mal.
Même si c'est pas banal.
Même si ton âge est largement plus avancé que le mien,
Même si tu repartiras bientôt loin...

Jveux essayer, j'ai plus rien à perdre.
J'ai envie
Et plus que jamais depuis trois ans
De replonger dans la valse de l'existence
Dans tes rêves d'avoir un jour un enfant
Une maison, des tas de gens aimants,
De road trip au bout du monde,
De pensées vagabondes
De Converse mal chaussées
De bibliothèques démesurées...
Et t'écouter, toute la nuit en espérant
Que celle-ci ne se finisse jamais,
Pour apprendre tes histoires passionantes
De tracteurs qui dévalent les pentes,
D'incendies, d'infiltrations, de fugues, d'amours et de désobéissance
Pour sublimer l'existence.

Et dans le fond de mon cœur bien caché au moment où la quinzième étoile passe,
Et où le froid commence à m'envelopper,
Je fais le vœu que tout ça se réalise
Et ne s'arrête jamais.