Izuku Midoryia était un enfant sans alter, mais avec de l'ambition. Malgré ça, ses jours étaient sombres, du à son harcèlement par Katsuki et d'autres élèves. Après sa rencontre avec le numéro 1, n'ayant plus goût de la vie, il va quitter son humani...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Ou est-ce que je suis ? Je ne vois que du noir autour de moi. Je suis au paradis ? Alors, pourquoi j'ai mal au crâne si je suis mort ? Je suis confus, mais j'entends une voix autour de moi.
-T'as fait une sacrée chute.
La voix est calme, mais trop aiguë pour être celle d'All Might. Eh bien ! Qui dois-je alors remercie de ne pas m'avoir laissé crever ? Je tente d'ouvrir les yeux pour savoir, mais je n'y arrive pas.
-Doucement, tu as le lobe frontal et les paupières abîmées. Rien de grave, mais je te précipite pas. Tu vas juste garder un légère cicatrice au niveau de l'œil.
J'entends la personne qui s'adresse à moi prendre un drap et éponger le sang avant de me faire un noeud sur la blessure.
-C'est un miracle que les buissons aient amortis ta chute. Ou alors c'est pas de chance pour toi. A toi de voir. -Je devrais savoir qui m'adresse la parole avant de déterminer. -Ah, tu parles ! Parfait. -Vous êtes qui ? -Quelqu'un de pas spécialement bavard. -Pourquoi m'avoir sauvé ? -J'ai beau être discret, je n'allais pas te laisser crever. -Vous auriez mieux du. C'est pas pour rien que j'ai tenté de mettre fin à mes jours. - On ne sait jamais qui on rencontre. -Et vous, vous êtes dans quel camp ? -Je suis l'opposé de la société. -Oh, tant mieux.
Je sens la douleur se contracter. Je tente de ouvrir les yeux. Devant moi se tient un homme a peine majeur qui a les cheveux blancs décrépis, des rides et un sourire vide. Pourquoi ce clochard a-il sauve quelqu'un comme moi ? -Je vais avoir besoin de toi. -Vous ne me connaissez même pas. Je pourrais très bien être un héros, un civil... quelqu'un qui prend part à la société. -Mais tu ne l'es pas.
Je ne le suis plus.
-Mon nom est Tomura Shigaraki. Je suis un Villain de l'alliance des supers-vilains. -Ravi de vous rencontrer, mais ça ne m'avance pas plus sur la situation. -J'aimerais te présenter quelqu'un.
Un homme en noir approche dans la pièce. Il porte une sorte de combinaison au niveau du visage. Cet homme est ma foi bien habillé pour un vilain.
-Bonjour, Izuku Midoryia. Mon nom est All For One. Je suis le chef de l'alliance des supers-vilains. -Pourquoi vous me dites ça ? -J'aimerais te proposer de t'allier à nous pour mener une attaque contre le lycée super-héroïque Yuei. Si tu acceptes, je pourrais te donner un alter.
Lui, me donner un alter ? Et pourquoi cela ?
-Pourquoi être si attentionné avec moi ? -Mon maître All For One a fait la même chose pour moi à l'époque. -Et qu'est-ce qui vous dit que je je vais pas aller vous balancer à la police dans deux secondes ? -J'ai un alter de télépathie et de mensonge, et je sais que tu es honnête.
C'est déroutant. J'aime leur vision de la société, leur façon de le parler : ils me considèrent d'égal à égal, contrairement à All Might. Leur proposition est pour moi particulièrement intéressante, mais je ne peux accepter. Ma mère m'attend sûrement encore à la maison, et je ne peux la laisser.
-Je regrette. Je vous soutiens de tout mon cœur pour commettre votre attaque contre ces apprentis héros, mais j'ai ma famille. Je ne reviendrai que si ma décision change. -Tu reviendras, crois-moi.
Charmant, ces vilains. Je n'aurais jamais pensé dire ça avant avoir sauté, mais maintenant, je trouve qu'ils ont une part de justesse. Maintenant que l'ordre des héros n'est dirigé que par les alters et la motivation du salaire, malgré le fait qu'ils soient bizarres, je les trouve sympa.
Je continue de marcher en direction de ma maison, comme si je rentrais d'un cours classique. Que j'allais annoncer à ma mère que tout s'était bien passé, que je m'entendais bien avec mes camarades, que Katchan était gentil avec moi. Haha. C'est drôle quand j'y repense. Rien qu'aligner les mots « Katchan » et « gentil » créent un tissu de mensonge indéchiffrable. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis mon « envol » qui a loupé. Et qu'est-ce que j'allais faire maintenant ? En arrivant devant mon appartement, je compose le code pin et rentre à l'intérieur. Je prends l'ascenseur, et arrive à mon étage. Tout est normal. En m'approchant de la porte, j'entends une voix grave parler à quelqu'un d'autre. Cette voix, c'est celle de Katsuki. Qu'est-ce qu'il fait chez moi ? Je pose mon oreille sur la porte et écoute attentivement. Il parle avec un ton lourd, et chargé d'émotions. -Bonjour Madame Midoryia. - Katchan ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Est-ce que Izuku va bien ?
J'entends Bakugo souffler. Les mots ont l'air de peser dans sa bouche et sont tellement lourds qu'il n'arrive pas à les sortir. Les battements de mon cœur à moi restent indifférents. -Il... il a sauté du toit, madame Midoryia. On n'a pas retrouvé son corps, juste une flaque de sang. -... -Madame Midoryia...
Alors je suis mort... officiellement. Ça me fait une belle jambe. Plus rien ne me rattache à ma vie d'avant. Le Deku timide que j'étais avant est donc bel et bien mort dans la chute avec moi. Une longue chute. Je ne suis plus qu'une carcasse vide.
Vide, mais heureuse. Heureuse, car je suis débarrassé à tout jamais de ce connard de Bakugo !
Il peut aller crever, je suis débarrassé du poids qui pesait sur mes épaules a cause de lui ! Désormais, je ne suis qu'un fantôme. Mais au moins, je suis libre. La même pour All Might ! Tous ces imbéciles qui se disaient « héros » pour sauver des vies ont fini par détruire la mienne. Mais ce n'est pas plus mal, car pour moi, c'est une renaissance.
Je rentre dans le vieux bar ou j'avais trouvé Shigaraki. Il m'attend, en compagnie d'un autre personnage, une sorte de fumée violette vivante.
-Je savais que tu reviendrais, Midoryia. -S'il te plaît, ne m'appelles plus comme ça. Appelle-moi plutôt Deku.
-Ou en est ta « famille » ?
-Elle est morte, avec moi.
A SUIVRE...
Bonjour ! J'espère que ce chapitre vous a plu ! Je prends toujours autant de plaisir à écrire cette histoire, mais faites gaffe, car elle reste assez triste et flippante. Les âmes sensibles peuvent s'arrêter maintenant, si elles le veulent, car à choisir entre écrire des chapitres tout publics ou entrer dans du très sombre pour respecter l'AU de VilainDeku, je prendrais la deuxième option.
