Izuku Midoryia était un enfant sans alter, mais avec de l'ambition. Malgré ça, ses jours étaient sombres, du à son harcèlement par Katsuki et d'autres élèves. Après sa rencontre avec le numéro 1, n'ayant plus goût de la vie, il va quitter son humani...
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Bonjour à tous !
Juste pour vous dire que une ost est dispo pour écouter avec l'histoire (en haut de chaque chapitre). Profitez bien^^
-C'est quoi ton ambition à toi, Deku ? -Mon... ambition ?
Très bonne question, Shigaraki. Je peux prendre la question sous plusieurs angles de vues : qu'est-ce qui me pousse à agir comme ça ? Ma détermination est elle une raison ? Cette question n'a de sens que pour son sens secret : qui suis-je réellement ?
Il y a un ou deux mois, je n'aurais pas su répondre. J'aurais dit que mon rêve était de vivre dans l'ombre d'un gamin arrogant et turbulent. Au final, je suis pas plus mal maintenant.
-Je dirais que c'est une vengeance. -Ah ? Contre qui ? -La société.
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-Maître ? -C'est à propos de ton nouvel alter ? Ne t'inquiète pas, je te l'offrirais en temps et en heure. -Je n'en demandais pas tant !
J'ouvre la porte du bar, regarde une derrière fois pour vérifier si mon costard et la cravate sont bien mis, prend mon couteau de poche, puis sort dans la rue.
-Tu vas ou Deku ? -Tuer les monstres.
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-Mais Izuku, tu sais bien que ça n'existe pas les monstres ! -Mais Maman, il y en a un sous mon lit !
Je regarde Maman jeter un coup d'œil, d'un air patient. Elle remonte sa tête et m'adresse un sourire réconfortant comme à son habitude.
-Mon petit Izuku, j'ai chassé tous les monstres de sous ton lit ! -T'es super forte Maman ! - Et puis, tu as All Might pour te protéger ! Il va veiller sur toi. -*baille -Allez, couche-toi mon petit héros. -Bonne nuit Maman !
Elle m'embrasse sur le front comme à son habitude et s'en va. Puis elle me laisse seul, dans le noir. Je revois le monstre, mais cette fois, il n'est plus sous mon lit. Il ressemble à un humain, avec un costume de super-héros, un sourire éclatant et des beaux cheveux blonds. Il m'observe, dans le noir. Il me donne la gerbe. On dirait qu'à tout moment, il peut me sauter dessus. Je retourne sous le lit, prend mon oreiller et m'y installe. Il n'y a rien, que du noir. Et c'est tellement mieux.
———
Je m'approche d'une petite avenue sombre. J'y croise un homme a première vue riche, bien fringué avec sa veste noire et ses bottes cirées. Un politicien, à coup sûr. En me voyant, J'aperçois sur son visage une réaction semblable à la peur. Normal, après tout ! Je suis distingué, avec un couteau dans ma poche, au beau milieu d'une impasse. Mon sourire atypique revient, je me lèche les babilles à l'idée de le voir a les pieds. Je tends mon couteau dans sa direction, l'empêchant ainsi de rejoindre la rue commerçante.
-Bonsoir Monsieur ! -Ecoute petit, je ne te veux pas de mal. Je te donnerai ce que tu veux, mais range ce couteau et laisse-moi partir. -Vous êtes bien Monsieur Naomasa ? -Comment tu connais mon prénom ? -Je savais que vous faisiez partie de la police. Sur ce coup, je suis fier de moi ! Un scélérat comme vous, ça ne se reconnaît pas au premier coup d'œil !
Je me mets à rigoler nerveusement. La situation est si comique ! Quel abruti, ce flic !
-Qu'est-ce qui vous fait rire ? -C'est vous qui arrêtez les criminels dans notre genre pour garder un "équilibre" dans la justice, alors que vous la persécutez ! N'est-ce pas ironique ?
Encore ce rire systématique. Il est si mignon à voir, avec ses petits yeux hurlants de désespoir et son expression faciale de terreur.
-Je l'aimais pourtant celle-là ! Elle était bien trouvée, comme citation ! -... -Ha ha ha ha... vous saviez qu'à l'époque, avant les héros, j'adorais la police ? Ils aidaient les civils mais ne prenaient jamais de risques, contrairement aux héros. Mais malgré ça, ça ne changeait pas grand-chose : les faibles restaient faibles et mouraient, les héros ne faisaient rien et gagnaient leur vies.
Je lui caresse le cou avec le bout de ma lame froide.
-C'est comme toi qui espère partir d'ici vivant. -écoute, petit... Je t'en supplie, ne me tue pas ! Je... je tiens à la Vie. -Moi j'ai perdu la mienne.
Hop ! Un petit coup et mon costard reçoit une giclée de sang sur tout la longueur. Mais bon, pour voir la gorge sectionnée du policier laisser jaillir le sang, cela reste un beau spectacle.
-Je t'amène bientôt All Might, dans l'autre-monde.
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-Tu étais passé ou, Deku ? -J'étais parti me faire un nom de vilain. -le Maitre et le docteur Ujiko t'attendent pour la transmission d'alters. -Dis-leur que j'arrive. En attendant, dis-moi si on parle d'un crime sur les chaines de télé.
Je marche en direction de la salle de laboratoire. Mes pas sont lourds. En arrivant au niveau d'une expérimentation nommée "Nine", le Maitre vient poser sa main sur mon épaule.
-C'est un prototype. J'espère qu'on l'aura fini pour l'attaque du SCA, mais j'en doute. -Et moi, quel va être mon rôle dans cette histoire ? -Je vais te passer un alter très important. Il te permettra de produire des flammes violettes autour de ton corps et de t'en servir. -Vous pouvez me donner n'importe quoi, tant que c'est utile. -Bien. Alors, Izuku Midoryia, ça te fait quoi de te dire que tu vas renverser la société dans quelques jours ? -Maitre, comment vous connaissez mon nom ?
Ca ne m'étonne pas du Maitre, ce genre de cachotteries.
-J'en sais bien plus que tu ne le penses. -... Eh bien, je dirais que je trépigne d'impatiente.
Le Maitre rigole d'un air sombre. Son rire est agréable et sincère. Je sens qu'à travers ce qu'il me demande, il ne veut pas juste me poser de bêtes questions. Il s'intéresse vraiment à mon cas, à ce que je suis, mais pas à ce que j'étais. C'en est presque irréaliste, mon sang séché sur mes vêtements tachés ne l'inquiète même pas !
-C'est exactement ce que j'attendais. maintenant, je vais te reposer la question de ce matin : Quel est ton ambition ?
