Faire un bond dans le futur...n'est-ce pas excitant ? Jeter un coup d'œil au futur de notre société, du monde entier, puis revenir à son époque et ainsi retrouver sa famille et ses amis ? Dans ces conditions, aucun problème pour le faire n'est-ce pa...
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— Eh, où tu vas, Hayashi ?!
— Denki. J'vais voir comment il va...
— Mais on s'en fout, on n'a pas encore décidé de notre sujet ! s'énerva Shinso.
— On aura tout le temps plus tard !
— Fais chier, arrêtez de gueuler ! hurla Katsuki.
— Dixit celui qui gueule, lança Rinn d'un mauvais regard en sa direction.
— Moi, je gueule si j'en ai envie ! Vous, vous me cassez fortement les couilles, là, vous avez rien à foutre ici donc cassez vous !
— Je t'ai déjà dit que j'étais en droit de m'asseoir ici, c'est pas toi qui vas me faire bouger, répéta Shinso en mordant dans sa banane en guise de dessert.
Katsuki rit nerveusement en murmurant mille et une insultes, se craqua les doigts et s'apprêtait à envoyer une explosion dans la gueule de Shinso et de l'innocente Rinn, mais Eijiro l'en empêcha rapidement.
— Les gars, moi en tout cas, je vais voir comment va Denki, déclara Mina, étrangement calme.
— Attends, je viens ! s'exclama la sans-alter.
— Il nous reste encore du temps, ce serait préférable de trouver le sujet de notre exposé pendant ce temps-là. Ton pote, tu le verras plus tard.
— Non, je veux le voir maintenant. C'est bon, on a plein de temps devant nous, Shinso ! Je te voyais pas aussi...
— Termine pas ta phrase, connasse.
Elle ricana et continua:
— On s'échangera nos numéros tout à l'heure, comme ça, on pourra parler même en dehors du lycée ! Et si tu veux, tu n'auras qu'à venir à la soirée qu'on organise samedi ! Et entre temps, tu pourras venir chez moi !
Elle espérait qu'il dise non.
— J'ai une tête à aller en soirée, moi ?
NON. ALORS RESTE CHEZ TOI.
— Non...mais moi non plus, et pourtant !
— T'as clairement une tête de fêtarde.
— Ah bon..? elle se retourna vers Katsuki et Eijiro puis pointa son propre visage du doigt, J'ai une tête de fêtarde ?
Elle ne put recevoir de réponses car le blond s'apprêtait à lui arracher le visage et Eijiro était trop occupé à le retenir. Alors, elle se retourna vers Mina et reposa sa question. Cette dernière rit, exaspérée.
Mais elle n'avait toujours pas de réponse. Elle supposait qu'ils pensaient que c'était une question rhétorique...
— Bref, je verrais pour votre soirée. Mais si je viens, t'auras même pas le temps de t'amuser, Hayashi. On bossera. Même si ça doit être dans les toilettes pour avoir un peu de calme.
