Faire un bond dans le futur...n'est-ce pas excitant ? Jeter un coup d'œil au futur de notre société, du monde entier, puis revenir à son époque et ainsi retrouver sa famille et ses amis ? Dans ces conditions, aucun problème pour le faire n'est-ce pa...
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— Écoutez, on est vraiment, vraiment désolés. On ne peut pas vous payer parce qu'on a perdu notre argent en route, la jeune fille fusilla du regard Denki qui regarda autre part en sifflant. J'attends l'arrivée de ma tutrice pour lui demander de payer à notre place. Elle le fera !
— Et pendant ce temps-là, vous, vous allez profiter du festival tranquillement ? rit le gérant du stand de yakitori, faisant frissonner nos deux adolescents.
— O-Oui ? dit Denki, bêtement.
Rinn lui donna un coup dans les côtes afin de le faire taire tandis que le gérant explosa d'un rire terrifiant.
— Les p'tites racailles dans votre genre, je les crois pas. Vous allez travailler pour moi, déclara-t-il au grand damne de la brune.
— On est mineurs, monsieur ! s'écria le blond comme si ça allait changer quoi que ce soit à la décision du gérant.
— Vous êtes au lycée, en plus. De mon temps, les voleurs, on leur coupait les mains ! J'vais vous éduquer, moi !
Sur quel genre de vendeur de Yakitori ils étaient tombés, sérieusement ?
— Montre leur, tonton ! approuva Boule à Z derrière eux.
— Je vous relâcherai quand ta tutrice arrivera et que je lui aurai touché deux mots. Maintenant, allez me décharger les caisses qu'il y a dans le camion, ordonna-t-il en les menaçant avec une spatule. Gin, donne-leur les clés.
— Et s'ils volaient le camion, tonton ?!
— Je les poursuivrai jusqu'à leur mort.
Mais il est complètement taré. Pourquoi je tombe toujours sur des gens tarés ?!
Denki hocha vivement la tête et se dirigea vers le parking.
— Et comment tu comptes l'ouvrir, hein ? Demandez les clés, au moins ! Tenez ! il lança les clés à Rinn qui les attrapa avec facilité, Jolis réflexes, gamine.
Elle grommela un simple "merci" puis s'éloigna avec son acolyte.
— Vous demandez pas non plus à quoi ressemble le camion ? cria-t-il avec son insupportable rire, Vous êtes têtus, dis donc ! Le camion tout à droite du parking ! Le rouge !
— "Vous demandez pas non plus à quoi ressemble le camion ? Vous êtes têtus dis donc ! ", l'imita Rinn avec une grimace, Connard.
— Rinn ! rappela à l'ordre le blond.
— Il nous provoque !
— Comme on dit, il se racla la gorge, « La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe ».
