Faire un bond dans le futur...n'est-ce pas excitant ? Jeter un coup d'œil au futur de notre société, du monde entier, puis revenir à son époque et ainsi retrouver sa famille et ses amis ? Dans ces conditions, aucun problème pour le faire n'est-ce pa...
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Il était 14h30 et Rinn avait une heure de trou en l'absence de son prof d'svt. Les élèves avaient le choix de rester dans la classe ou d'aller autre part. Évidemment, elle saisit l'occasion de s'en aller, ainsi, elle atterrit dans un des nombreux jardins de Yuei.
Bon, ce n'était pas particulièrement beau. C'était surtout reposant. En été, le jardin devait sûrement être magnifique mais sûrement pas en plein hiver.
En temps normal, chaque hiver, il neigeait à Musutafu, mais pas celui-ci.
Peut-être que le climat a été déréglé avec le temps. J'ai quand même sauté plusieurs centaines d'années...
Rinn enfonça un peu plus son nez dans son écharpe et continua sa petite promenade.
Au loin, elle aperçut une tête blonde avec un éclair horizontal noir sur la frange. Rinn sourit en reconnaissant Denki assis seul sur un banc.
Elle le rejoignit tranquillement et s'assit à ses côtés. Le blond ne l'avait même pas remarquée, il se contentait de regarder le sol, les mains dans les poches de sa doudoune jaune.
— Le jaune, c'est ta couleur fétiche ou quoi ? gloussa Rinn.
Il ne lui répondit même pas. Elle fronça les sourcils, pourquoi l'ignorait-il ? Ce n'était pas son style. Plutôt celui de Katsuki.
— Denki ?
Aucune réaction. Elle le poussa avec son épaule, ne se voyant pas sortir ses mains de leur poches, mais toujours aucune réaction.
— Hé hoo! Kaminari Denki !
Il sursauta et releva enfin sa tête vers elle. Pendant une seconde, il lui sembla voir des larmes au coin de ses yeux. Inquiète, elle se résolut à sortir sa main de sa poche et la posa sur l'épaule de son ami.
— Denki...-
— J'vais bien, répondit-il sans même lui laisser le temps de poser sa question.
Elle fronça vivement les sourcils.
— Euh, permets-moi fortement d'en douter, mon chou. Qu'est-ce que tu fais là seul ?
— J'avais juste besoin d'air...toi, qu'est-ce que tu fais là ? enchaîna-t-il rapidement afin de changer la tournure de la discussion.
— Ça va faire cinq minutes que je suis assise à côté de toi. Tu dormais les yeux ouverts ou quoi ?