Faire un bond dans le futur...n'est-ce pas excitant ? Jeter un coup d'œil au futur de notre société, du monde entier, puis revenir à son époque et ainsi retrouver sa famille et ses amis ? Dans ces conditions, aucun problème pour le faire n'est-ce pa...
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— Quoi ? répondit Shota d'un ton agacé.
La blonde retint de lui hurler dessus après l'attente téléphonique qu'elle avait du subir.
— Salut, je m'appelle Misa, meilleure amie de Yuna. J'imagine qu'elle t'a déjà parlé de moi.
— Non.
Misa écarquilla les yeux et foudroya Yuna du regard. Cette dernière secoua la tête de gauche à droite pour lui faire comprendre qu'il mentait. Évidemment qu'elle lui avait déjà parlé de Misa ! Soit il n'écoutait jamais ce que la rose lui disait, soit il faisait exprès.
— Ok...bon-
— J'ai pas le temps pour vos gamineries, dit-il de sa voix platonique, Elle s'est bien foutue de ma gueule, c'est génial, j'suis occupé maintenant donc je raccroche.
— Elle a accouché ! s'empressa de hurler Misa alors qu'elle sentait la fin de l'appel.
Shota resta silencieux une bonne minute, ne comprenant rien à rien, Misa continua:
— Ça va te paraître fou mais Yuna a accouché de tes gosses hier. Des jumeaux. Elle a fait ça seule, et maintenant, elle a bien besoin de toi. Je ne te connais pas mais si Yuna t'as choisi, c'est que t'es pas un salaud comme type. Je ne me mêlerai pas de ce qu'il se passe entre vous deux, mais...viens voir tes enfants.
Il resta silencieux un long moment.
Trop long moment.
Yuna avait l'impression que ses entrailles se tordaient à cause du stress.
— Quel hôpital ?
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Rinn était toujours plongée dans son sommeil lorsque la porte de la chambre s'ouvrit en fracas. La jeune fille sursauta en voyant le professeur principal de la seconde A dans l'encadrement de la porte. Ce dernier soupira en se rendant compte qu'il avait mis trop de force, il était...stressé. Il avait du mal à se rendre compte de la situation.
Il perdait complètement ses moyens, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Mais là...il n'arrivait à garder le contrôle de lui-même. On lui avait quand même annoncé qu'il était père !
Rinn regarda le professeur avancer tranquillement vers les berceaux. Il a même pas l'air un peu surpris ! Son visage était même plus refermé qu'à l'accoutumée.
Mais Yuna, elle, voyait qu'il n'était pas dans son état normal. Elle était là seule à le voir car c'était aussi la seule à le connaître aussi bien.
En découvrant les visages de ses enfants, celui du père se déforma par la surprise, la tendresse, et toujours autant d'incompréhension.
— Comment ils s'appellent ? dit-il froidement sans réussir à calmer son ton.
