Kuroko No Basket : L'ombre de la Génération Miracle

Chapitre 6 : Lettre du passé

Kuroko était dans son appartement où il vivait seul puisque sa mère passait la majeure partie de son temps à l'étranger pour le travail mais elle prenait souvent des nouvelles de son fils et elle savait que des gens faisaient attention à lui pendant son absence.

Il était dans sa chambre avec entre les mains 6 lettres, chacune destiné à un membre de la Génération Miracle et à Momoï. Il les avait écrites à l'époque où il a pris la décision de partir et de se séparer d'eux après la finale du tournoi inter collège. Il ne leur avait jamais donné. Avec nostalgie, il les avait gardés pendant tout ce temps et en se disant que c'était trop tard, il les ouvrit et les relus. Il commença avec celle de son ancien pivot.

Murasakibara,

Ton talent n'a pas d'égal. C'est dommage que tu méprises tant ce sport qui nous a tous réuni. Mais comme les autres ton talent a explosé et tu trouvais encore moins d'intérêt à venir t'entraîner. En dehors du terrain, toi et moi on s'entend bien. Ton côté enfantin, possessif et juvénile me manque, aujourd'hui tu es devenu plus agressif. Je sais que ce ne sont pas mes paroles qui te feront changer d'avis mais saches que j'ai été heureux de pouvoir jouer à tes côtés durant ces quatre années. Je suis désolé je ne pourrais plus te donner de bonbons en douce lors des match mais si je pars c'est pour une bonne raison et je vais vous prouver que la défaite peut avoir du bon.

KUROKO.

Le fantôme ne put retenir un sourire de nostalgie et enchaîna avec celle du shooter.

Midorima,

Même si nos manières de voir le basket diffère, tu es un joueur exceptionnel. Tu es sans doute le seul qui a su garder le plus la tête froide quand tous vos talents individuels ont explosé. Tes trois points n'ont pas d'égal et tu ne rates jamais tes tirs et pour cela tu as tout mon respect. Je sais que tu ne fais pas dans les sentiments et tu sais aussi que d'ordinaire ce n'est pas mon cas mais j'avais besoin que vous sachiez les raisons de mon départ. Tu es quelqu'un de très intelligent mais parfois même la personne la plus seine d'esprit peut être atteinte d'une furieuse envie de vaincre. Tu as fait partie de ceux-là. Je pars et je te prouverais que l'époque où nous jouions tous ensemble avec le sourire reviendra un jour.

KUROKO.

Il eût le souvenir de ces mains tremblantes quand il écrivait ces lettres, il balaya très vite ces images de ces pensées et lisait celle qui avait écrite pour la manager aux cheveux roses

Momoï,

Tu as remarqué toi aussi leur fulgurant changements de comportements depuis la progression plus que prodigieuse qu'ils ont eu. D'un côté je suis heureux pour eux, ils ont découvert leurs immenses potentielle mais d'un autre je regrette car je sais qu'on ne pourra plus jamais reformé l'équipe si soudés qu'on a été. Tu as été la meilleure des managers et je suis heureux de t'avoir comme amie. Ne m'en veux pas d'être parti, depuis le match contre Ogiwara je n'arrivais plus à les regarder jouer. J'arriverais à leur faire retrouver la passion qu'ils avaient au début. Je sais que tu vielleras sur Aomine, tu l'as toujours sorti de ces problèmes mais fais attention à toi. Merci pour tout Momoï.

KUROKO.

Il enchaîna très vite avec celle de Kise et d'Aomine, les yeux remplis d'eau.