Chapitre 23

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- 14 janvier 2020, Tony-

Je descends quatre à quatre les escaliers et me faufile dans la cuisine.

- Clara ! Flore !

Aucune réponse. Je soupire de soulagement en voyant le mot de ma fille sur le comptoir. Elle me prévient qu'elle a emmené Flore à l'école, et qu'elle part travailler juste après. Un sourire se dresse sur mes lèvres. Je prends mon téléphone et compose le numéro du directeur de l'université. J'étais censé commencer à 10 heures, mais une flemme vient se propager en moi.

- Monsieur Stark, un problème ?

Je prends une voix de malade, et tousse pour prouver que je suis malade.

- Je ne me sens vraiment pas bien... Je ne me sens pas capable de venir...

Je fais quelques pas de danse en entendant le directeur me dire qu'il me conseille de prendre ma journée, et de revenir quand je serai remis sur pied. Je raccroche en lui remerciant. Je grimpe les escaliers, et pénètre dans la chambre de Steve. Il est totalement nu, au-dessus des draps. Je n'aurai pas dû mettre trop de chauffage. Je m'allonge à ses côtés et l'embrasse dans le cou.

- Chéri... Je lui murmure à l'oreille.

Je l'entends grogner, ce qui me fait rire. Il ouvre les yeux, et se retourne vers moi. Il presse ses lèvres contre les miennes. Il se met sur le ventre, et j'ai à présent une très belle vue, sur son joli fessier.

- Il est quelle heure ?

- 8h19.

Il enfouit sa tête dans l'oreille et grogne à nouveau.

- Tu sais que je ne commence qu'à 12 heures ?

Je souris et grimpe sur son cul, pour lui masser le dos.

- Je me disais qu'on pourrait rester tout les deux...

- J'ai cours.

- Steve, tu as 18 de moyenne, putain. Tu peux bien m'accorder une journée. Et puis, j'ai appelé le directeur en lui disant que je ne pourrai pas venir parce que je suis gravement malade.

J'entends le doux rire de Steve, ce qui me fait sourire. J'ai gagné, je le sais. Il ne peut rien me refuser de toute manière. J'approfondis le massage, en remplaçant mes mains par mes lèvres. Steve cambre son dos et rigole.

- Arrête de bouger, ou je t'attache.

- Cela ne me dérangerai pas.

Il se retourne sans que je m'y attende, et il plonge son regard dans le mien. Je sens son membre assez dur contre moi, ce qui fait sourire.

- Je fais de l'effet à ce que je vois.

- Je ne t'en fais pas, peut-être ? Dit-il en levant les sourcils.

- Non.

Je me lève de son corps en pouffant de rire.

- Lève-toi.

- Attends, tu ne peux pas me laisser comme ça ?

Je sors de la chambre, en levant mon majeur. Je l'entends m'insulter, même la porte fermée. Je redescends à la cuisine pour préparer notre petit-déjeuner.

- Tu fais chier, vraiment chier. Dit Steve en s'asseyant, en caleçon sur une des planches de travail.

J'écarte ses cuisses, et il passe celle-ci autour de ma taille.

- Je sais. Mais je me connais. Je pourrai te baiser toute la journée. Et à force, tu ne vas plus pouvoir t'asseoir.

- Personnellement, cela me fait amplement.

Double jeu & amour interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant