Après tout ce temps, tu aurais pu sourire {MHA}

Je te rends visite pour t'avertir

PDV Shouta

Je me présenta a l'accueil. Un homme en blanc m'accompagna a la chambre 312, la chambre de Shinobu.

- Si vous avez besoin d'aide, appuyez sur ce bouton rouge. Un membre de l'équipe viendra lui administrer un sédatif.
- D'accord.

Je rentra dans la chambre entièrement blanche de Shinobu. Il y avait un lit, une fenêtre avec des barreaux, et elle avait droit de dessiner mais avec des feutres pour éviter d'agresser quelqu'un ou de se faire mal avec la mine de crayon.

- Shinobu.

Je pris un ton très énervé, pour lui montrer que c'était pas une visite de courtoisie. Elle se retourna et quand elle me vit, elle hurla.

- Tu es revenu pour me torturer !! Sale monstre !!
- Arrête de hurler, Shinobu.

Elle se calma et se rassit sur le lit.

- Qu'est ce que tu veux, Shouta ? Où est Hataki ? Elle est morte ??
- Non, pourquoi elle serait morte ?
- Il m'a menti !!! Il m'a menti !!! L'enfoiré !

Je l'interrogeais du regard, me disant qu'elle était de plus en plus folle au fil des années.

- Qu'as-tu fait à Hataki pour qu'elle ait aussi peur de toi ?
- C'est de toi qu'elle a peur, Shouta. Tu l'as abandonnée. Le jour ou tu es parti pour de bon, elle attendait devant la porte pendant des heures. Elle est restée 2 jours devant cette porte, car tu étais parti sans dire au revoir. Tu as laissé cette enfant, Shouta. Je m'en suis occupée pendant 15 ans. Puis elle vient se plaindre que je l'ai délaissée ?!
- Qu'est ce que tu lui as fait ?! Réponds-moi, Shinobu, qu'as-tu fait a notre enfant ?!

Elle me regardait si mal...

- Elle fait des cauchemars de toi. Elle rêve que tu la déshabilles, et que tu la frappes. Tu l'as déjà fait ?

Je redoutais au plus profond de moi la réponse, et j'espérais honnêtement que ça n'était jamais arrivé.

- Je l'ai confrontée à la réalité. Je lui ai dit qu'avec le corps qu'elle avait, personne ne viendrait la voir, car tu n'étais après moi que pour ça.
- Shinobu...
- Alors je l'ai modifiée !
- Modifiée ?

Attends... elle la frappait par jalousie sur sa propre fille ? C'était ça. Elle voulait la rendre non-attirante, pour se valoriser elle-même.

- Et alors... puisque, quoi qu'il se passait, les traces partaient, j'ai voulu faire une trace ineffaçable ! Tu ne peux pas m'en vouloir, Shouta. Tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir voulu la modifier ainsi.
- La modifier, c'est le mot que tu utilises pour « battre » ?! Bien sûr que si je t'en veux, tu as touché a ma fille !
- Depuis quand est-elle ta fille à tes yeux ?!
- Je l'ai toujours aimée, Shinobu. Je l'ai toujours aimée. Et si j'avais été moins con et égoïste, je l'aurais directement faite emménager avec moi.

Son regard se décomposa.

- Vous voulez tous me laisser seule ? Vous me détestez ??
- Tout a l'heure, tu m'as dit « il m'a menti ». Qui t'a menti ?

Elle se mit en boule sur son lit.

- Cherche, Shouta. Cherche. Un homme qui m'a dit comment se suicider.
- Quel rapport avec Hataki ?

« Où est Hataki ? Elle est morte ?? »

Je l'attrapa par son uniforme d'hospitalisée et la souleva vers moi.

- T'as voulu faire passer le meurtre de Hataki pour un suicide ! Espèce de monstre. C'est pour ça que les services sociaux t'ont attrapée. T'as essayé de buter Hataki !
- J'avais presque réussi ! Il a fallut qu'elle se rende compte que j'avais dilué un produit dans son jus de pomme. Il a fallut qu'elle s'en rende compte.