Chapitre 11 : Le retour

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Salut ! Voilà la suite de ma duologie ! Bonne lecture 📖 !

✰✰✰

Dehors, le soleil éclairait la belle place du village. Les gens étaient dehors, parlait, et les enfants jouaient. Impossible de savoir dans quelle direction aller pour retourner au château. J'allais m'approcher d'une dame lorsque sur la fontaine de la place je vis une affiche.

Avis de recherche : Mademoiselle Morgane Fletcher portée disparue depuis 1 jour.

Ma tête y était affichée et en dessous y était marqué :

Récompense de 4000 waze*.

Oh non, Arsène avait du s'inquiéter et on doit le chercher dans tout le royaume. Je courue le plus vite possible dans la ruelle la plus proche avant de reprendre mon souffle. Si je voulais passer, il fallait que je me change.

Je continua ma marche dans les ruelles sombres, lorsque je marcha sur quelque chose de petit. Je souleva mon pied, et -miracle- une pièce de 500 wase ✯s'y trouvait. Je la ramassa et continua les recherches. Il fallait maintenant trouver une friperie.

Au bout d'une heure ou deux, je vis l'enseigne d'un magasin « C'est tatie, une nouvelle friperie ! » je me dépêcha d'entrer, et referma la porte derrière moi. Il y avait des vêtements de partout, sur des cintres ou sur des étagères. Une chambre mal rangée quoi.

Une jeune dame était assise derrière de comptoir et lisait un livre. Je me chercha une tenue qui fasse « jeune fille bourgeoise ». Robe de soirée, non ; jean troué non plus ; sans manches, toujours non. Je commençais à perdre espoir lorsque je vis un pantalon large avec un sweet beige, pas très chaud.

Je donna les 500 wase que j'avais, et elle m'en rendit. J'allas dans une cabine d'essayage pour me déshabiller. Une fois les vêtements mis, je laissa robe ma déchirée dans la cabine, pensant que la dame pourrait s'en servir.

Je sortie de la boutique, et chercha quelqu'un qui pourrait l'indiquer la voie à prendre pour gagner le château. Il y avait une femme au loin qui puisait de l'eau dans un puit. Je viens à sa rencontre, et le lui demanda.

-Mais c'est pas la porte à côté jeune fille ! Vous allez tout droit et normalement vous le verrez au loin.

-Merci !

Je partie dans la direction indiqué par la vieille dame, le cœur battant. J'avais hâte de rentrer ! Mes parents devaient déjà être au courant, et devaient se ronger les sang. Il fallait à tout prix que je rentre au plus vite.

Je courrais aussi vite que possible, et lorsque le soleil déclinait à l'horizon, j'étais sortie du village. Je continua sans relâche de courir, même si mes jambes demandaient le contraire.

Le ciel était rosé, puis sombre, puis noir. Malgré le froid et l'obscurité, je continuait de marcher. À l'aurore, je décida de faire halte quelques minutes. J'apercevais depuis hier soir le palais, et il se rapprochais de plu en plus. J'étais épuisée.

Mon cœur battait la chamade, les plaies de mes bras et de mes jambes s'étaient rouvertes, et saignaient abondamment. Le sang trempait mes nouveaux vêtements, et j'avais de nouveau faim.

Je m'affala dans l'herbe glacée et m'endormis aussi rapidement que je m'étais allongée.

Je me réveilla le lendemain, le soleil était à son zénith, et je le releva avec peine. Je recommença a courir, encore et encore. La faim me tenaillait l'estomac, mais je renonça à m'arrêter dans le village que j'étais entrain de traverser pour m'acheter quelque chose.

Au prochain village, je m'arrête me promis-je. Je menais une vie bien différente de celle que j'ai eu pendant plusieurs mois. Je dormais par terre, mangeais au mieux une fois par jour, et mes vêtements étaient déchirés de partout. Mes chaussures ? Je les avaient retirés depuis longtemps déjà. Elles me faisaient mal aux pieds.

J'arriva dans un village, et m'arrêtais dans une boulangerie. Je me pris une demi-baguette avec le peu d'argent qu'il me restait, et je mangea tout en courant.

Villages après villages, le palais se rapprochais de plus en plus, et dans un ou deux jours j'arriverais en ville. Je continua sans cesse de courir, mes cheveux fourchus et emmêlés flottaient sur mon passage. Ce n'était plus de la terre battue à présent, mais du béton. Ça me faisait mal aux pieds.

Une douleur supplémentaire, génial.
Je faisait le même rituel tous les soirs, et en deux jours, j'arriva à la ville. Le pire endroit pour courir pieds nus. Mais je ne renonça pas. Je m'arrêtais à l'entrée de la ville pour me reposer. Je n'avais pas de miroir, mais je savais que j'avais des cernes vue le peu de temps que j'ai passé à dormir.

Le lendemain, je décida de passer le plus rapidement la ville pour arriver au château le plus vite possible. De rues en rues, de boulevard en boulevard, je progressais assez rapidement. Cala faisait 3 jours que je j'étais en ville, et que je n'avais pas dormis. Les gens le regardaient bizarrement, mais ils ne me reconnaissaient pas. Tant mieux.

J'étais sale, a cause de la terre des routes de campagne que j'avais dû emprunter. J'avais les pieds en sang, et surtout j'étais tellement fatiguée ! Ce soir il faudrais que je dorme, ne serais-ce que quelques heures. Le soleil déclinait déjà, et je trouva un parc. J'entra et je commença les recherches.

Pendant plusieurs heures je ne trouva rien, mais je vis au loin une serre, qui devait être bien chaude. Je m'installa sur une bâche et m'endormis aussitôt.

Je me réveilla le lendemain peu après l'aurore, et entrepris de chercher à manger. Le palais n'étant plus très loin, je pouvais me permettre de manger un bout. Il ne me restait plus que quelques wase et je demanda à la boulangère ce que je pouvais acheter avec ça.

Malheureusement, je ne pu acheter grand chose, seulement le quart d'un pain. Mais je m'en contenta, et pour moi c'était un met délicieux ! Comme d'habitude, je mangeais en courant.

Le soir, j'arriva a l'entrée du palais.
-Enfin à la maison...
Comme je n'avais pas de plan, je décida de faire la phase la plus simple. Je m'approche des gardes et leur dit :

-Bonsoir messieurs, je suis Morgane Fletcher. Laissez moi passer je vous pris.

J'en étais sure qu'unis n'allaient pas me reconnaître. Il me bouscula et dit :

-Dégage ! Arrête de te faire passer pour mademoiselle ! Va ailleurs !

-Si vous ne le croyez pas, allez le cherche le prince Arsène alors !

-Hors de question que j' appelle le prince pour une pauvre ! Maintenant fiche le camp ! De toute façon monsieur est en voyage pendant 4 semaines.

Il me poussa brusquement et je tomba au sol. Il me menaça de me faire mal si je reviens. Je m'en vais en courant, en essayant de trouver un moyen de passer...

✯✯✯

Voilà j'espère que ce chapitre vous a plu, et sinon voilà les significations des Astérix.

* 4000 wase = 1 000€

500 wase = 100 €

ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴄᴏᴜʀᴏɴɴᴇs {Eɴ ᴄᴏʀʀᴇᴄᴛɪᴏɴ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant