ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴄᴏᴜʀᴏɴɴᴇs {Eɴ ᴄᴏʀʀᴇᴄᴛɪᴏɴ}

Chapitre 6 : Chaudes larmes

Hellooooo ! Bienvenue dans un nouveau chapitre « Les Deux Couronnes » !

Bientôt un chapitre exclusif, ne vous en faites pas 😉

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Une fois à l'intérieur, je chercha une lampe à gaz ou autre me permettant de savoir où je met les pieds. Heureusement, je reconnu la forme d'une lampe torche dans le tiroir du meuble d'à côté. Une fois allumée, je pu découvrir la pièce où j'étais : un placard.

Attend quoi ? Il est énorme ce placard ! Mais je sais que c'en est un car, vu le nombre de tuniques, chemises, chaussures et pantalons, j'en déduisit que j'était tombée dans un placard pour les domestiques. Je me fraya un passage parmi tous ces vêtements, et je réussi -enfin !- l'autre porte.

Sous la porte, la lumière du couloir dépassait. Je colla mon oreille sur le bois froid et attendit. Aucun bruit, le palais avait l'air endormis. J'ouvris tout doucement la porte, jeta un coup d'oeil au couloir. Personne. Je sortis de ma cachette. Impossible de me repérer.

Je ne sais pas dans quelle aile du château je me trouvais, mais je décida de m'aventurer en espérant trouver un endroit que je connaisse. Plus de 30 minutes que je tournais en rond sans savoir où j'étais. Je commençais à avoir peur, peur d'être surprise ici, dans une aile que je ne connaissais pas l'existence. Je monta un escalier, tourna à droite puis à gauche, et je reconnu enfin : l'étage de la famille royale.

— Oh non... dis-je en un murmure
Cet étage est formellement interdit aux Sélectionnés !! Il faut que je trouve ma chambre au plus vite !

J'entendais des pas dans le large couloirs. Je me rua derrière une plante, et attendis que le bruit passe. Plus les pas se rapprochaient, plus j.avais peu d'être repérée.

Entre les feuilles, je vis qu'il s'agissait du roi. C'était la dernière personne à qui je voulait m'expliquer si il me trouvait hors de mon lit. Je tendis l'oreille pour entendre ce qu'il disait :

— Mademoiselle Fletcher n'est pas dans son lit... Sais-tu où est t-elle allée ?

La domestique qui était Ana, fit non de la tête. Dans quel pétrin je me suis mise encore !

— Je vais envoyer des gardes à sa recherche. Si demain elle n'est pas revenue d'elle même, je la sermonnerais !

J'attendis que la voie sois libre, et partie de cet étage. Si le roi avait su que je me trouvait dans ce couloirs quelques minutes plus tôt, et pire, que j'écoutais sa conversation ! Il me tuerais. Mais je compte bien n'en parler à personne. Je descendis les escaliers menant aux chambres des Sélectionnés, lorsque je percuta un garde. Je me retint juste à temps de crier.

— S'il vous plaît ne dites pas au roi que je suis là ! L'implorait-je

— Ne vous inquiétez pas, je ne dirais rien. Moi aussi je le suis retrouvé dans une situation délicate, je sais ce que ça fait.

— Merci beaucoup !

— C'est un plaisir de vous servir mademoiselle.

Il me ramena à ma chambre, je je fonça dans mon lit. Je fis semblant de dormir, comme si j'étais là depuis le début. J'entendais la porte de ma chambre s'ouvrir, et vis mes 4 femmes de chambre entrer. Elles coururent à mon chevet, ne croyant pas leurs yeux que je dois dans mon lit.

— Maria, va dire,au roi que nous l'avons retrouvé et qu'elle est endormie dans son lit. Je pense avoir reconnue la voix de Ana.

J'entendis des  petits bruits de pas précipités, sûrement ceux de Maria.
Je m'enfonçais un peu plus dans mon lit, et le sommeil fini par me gagner...