Chapitre 15 : L'avertissement

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Salut et bienvenue dans un nouveau chapitre des Deux Couronnes. J'avais finie le chapitre dans le mystère, je sais pas si vous vous y attendez, mais peu importe.

Bonne lecture !

✰✰✰

À côté de moi il y avait une porte que je reconnaissais vaguement. Je me souviens de l'avoir déjà emprunter, j'en suis sure. Je pesa les pour et les contre pour savoir si j'allais l'ouvrir. Finalement, je m'en souviens parfaitement. Je l'ouvris et je trouva...

... le placard. Je m'étais retrouvée là dedans lorsque j'étais sortie en cachette du château. Ce qui veut dire que je suis...

— Oh !
Je lâcha une exclamation de terreur. Je me trouvais dans le couloir interdit d'accès sauf sur autorisation. Le couloir de La Famille Royale. La dernière fois que j'en étais sortie de cet endroit, j'avais percuté un garde. Il avait été gentil avec moi, mais cette fois je ne pourrais rien dire.

Une femme de ménage ici, dans un endroit strictement réservé. Il fallait que je me sorte d'ici au plus vite. Je pris un couloir au hasard, lorsque j'entendais des pas au bout de ce même couloir. Je paniqua. Comment allais-je m'en sortir cette fois-ci ? Je l'ouvrit en grand et je ne me trompais pas. Il était bien là.

Les pas se rapprochaient, et je rentra dans le placard sans me poser de questions. Les pas se rapprochaient de plus en plus. Soudain une voix que je reconnu sans problème parla :

— Écoute moi bien, ça fait plus de 4 semaines que Morgane n'a donné aucun signe de vie. Elle va être exclue de la compétition !

— Père ! S'il vous plaît ! Dit une voix que je reconnue parfaitement. Laissez lui encore 1 semaine ! Elle finira bien par revenir !

— Cela fait déjà trop longtemps qu'elle est partie !

— Oui mais elle a du avoir un problème lors de son voyage ! Sinon elle serait déjà là !

— Bon. D'accord. 1 semaine ! Pas plus pas moins ! Maintenant fiche moi la paix. J'ai du travail.

— Merci beaucoup père !

Et les bruits de pas s'éloignèrent. J'attendis un peu, histoire d'être sûre que tout le ponde était parti, et j'ouvris lentement la porte du placard. Je sortie d'abord la tête, puis le buste, et enfin tout le corps. Je referma doucement la porte derrière moi, et scruta le couloir.

Il n'y avait personne. Je repris le chemin que j'avais pris la veille, et au tournant d'un couloir, je percuta quelqu'un. Je faillit tomber mais un bras musculeux me rattrapa et me ramena à la surface. Lorsque je regarda qui m'avait rattrapé n'étais que Jack.

Il me fis un large sourire, et me lâcha la main une fois que je fis de nouveau sur pieds. Il commença soudain à parler :
-Que fait une jolie petite domestique dans les couloirs Royaux ?
Je ne lui répondis pas, vue que je suis une Muette.

Son sourire disparu, et recommença à parler :

— Bah alors on a perdu sa langue ?

Je répondis non de la tête.

— Pourquoi tu ne parles pas alors ?

Je montra ma gorge, et ma bouche en faisant des petits gestes.

— Ah ! Tu es une Muette c'est ça ?

J'hocha de nouveau la tête.

— Je vais te ramener aux cuisines. Ne t'inquiète pas, je ne dirais rien à mon père. Me dit-il en me faisant un clin d'œil.

Il marcha devant, et moi je le suivais derrière. Tout allait bien jusqu'à ce qu'il pose la question qui fâche :

— Ton visage me rappelle vaguement quelqu'un...
Je ne lui répondis pas. Il s'arrêta de nouveau et se retourna.

Il me pris par les épaules et me fixa longuement. A force de me regarder comme ça, je pris le je qu'il me reconnaisse. Je tenta de lui expliquer qu'il devait se tromper, mais il ne me lâcha pas. Il écarta des cheveux qui me tombaient sur le visage, et regarda mes yeux.

Les siens étaient bleus glacés, et les miens verts émeraudes. Je voulue retirer ses bras de mes épaules mais il ne bougeait pas. Mon cœur battait à cent à l'heure, et j'évitais soigneusement son regards. Finalement, au bout de 5 ou 10 minutes, il me relâcha en disant :

— C'est  bien ce que je pensais... comment vas-tu Morgane ?

Je crois bien que mon cœur allait s'arrêter de battre. Mais comment avait-il deviné ? Je fis comme si de rien n'étais, mais il insista :

— Ne fais pas comme si tu étais une domestique Muette Morgane. Je t'ai reconnu grâce à tes yeux.

Mes yeux ? Je pense qu'il est inutile de se faire passer pour une autre à présent. Mais que vais-je dire à Paul ? J'espère que tout iras bien...

— Vous pouvez parler, je ne dirais rien. Combien de temps vous comptez rester sous ce déguisement ?

J'hésita un moment avant de répondre :

— Hé bien jusqu'à maintenant, je en sais attendre le retour d'Arsène...

— Vous le tutoyez ?

— Hum, oui cela vous dérange ?

— Non non... continuez. Vous êtes arrivée ici comment ?

— C'est une longue histoire. L'avion était entrain de s'écraser et tout le monde a évacué par des parachutes. Ensuite j'ai courue jusqu'au village le plus proche pour y passer la nuit, et après j'ai fais que courir sans relâche  pour arriver au château.

Pendant un instant il ne répondis rien, et se contenta de marcher. Puis il répondis enfin :

— Vous avez fait un long voyage alors !

— Oui, et j'étais en mauvais état ! J'étais griffée de partout, et j'avais beaucoup maigris.

— Je n'en doute pas...

J'attendis un moment avant de lui demander :

— Vous allez dire à votre père que je suis de retour ?

— Je vous ai dit que non. Mais à un moment il faudra que vous sortez de ce déguisement...

— Oui, et désolé d'avoir entendue votre conversation.

— C'est n'est pas grave. De toute façon vous étiez concernée... les cuisines sont par là. J'espère qu'on se reverra !

Il me salua et partit. Je pris les escaliers qui descendaient aux cuisines.

✰✰✰

Voilà ! J'espère qu'il vous a plu, et votez, commentez, abonnez !
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Bisous 😘

Adèle

ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴄᴏᴜʀᴏɴɴᴇs {Eɴ ᴄᴏʀʀᴇᴄᴛɪᴏɴ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant