Chapitre 13 : A l'interieur

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Voilà un nouveau chapitre de « les deux couronnes » et j'espère qu'il vous plaira !

L'image est le costume de Morgane en domestique. J'ai du prendre par partis car sinon c'était des déguisements et c'était moche.

Bisous et bonne lecture ! 😘

✯✯✯

Paul m'emmena dans plusieurs rues, on tourna à droite à gauche et encore. Heureusement qu'il connaît le chemin sinon on serait perdus depuis longtemps ! J'ai l'impression que l'entrée des domestiques est plus loin que l'entrée principale...

Ce qui est logique vu que c'est pour les domestiques. Ma jupe longue flottait derrière moi, et la rosée du matin gouttait dans mes cheveux presque secs.
-On est bientôt arrivés !

Il m'emmène dans une rue sombre, où les immeubles étaient trop y'a pour  q je le soleil nous parvienne. Les personnes nous regardaient bizarrement, et je viens à me demander s'ils ne m'avaient pas reconnue. Ils se murmurent des choses en nous regardant, et je trouve ça glauque. Je fais un sprint pour rejoindre Paul.

-Pourquoi les gens nous regardent bizarrement ?

-Sincèrement ?

-Oui

-J'en aie aucune idée.

-J'ai l'impression qu'ils l'ont reconnue.

-Je ne pense pas. C'est surtout que presque personne ne passe par là, encore moins en courant. Ne t'inquiète pas. Je serais là pour toi jusqu'à que le prince revienne.

-Merci. Je ne me suis pas encore fais d'amis ici. Tu peut être le premier si tu veux ?

-Le premier ami de Morgane Fletcher ? La préférée du public ? Ce serait un honneur !

-Merci. Mais, je suis là préféré du public ?

-Oui, tout le monde t'admire. Les jeunes filles qui sont femmes de chambres pour les autres candidates veulent toutes te servir.

-Sérieux ? Je n'aurais pas crue. Pourtant je n'ai rien de spécial...

-Bien sur que si ! Sortir la nuit dans le jardin seulement parce que tu en avais envie, refuser de voir le roi car tu étais trop boulversé...

-Je ne trouve pas que ce soit incroyable...

-Arrête de te dévaloriser. Pour l'instant contente toi d'être une bonne qui astique le palais. Tu seras une muette. Tu répondra avec des hochements de tête.

-D'accord.

-J'ai dis quoi ?

Je hocha de la tête et il poussa la porte devant nous. Une odeur de pain m'enveloppe aussitôt. Je me fie à mon odorat, et me dirige vers lui. Je flotte sur un petit nuage. Je me rends compte que mon ventre cri famine. Mais je sors de la rêverie lorsque quelqu'un m'attrape le bras et me ramène à lui.

-Mais..... commençais-je

-Chut tu es Manon, une Muette. Je vais demander à Mireille si elle a besoin d'aide.

Il me met en arrière et va parler à la femme qui fait du pain. Ils parlèrent tellement bas que je n'entendis rien de leur conversation. Paul revint vers moi et me dit :
-Mireille a besoin d'aide en cuisine.

Je me retenu de crier de joie. Mais je suis une Muette, et je me contenta d'hocher la tête. Je m'approchai d'elle et elle m'ordonna :
-Met le four à 180 degrés.
J'hocha la tête et me pencha devant le four. Jamais de la vie je n'avais touché quelque chose comme ça !

Il y avait pleins de boutons partout, et j'avais peur de faire une bêtise. Je me reste à de lui dire que je ne savais pas utiliser un four comme ça mais je me contenta de me lever et de lui tapoter l'épaule en lui montrant le four de la main.

-Mais c'est pas possible ! Tu sais pas te servir d'un four ??? Tu m'a donné quoi Paul ?

-Elle habitais dans un quartier pauvre. Elle n'a jamais eu l'occasion de toucher un four pareil. Elle ne veut probablement pas faire de bêtise.

Il me regarda et je hocha de nouveau la tête pour lui dire que c'était ça. Mireille  m'expliqua le fonctionnement en grommelant. Je ne compris pas tous les boutons mais je savais maintenant comment mettre le four à 180 degrés.

A peine eu-je le temps de finir de le programmer qu'elle ouvra la porte pour y enfourner une grosse miche de pain brillante. Ensuite on s'occupa avec d'autres cuisiniers du repas.

Quelques heures plus tard, les plateaux partirent en haut. Et dire que je devrais être en haut entrain de déguster ces plats ! Malheureusement il faudra que j'attende que Arsène rentre pour le dévoiler.

Après le repas, un dénommé Martin me montra une chambre vide. La pièce était assez petite, avec un clic-clac en guise de lit. Une table principale en plus d'une table de chevet, et une petite armoire. J'entrepris de défaire mon lit et de m'y glisser dedans.

Une fois couchée, j'essaya de m'endormir car la journée avait été longue. Je crus trouver le sommeil rapidement, mais je mis un certain temps pour m'endormir. Je pensa à Arsène, aux filles, à mon ancien lit moelleux... à plusieurs choses en fait !

Puis je pensa à Paul. Il avait été si gentil avec moi en me protégeant ! J'aurais toujours une dette envers lui. Puis aux alentours de 23h30, le sommeil se décida enfin à venir me voir. Mes paupières tombèrent, et je ne tarda pas a sombrer dans un sommeil sans rêve.

✰✰✰

Salut ! Désolé pour ce chapitre plus court que d'habitude, mais je voulais finir sur ce point.
A votre avis, comment Morgane feras t-elle pour remonter aux étages supérieurs ?

Quelle sera la réaction de ses camarades ?

Si vous avez une idée, mettez la dans les commentaires ! Je les liraient avec plaisir !

Sinon j'espère que tout va bien, et on se retrouve pour un nouveau chapitre !

Bisous

Adèle

ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴄᴏᴜʀᴏɴɴᴇs {Eɴ ᴄᴏʀʀᴇᴄᴛɪᴏɴ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant