Chapitre 1 : Les adieux

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Bonjour et bienvenue dans le premier chapitre de « Les Deux Couronnes » !

J'espère qu'il vous plaira !

Bisous et bonne lecture !

✰✰✰

Octobre 2656. Cette épidémie appelée ROK_128, ravage des pays entiers. En particulier les filles âgées entre 15 et 20 ans. Malheureusement, je fais partie de ces filles là. Moi, Morgane Fletcher, 17 ans seulement. Je ne suis pas encore contaminée, mais un jour mon tour viendra. Notre pays à déjà pris d'énormes précautions : les filles visées, ne doivent -sous aucun prétexte- sortir de chez elles, et ne doivent parler à personne.

Il y a environ 3 mois, j'ai perdue Eadlyn, ma meilleure amie à cause de ça. Tout ce qui me reste d'elle, c'est son bracelet qu'elle avait oublié chez moi. Toutes les personnes travaillant dans le domaine de la médecine, ont été mobilisées dans les hôpitaux. Malgré toute cette agitation, les filles non touchées, et non concernées continuent de vivre normalement. Moi, je continue d'étudier, je reçois mes cours et mes exercices par mail. En ce moment, je suis allongée sur mon lit, perdue dans mes pensées, lorsque la voix de ma mère me parvint :

— Morgane ! Viens me voir s'il te plaît !

Oh non ! Qui est morte cette fois ?!   Je me lève précipitamment, et rejoins ma mère, qui a les yeux rivés sur la télévision.

— Morgane c'est incroyable!

— Mais qu'est-ce qui se passe ?

— Le roi Arison viens juste d'annoncer qu'il profiterait de cette occasion pour marier ses deux fils ! Comme il ne reste plus beaucoup de jeunes filles entre 16 et 21 ans non contaminées par le virus, il a voulu lancer une Sélection ! N'est ce pas incroyable!?

— Tu appelle ça incroyable ??  Le roi profite qu'il y ait le moins de filles possible pour lancer une Sélection  ??? Et les filles alors qui sont dans les hôpitaux, à se battre pour rester ne serais-ce que une minutes de vie ! Je trouve ça horrible de la part du roi de faire ça. Dis-je en croisant les bras.

Je fis une courte pause avant de continuer :

— Il y a tellement de jeunes qui auraient aimées être à ma place ! Mais non c'est moi qui me retrouve dans ce pétrin !

— Comment ose tu remettre en cause les décisions de notre bon et noble roi ? Et tu as bien de la chance de pouvoir y participer ! Et au cas où tu l'aurais oublié, tu parle à ta mère jeune fille !

— Non je ne.......

Je ne pu pas finir la fin de ma phrase, car on toqua à la porte. Je jeta un dernier regard noir à ma mère, avant d'aller ouvrir. Sans étonnement, un garde du Palais Royal était planté, là, dehors.

— Bonjour mademoiselle, je dois parler Mme. Fletcher et Mlle. Fletcher.
.                                                 
— Bonjour, Mlle. Fletcher c'est moi. Venez dans la cuisine, je vais aller chercher ma mère.

Je le guida juste qu'a dans la cuisine, et je courue  chercher ma mère. Oubliant notre petite querelle de tout à l'heure, je lui dit à voix basse :

— Maman, le garde du Palais Royal est dans la cuisine. Il veut nous parler à toutes les deux. Je l'ai installé dans la cuisine.

En entendant ces mots, elle se leva d'un bon, et se dirigea vers la cuisine. Nous nous asseyons en face de lui, et il commença à parler :

— Bien, comme vous devez être au courant, votre fille à de la chance de ne pas être malade, et de surtout, de pouvoir intégrer cette Sélection. Vous serez 30 jeunes demoiselles, et 2 ou 3 par chambre. La votre colocataire sera Mlle. Turner. Vous habiterez dans la même chambre jusqu'à ce que les princes vous renvoie  chez vous.

Il fit une pause avant de continuer son récit :

— Voici plusieurs documents que vous devez signer, pour être sûr que vous avez compris les règles. Ce sont de règles toutes simples, comme : aucune violence contre la famille royale ni contre les autres candidates, et vous n'avez en aucun droit vous ne pouvez vous arranger un rendez-vous avec les princes. Vous devez attendre que un des deux vous invite.
En bref, conduisez vous comme une princesse. Vous partez ce soir et vous avez 15minutes pour faire vos affaires et vos adieux.

Lorsque que le garde eu terminé, je m'apprêtais à me lever pour faire ce qu'il m'a demandé de faire lorsqu'il me rappela :

— Mademoiselle, j'ai oublié de vous dire de ne prendre aucun vêtements. C'est le palais qui vous fourniras le nécessaire.

Cette fois je me leva pour de bon, et je pris une valise dans un de mes nombreux placards. Comme le garde me l'avais dit, je n'emporte pas grand chose : je pris au cas où un T-shirt et un jean, quelques bijoux me rappelant ma famille , des photos, et un carnet avec un stylo. Après, je déposa ma valise dans l'entrée et je monta à l'étage.

Je tourna à gauche, et ouvrit la porte de la chambre de mon frère. En me voyant ouvrir sans toquer, il s'apprêta à râler, mai en me voyant courir dans ses bras, il se ravisa.

— Tu t'en vas déjà... Tu vas beaucoup me manquer Morgane... me murmura-t-il

— Moi aussi, dis-je en laissant rouler une larme sur ma joue.

— Tiens, prends le. Tu le veux depuis tellement longtemps...

Il me mis dans la main, son coquillage favoris.

— Non Thomas, je ne peux pas... tu y tiens tellement...

— Si, justement, Morgane je t'en supplie, prend le. Comme ça à chaque fois que tu le regarderas, tu penseras à moi ! Me dit-il avec un sourire complice.

— Je dois y aller, je dois encore dire au revoir à papa. Je t'aime.

— Moi aussi, je t'aime.

Je quitta sa chambre, le cœur lourd, et me dirigea vers le bureau de mon père. Je toqua et me fit signe d'entrer.

— Je viens te dire au revoir papa.

— Quoi ? Tu t'en vas déjà ? Je te revois encore toute petite avec les gants pendant des manches en hiver, et là, je vie une jeune femme, prête à trouver le mari idéal ! Tu vas énormément me manquer Morgane. Et je veux que tu sache, que quoi que tu fasse, je serais toujours fier de toi.

C'en est de trop, je me lâche, je fonds en larmes. Je me dirige dans ses bras, tendus. Nous restons longtemps comme ça, sans rien dire.

— Mademoiselle ! Vous êtes prête ? Nous allons devoir y aller ! M'annonce le garde depuis le Rez-de -chaussé.

— Aller, va !

— Je t'aime. J'arrive !

Je quitta son bureau, et descendis. Une fois en bas, je m'approcha de maman, et me murmura :

— Fais bien attention à toi chérie. Et surtout, reste toi même.

Je lui répondis d'un hochement de tête, et je m'éloigna.

— Je suis prête. Dis-je au garde

— Bien, suivez-moi.

Je le suivis, et je monta dans la limousine blanche qui étais censé nous menez à l'aéroport. Je regarda lr quartier que je connais comme ma poche, filer devant mes yeux. C'est à cet instant que je me dis que je n'ai rien contrôlée...

✰✰✰

Re ! C'est encore moi ! Voilà c'est mon tout premier chapitre ! Soyez tolérants svppp !
Si vous trouvez des fautes signalez le moi dans les commentaires !

Bisous 😘

ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴄᴏᴜʀᴏɴɴᴇs {Eɴ ᴄᴏʀʀᴇᴄᴛɪᴏɴ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant