Chapitre 10 : L'auberge

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Bonjour ! Bienvenue dans le 10 chapitre (DEJAA !) de ce Livre ! J'espère qu'il vous plaira !

✰✰✰

Je me réveilla a l'aube, a cause des rayons de soleil qui commençaient déjà à pointer. Je me leva, et laissa l'air frais caresser ma peau. J'entendais remuer derrière moi, mais je n'y prêta pas attention. J'entendis aussi des ronflements, et la porte de la caravane s'ouvrir. Quelqu'un s'approcha de moi et me dit :
-Vous êtes vraiment très généreuse mademoiselle.
-Mais ce n'est rien. Et puis cents normal de laisser les personnes blessés ou malades en premier.
-En tout cas merci beaucoup. J'espère que vous avez bien dormis malgré le sol mouillé.
-Oui ne vous en faites pas.

Nous avions atterris dans un champs, quelques kilomètres de la ville. L'avion s'était écrasé un peu plus loin, et il y avait maintenant que des débris calcinés. Je me dis que j'ai eu bien de la chance d'être sortie à temps de cet avion ! Et que j'avais réussie a tirer à la dernière seconde sur la languette !

Mes pensées dérivèrent sur Arsène. Je m'en étonna moi même. Comment allait-il réagir ? Allait-il s'inquiéter ? Il fallait rentrer au plus vite au palais, ou alors il y aurait des problèmes.

Lorsque je retourna près de la caravane, tout le monde était réveillé. Les blessés avaient l'air d'aller beaucoup mieux une nuit de sommeil. Ils bavardaient joyeusement, s'échangeant les nouvelles de leurs blessures.

-Heu excusez moi ?
Toutes les têtes se tournèrent vers moi. Ce qui me lis encore plus mal à l'aise.

-Je ne voudrais pas vous brusquer, mais il faudrait peu être songer à comment retourner au palais ?
-Oui vous avez raison mademoiselle, il est grand temps d'y retourner ! Me soutenu plusieurs blessés. Nous sommes assez robustes pour faire le trajet. Dit-il en souriant.

Je lui tendit son sourire. On se prépara en rassemblant les affaires, et on partis. C'était assez agréable, de marcher dans l'herbe mouillée par la rosée. Ma robe, déchirée, laissait les herbes me toucher les mollets. Je courait à moitié dans l'herbe fraîche, et laissait mes pensées vagabonder.

L'air était doux, le palais se rapprochait de plus en plus, mais je remarqua que lorsque je m'arrêtais, il n'y avait plus de bruit. Je me retourna, et je ne vis personne. J'attendis un peu, pensant qu'ils allaient arriver d'une minute à l'autre, mais ils ne vinrent pas.

Je commença à rebrousser chemin, et me dis de ne surtout pas paniquer. Ils ne devaient pas être bien loin ! Mais j'eu beau courir et courir, je ne retrouva personne. Ni à la caravane d'ailleurs.

Le Soleil commençait à décliner, et le vent se fit encore plus frais. J'avais l'air d'une brebis qui avait perdue son troupeau. Je courais dans tous les sens, mais je ne l'es retrouvaient pas. Je décida donc d'aller au village, en espérant trouver une auberge voulant bien m'accueillir.

Je courrais encore et encore, et mes mollets n'étaient plus mouillés, mais égratignés par les épines. Mes bras était en meilleur état. Ma queue de cheval s'était défaite et j'avais perdue le chouchou.

Lorsque j'arrive au village, j'erra pendant de longues minutes dans ces minuscules ruelles. Je n'en pouvais plus, j'étais essoufflée, mes jambes étaient molles, il fallait que j'en trouve une le plus rapidement possible.

Comme par miracle, au bout de la rue, une auberge. J'utilisa mes dernières forces pour la rejoindre, et poussa la porte. Je ne fais pas attention au décor, je m'affala sur le fauteuil le plus proche, et tomba dans un sommeil agité.

Je me réveilla, dans un lit. Non, dans une chambre. Je me releva et la chambre était petite, juste la place pour mettre un lit et un meuble pour ranger ses affaires. Je le métra debout, et manqua de tomber. Je me rattrapa au lit, et ouvrit la porte. Un homme allait justement frapper, et je le laissa entrer.

-Bonjour mademoiselle, vous avez bien dormis ? Me demanda le ciel homme.

-Oui, comme un bébé ! Pourquoi suis-je ici ?

-Vous vous êtes endormie dans un fauteuil dans l'entrée, avec l'aide d'un de mes officiers, on vous a mise dans un lit. Je m'était dit que ce serait plus confortable...

-Oui c'est sur. Merci beaucoup.

-J'allais voir si vous dormez. Puisque vous êtes levée, veuillez me suivre pour votre petit-déjeuner.

Il passa devant moi et je referma la porte derrière moi. Il passa par une porte et deux couloirs, avant de déboucher dans une grande salle. Plusieurs personnes étaient assises ici, une assiette sous leur nez. Je me rendis compte que je n'avais rien manger depuis un jour, et que la peur m'avait coupée l'appétit.

Il m'indiqua une chaise, et reparti. Les personnes présentes me dévisageaient. C'est vrai que je ne devais pas avoir bonne mine avec mes cheveux en bataille, mes jambes et mes bras lacérées. L'aubergiste revient avec une assiette remplie. J'en avait l'eau à la bouche.

Je murmura un merci, avant d'attaquer mon assiette. Les gens continuait toujours de m'observer, mais je les ignoraient. La tartine beurrée l'avait manqué ! Soudain quelqu'un pris la parole :

-Vous êtes une sélectionnée N'est-ce pas ?
Je lui répondis d'un hochement de tête, trop concertée sur mon repas.

-Comment êtes vous atterris ici ? Me demanda un autre

-L'avions dans lequel j'entrais s'est écrasé. Dis-je simplement
Des petits cris fusèrent a ma déclaration, mais je n'y prêta pas attention.

-Vous êtes mademoiselle Fletcher ? Me demanda une dame d'un certain âge.
Je me demande comment elle a fait pour le reconnaître alors que j'étais méconnaissable.

-C'est exact. Maintenant si vous voulez bien m'excuser, je voudrais finir mon petit-déjeuner sans interruptions. Merci.

Un silence de mort s'installa dans ma salle, et les personnes continuèrent leur repas comme si de rien n'était. L'aubergiste revient alors en me demandant :
-Vous avez apprécié ce repas ?
-Oui c'était délicieux merci !

Je sortie de table et m'apprêtais à sortir de l'auberge lorsque quelqu'un me retient par le bras. Je me retourna et je vis un homme musclé, à la mâchoire carré. Pas du tout impressionnée, je lui dit :
-Que me voulez vous ?

Il ne répondit pas, mais il faisait une tête bizarre. Je pris peur et sortie de l'auberge en courant.

✰✰✰

Alors ? Qui était cet homme ?

ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴄᴏᴜʀᴏɴɴᴇs {Eɴ ᴄᴏʀʀᴇᴄᴛɪᴏɴ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant