ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴄᴏᴜʀᴏɴɴᴇs {Eɴ ᴄᴏʀʀᴇᴄᴛɪᴏɴ}

Chapitre 5 : Escapade nocturne

Bonjour/bonsoir !

Voici le prochain chapitre de « Les Deux Couronnes ». Si vous voyez des fautes d'orthographe, signalez le moi !

PS : pas dans les mvp car jsp pk mais je ne peux pas répondre 😅😅)

✰✰✰

Je me sentie secouée, et j'ouvrit les yeux. Mes femmes de chambre étaient auprès de moi et me secouaient légèrement pour me réveiller.

— Debout Morgane ! Il est 8h ! Vous êtes en retard !  Dit précipitamment Lucile

Lorsque je me leva, je vis déjà Maria et Mal choisir ma robe, l'eau du bain couler par Ana. Je me dirigea vers la salle de bain, ôta ma nuisette, et plongea dans le bain.

Mal, Lucile et Maria nous rejoignirent et cette dernière préparait déjà ce qu'il fallait pour me coiffer. Je sortie du bain toute ruisselante d'eau, et me glissa dans le peignoir que me tendait Ana.

Une fois sèche, je ressortie dans la chambre et elles m'aidèrent à mettre ma robe en place. Maria et Mal avaient choisies une robe bleu nuit, pas vraiment bouffante, débardeur et en col V.

Le buste et le début des jambes était parsemé de brillants, et une petite ceinture de ruban bleu assorti à la robe était accroché.
Retour dans la salle de bain pour la coiffure et le maquillage. J'avais les cheveux relevés en un superbe chignon de tresses entremêlées. J'ai choisi un maquillage naturel, du gloss rose clair, mascara bleu très foncé.

— Partez maintenant ! Me conseilla Lucile.

— Oui, renchéri Ana, vous êtes vraiment très jolie !

— Merci. Dis-je en sentant le rouge monter sur mes joues.

— Comme tout le temps, dit Maria avec un clin d'oeil complice.

Je sortie en quatrième vitesse de la chambre et au pas de course les escaliers menant à la Salle des Banquets.

Avec toute l'agitation du matin, j'avais complètement oublié que ma cousine était morte et que ma mère était en état de souffrance à l'hôpital. Les larmes menacèrent de revenir, mais je ne pouvais plus pleurer pour ça. D'autant plus que je venait de me maquiller et que j'avais une nouvelle robe. Elles rentrèrent donc de là où elles étaient venus, et je continua ma course.

— Attendez ! Retentit une voix en m'attrapant le bras.
Je m'arrêta et me retourna. À ma grande surprise, ce n'était pas Arsène devant moi, mais Jack, son frère.

— Oui ?

— Je voulais vous dire de me retrouver devant la porte de l'entrée après le petit-déjeuner. Si cela ne vous embête pas bien sûr...

Il semblait gêné. Il ne devait pas avoir l'habitude de donner des rendez-vous à une fille. Je lui répondit en employant l'ironie :

— Mais c'est vous qui décidez Votre Majesté !

Il afficha une grimace ressemblant à un sourire, et je répondit d'une voix solennel :

— Oui, j'y serais bien sûr.

— Très bien. À tout à l'heure ! Me lança t-il.

Il me dépassa et je le regarda s'éloigner, puis je lui emboita le pas. Pour une fois, la Salle des Banquets était bondé, ce qui était rare. Toute la famille royale était là, à prendre son petit-déjeuner. J'entra sans oublier de faire ma révérence, et m'installa à ma place. Pour une fois depuis longtemps, Clarissa Turner m'adressa la parole :