Chapitre 7 : L'entrevue

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Heyyyy !
J'espère que vous allez bien, et sinon voici la suite de mon livre !

J'espère aussi que ça vous plaira !

✰✰✰

Je le suivis dans les longs couloirs qui menaient à son bureau. Il y avait des gardes à chaque tournant, ce qui me donnais la nausée. Il s'arrêta devant une énorme porte, presque aussi imposante que celle de l'entrée.

Il poussa la lourde porte, et a l'intérieur, son bureau. Hein ? C'est pas une pièce de musée ?? Elle est magnifique ! Son bureau est immense et bien rangé. Une cheminée avec des fauteuils et un canapés sont disposés devant.

Une vraie chambre ! Il m'indiqua un fauteuil devant son bureau. Je m'assieds et il prit la parole :

— Bien, pourquoi avez vous disparue tout d'un coup ?

Je préféra jouer franc jeux. Aussi lui répondis-je :

— Je voulais prendre l'air Votre Majesté.

— Prendre l'air dites vous ? Vous savez pourtant que les jardins sont totalement interdis en cette période ? Dit-il en insistant bien sur le « totalement »

— Oui je le sais, mais j'avais oublié.

— Une chose comme celle là ne s'oublie pas ! Imaginez que vous étiez tombée malade ! Mes fils auraient une candidate en moins ! Vous n'êtes plus que 14 ! Et votre famille ! Qu'aurait dit votre mère !

Je me sentie bouillonner de l'intérieur. Il était tellement égoïste ! Il ne pense qu'à ses fils ! Je ne parvint pas à me retenir plus longtemps.

— Ma mère ne diras rien !! Elle est malade à l'hôpital ! Vous étiez au courant, et vous avez fait comme si de rien n'était !

— Je vous ordonne de vous excuser tout de suite ! On ne me parle pas ainsi !

II s'était levé, ses mains plaques sur son bureau. Je mis un moment à me rendre compte que je lui avait mal parlé.

— Veuillez m'excuser. C'est juste avec le virus, et cette compétition, j'étouffe. D'habitude je ne parle pas comme ça.

— Oui. Maintenant sortez immédiatement.

Je sortie aussi vite que je le pouvais, en refermant la porte derrière moi. Et quelle surprise ! Arsène, attendais devant la porte. Comme je ne l'avais pas vue, je lui fonça dedans.

— Oops, Excusez moi, je ne vous avez pas vu !

— C'est pas grave.

— Que faites vous ici ?

— Je vous attendais. Je le suis dit qu'il vous faudrait un guide pour retrouver votre chemin ! Dit-il avec un clin d'œil malicieux.

— Oui vous avez complètement raison !

Il me proposa son bras, que j'accepta. On resta silencieux pendant 2 ou 3 minutes, puis Arsène dit :

— En fait, la vraie raison de ma venue était pour te dire de ne surtout pas crier ou même s'énerver sur mon père.

— Ah, bah c'est raté. Dis-je morte de honte. J'ai crié si fort que ça ?

— Bah je t'ai entendue alors que j'étais à la bibliothèque...

— Oh non... tu pense qu'il va me renvoyer chez moi ?

— Lui non. C'est à moi et mon frère de décider. Et sincèrement, je voulais te virer, mais je ne pouvais pas te perdre...

— Pourquoi ?

— Par ce que tu m'aides au quotidien, et puis on des des amis pas vrai ?

— Oui bien sûr.

On finit le chemin en silence, puis lorsque j'entra dans la chambre, je vit Clarissa. Elle avait l'air profondément triste, et il y avait une grosse malle posée sur son lit. Je savais qu'elle se préparais à partir, mais je préféra plutôt lui poser la question :

— Qu'est-ce qui ne va pas ?

Elle refoula les larmes qui avait déjà commencé à sortir et en répondit :

— Je m'en vais ! Les princes ne veulent pas de moi !

Elle ne me prêta plus attention et finit sa valise.

Cela faisait vide sans elle et ses ronflements. Faut dire que je m'y étais habituée ! Je la laissa terminer des affaires, et regarda le paysage au travers de ma fenêtre. A peine j'entendais la porte se refermer, qu'elle se rouvrit de nouveau. Je me retourna et Arsène était entré.

— Encore vous ? Je commence à croire que vous m'appréciez beaucoup plus que vous ne le prétendez....

— Croyez ce que vous voulez, je suis là pour vous annoncer que mon père est d'accord pour que vous retourniez chez vous enterrer votre cousine.

Mon sourire s'effaça aussitôt, et demanda :

— J'aurais le droit à combien de jours ?

— Trois jours maximum. Il ne veut pas que vous traîniez trop dans votre ancienne ville. Avec le virus et tout... et je partage son point de vue.

Alors il s'inquiéterait de la santé ? C'est vraiment un gentleman.

— Merci de vous préoccuper de moi, et je suis d'ailleurs étonnée que y'a votre père accepte que je revoie ma famille alors que je lui ai crié dessus il y a peine un quart d'heure. Bon après je vais pas me plaindre ! Je pars quand ?

— Aujourd'hui, pour que vous profitiez un maximum de votre famille. Je vous laisse vous préparer.

Il s'inclina et se retira. Je le retrouva seule, et je pensa à la chambre. Elle ne seras plus occupée pendant 3 jours.
Je chercha ma malle, qui était tout au fond de mon armoire. Mes femmes m'aidèrent à la remplir. Je pris quelques bijoux pour ma mère, des perles rares pour Thomas en échange de son coquillage, et un livre collector de l'auteur préféré de mon père.

Une fois mes bagages finis, je changea de robe et rafraîchis mon maquillage. Je ne m'en étais pas occupée depuis que j'ai lu la lettre. Je me rendis donc ensuite dans les jardins, et monta dans une limousine noire, avec des gardes du corps.
Comme je savais que je trajet allait être tes long, je pris une autre page de mon carnet. Dans le coup, je n'ai rien écrit de plus depuis mon arrivée.

Cher journal,
Aujourd'hui je retourne dans la maison que j'ai quittée II y a maintenant 7mois. Mais ce ne sera pas pour faire la fête, vu que ma cousine est morte. Je n'arrive toujours pas a mis faire, mais c'est la pire réalité.
Si seulement ce virus n'existait pas...

Ma mère ne sera pas là non plus, vu qu'elle est atteinte du virus. Et à mon avis, les médecins ne voudront pas que je l'approche, malheureusement.

Voilà ma triste vie. Le prince Arsène est charmant, on est devenus de bons amis.
Quant au prince Jack, je ne le connais pas bien. Notre premier rendez vous s'est terminé en fusillade entre frères. Pour le coup, je n'ai aucune idée du pourquoi du comment.

Je te laisse, je vais prendre l'avion.
Bisous, Morgane

✰✰✰

Salut ! A votre avis, comment ça se dérouler l'enterrement ?

Postez vos idées en commentaires !

Kiss 😘

ʟᴇs ᴅᴇᴜx ᴄᴏᴜʀᴏɴɴᴇs {Eɴ ᴄᴏʀʀᴇᴄᴛɪᴏɴ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant