It's alright - Prologue (1919)

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Réponse au défi "Tout est bien" du Discord francophone Good Omens


Bonjour à toustes, ☕️

Au départ ce devait être un petit OS et puis ça a pris plus d'ampleur que prévu. ^^ Donc pour l'instant je ne vous poste que l'introduction qui peut être considérée comme un petit OS à part entière.

J'espère qu'il vous plaira. 😉


Remarque : J'écris sur Crowley qui est genderfluid. Mais ne l'étant pas moi-même, il est possible que j'ai fait des erreurs dans mon écriture, n'hésitez pas à me les signaler et je les corrigerai avec plaisir. Je m'excuse d'avance pour ces maladresses et/ou erreurs.

TW : épidémie - mort - transphobie - misogynie

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1919 - Angleterre



Le début de ce XXe siècle était un enfer sur terre, presque littéralement parlant. L'En-Bas s'était régalé de toute cette souffrance et Crowley avait largement été félicité pour cette guerre mondiale. Il n'avait cependant pas pu s'attribuer également le mérite de ce que les humains avaient – à tort – appelé la « grippe espagnole ». D'une part parce que les Enfers n'auraient quand même pas gobé qu'il soit à l'origine de deux telles catastrophes en si peu de temps, et d'autre part car il aurait dû obtenir la complicité de Pestilence – ce qui était tout aussi improbable que de voir Son Ange jurer. Le seul avantage à toute cette souffrance était sans doute que son Head Office était actuellement moins exigeant et que Crowley avait encore plus de latitude que d'habitude. Ceux d'En-Bas approuvèrent donc totalement quand il décida de se rendre dans des hôpitaux pour corrompre la Foi des humains, cette pandémie était en cela du pain béni pour les influences démoniaques – si l'on pardonnait ce jeu de mot malheureux. Et si pour cela Crowley choisissait de se rendre dans les salles réservées aux enfants, c'était pour la bonne – ou mauvaise, tout est question de point de vue – raison que la souffrance de ces derniers était celle qui ébranlait le plus la Foi des adultes. Et s'il y avait un peu plus de guérisons chez les enfants que chez les jeunes adultes, c'était tout simplement parce qu'ils n'avaient pas encore eu assez de temps pour souiller suffisamment leurs âmes, voilà tout. Crowley était un démon consciencieux à passer tant de temps dans ces mouroirs où s'entassaient des corps transpirant et mourant, tous ceux d'En-Bas en convenaient.

Un hôpital en particulier avait retenu son attention. Il n'y avait à cela aucune raison véritable, c'était juste comme ça. Son Ange aurait sans doute dit Ineffable. Crowley prétendait être une Nurse, c'était bien plus facile de passer inaperçue ainsi et cet habit rassurait les enfants quand elle les accompagnait dans leurs derniers instants. Sans s'en rendre compte, elle passait de plus en plus de temps dans cet endroit, pour finalement être considérée comme un véritable membre du personnel. Et tous étaient bien trop occupés pour remarquer que Nurse Crowley ne recevait aucun salaire. Travailler dans cet hôpital était devenu son quotidien. Et puis Aziraphale l'avait appelée. Malgré leur dispute au Parc St-James quelques décennies plus tôt, ils continuaient de se voir par intermittence. Et si Crowley vivait mal ce début de siècle, Son Ange lui était dévasté. Elle était finalement restée deux semaines auprès de lui, à parler, manger et boire. A ne plus voir les visages ruisselants et suffoquant de ses petits protégés. Quand enfin elle franchit à nouveau le seuil de Sa salle, elle resta un moment interdite. Les corps des enfants avaient fait place à ceux de leurs mères, tantes et grand-mères, sans qu'aucune trace d'eux ne subsiste. Elle arrêta la première infirmière passant à ses côtés.

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