22 - ANNA

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Je ne sais pas combien de temps je passe inconsciente mais quand je me réveille, je suis seule dans cette chambre. Seule oui, mais complètement nue, et attachée au lit par des cordes, bras et jambes écartées.

Je ne peux pas me libérer, plus je bouge, plus les liens se resserre, me mordant la peau déjà rougie. Je remarque qu'il fait nuit dehors. J'ai donc été inconsciente pas mal de temps.

- Tu dois avoir soif Tigresse.

Cette voix provient de quelque part dans la pièce. C'est Antony. Il s'avance avec un verre d'eau à la main. Ma bouche est aussi sèche que le Sahara mais je ne lui dis pas.

- Tu veux boire ?

- Tu as mis quoi dedans ? Du GHB pour que tu puisses prendre ton pied sans résistance ? C'est vrai que pour une merde comme toi, il n'y a pas trois milles solutions pour ...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il abat un fouet sur ma peau nue. Il m'explique son programme pour nos retrouvailles : il veut d'abord que je le suce, puis il me prendra à quatre pattes comme "la chienne que je suis". Il va me montrer ce qu'est un vrai homme. Je ne me peux pas m'empêcher d'éclater de rire. Lui un vrai homme, la blague, surtout quand on sait qu'il est à l'origine des violes de Julia.

Malheureusement pour moi, il change ses plans. Il n'a sans doute pas envie que je lui morde la queue. Au lieu de ça, il enfile une capote et me pénètre sans prendre le temps de voir si je suis prête pour lui ou non. Son intrusion me dégoûte, je suis souillée par cet homme. Mes muscles se contracte, refusant l'intrusion mais cette enflure force le passage, prenant son pied. Je ne retiens plus mes larmes. Je pleure de douleur, je pleure ma peine, ma honte. Il ne me prend pas seulement de force, il efface les moments passé avec mon apollon. Il détruit mon âme, meurtri mon corps. Je ne ressens aucun plaisir. Mais lui, dans un grognement abject, se vide les couilles dans la capote.

- Je savais que tu serais bonne, mais pas à ce point. Je suis ravi de t'avoir acheté à ton père. Je n'en ai pas fini avec toi ma jolie fiancée.

- Va crever !

- Pas tout de suite. Dors un peu, je reviens dans quelques heures. Et je prendrais ton joli petit cul bien serrer.

La porte se ferme sur cet homme immonde et son rire qui me glace le dos. Je suis salie à jamais. Je ne peux plus regarder Stalker, cet homme lumineux, d'une beauté hors norme.

Pardonne moi, je n'ai rien pu faire...  

Dark Angels - StalkerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant