Dark Angels - Stalker

8 - STALKER

- Salut Prés. Tu rentres tôt dis-moi.

- Un petit malin a pris soin de m'appeler pour me dire que sa meuf est en danger alors obliger je rapplique.

- Ce n'est pas ma meuf. Pour elle je ne suis qu'un plan cul régulier.

- Je te conseil d'avoir une discussion honnête et sincère avec elle.

- Ouais, peut-être. Bon, je suppose que tu as du nouveau.

- Oui Maya m'a parlé. Elle ne peut pas m'en dire beaucoup car d'après elle c'est à Anna de nous expliquer.

Il nous explique alors que Anna s'appelle en vérité Annabella Strauss, unique enfant de Adam Strauss, le gros riche du pétrole. Elle a fui son foyer peu avant son arrivé au Club. On sait que son père la recherche et qu'elle a été fiancé de force à un certain Antony Rodriguez. Bizarrement ce nom me dit quelque chose. Les gars continuent de parler mais je n'entends rien, totalement perdu dans mes pensées. Putain j'ai entendu ce nom quelques part mais où ? Puis soudain je sais... Et ça n'annonce rien de bon.

- Putain de merde ! Antony Rodriguez est le V.P des Satans Soul !

- Tu en es certain ?

- Oui, j'ai fait des recherches sur eux pour Carter. Il tient à avoir à jour les infos sur ces petits batards.

- Donc on est dans la merde et jusqu'au cou. Il va falloir dire à Anna que nous savons pour ses fiançailles. Ça va aller toi ?

- Je ne sais pas mon frère... Je ne m'attendais pas à ça...

- Je suis perdu, elle est fiancée mais de force, d'où son départ. Qui a envoyé le message ? Son père ou cet Antony, que je hais déjà ? Il faut que je sorte, que je souffle, que je ... enfin bref. Sans rien dire, je quitte le bureau.

Sans m'en rendre compte, je passe devant la porte de ma chambre. J'entends Julia et Anna discuter, rire. Je suis rassuré de savoir qu'elle va mieux. Mes pas me dirigent à la salle de sport : quoi de mieux que de frapper jusqu'à l'épuisement. Je m'y mets donc sans attendre.

Je ne sais pas depuis combien de temps je frappe le sac, je suis dégoulinant de sueur, mes mains ne sont plus que douleur. Mais je continue à évacuer ma rage, ma haine. Du moins jusqu'à ce que deux mains se pose sur mes épaules et que des lèvres douces se pose sur ma nuque. Je sais que c'est Anna, il n'y a qu'elle qui fasse réagir mon corps de cette façon. Sans m'en rendre compte, mes coups ont cesser d'eux même.

Je ne résiste pas. Je me retourne et plaque mes lèvres contre les siennes. Mes mains sur ses hanches, je la porte pour qu'elle s'enroule autour de moi. La jalousie coule encore dans mes veines, je la veux, elle est à moi. Je la plaque violemment au mur, la faisant gémir de plaisir.