Dark Angels - Stalker

24 - ANNA

Faire des heures et des heures de route en moto, habiller en pute n'est pas très agréable. Surtout quand on doit jouer le rôle de la fiancée, en tenant une ordure immonde dans ses bras. Les hommes nous ont escortés jusqu'à chez mes vieux. Puis ils ont rejoint le chapitre du Club, ici à la Nouvelles Orléans.

Comme avant, ce sont les domestiques qui viennent nous ouvrir la porte. Mon paternelle, comme un empereur surplombant son royaume, nous attend sur les marches du grand escalier dans le hall. En voyant ma "tenue", il fait signe aux domestiques de m'emmener dans ma chambre. Antony, lui, va avec mon père dans le bureau. Ce dernier me dit de m'habiller comme il le sied à une fille de mon rang avant de les rejoindre.

Je suis donc une fois de plus déshabillée puis habillée, maquillée, coiffée comme un pantin. C'est en jupe droite noire et chemisier en satin rouge que je rejoins mes bourreaux. Ils discutent business, du moins jusqu'à ce que je sois annoncée. Me voyant habillée si sage, une lueur s'allume dans les yeux de mon fiancé. Une lueur de désir et malsaine.

- Mr Strauss, si cela ne vous gêne pas, je souhaiterais me reposer avec votre fille.

- A vrai dire, je comptais parler à ma... fille.

- On vous écoute.

- Que ce passe-t-il papounet ? Tu n'es pas content de me voir ?

Mon père se lève rapidement et se dirige vers moi avec l'intention de me frapper. Cependant, il ne s'attendait pas à ce qu'Antony l'en empêche.

- Si quelqu'un doit la remettre à la place, c'est moi Mr Strauss.

Antony me prend par la nuque et me sort de la pièce. Il m'emmène dans ma chambre et me jette sur le lit avant de se mettre au-dessus de moi. Sans m'y attendre, il me gifle. Puis il me met en garde : ne plus jamais lui mettre la honte devant qui que ce soit comme avec mon paternelle. Ensuite il me tape encore et encore, au visage, au buste etc... 

Une fois qu'il est content, il déchire ma jupe et mon chemiser. Avec les morceaux, il attache mes mains à ma tête de lit. Toujours aussi brutalement il déchire mes sous-vêtements. Ne sortant que sa queue, il pénètre dans ma féminité. Quand je lui demande de sortir, de mettre au moins une capote, il plaque une main sur ma hanche et l'autre autour de mon cou, qu'il commence à serrer.

- Tu es à moi, je ne mettrais pas de capote avec toi mais je serais le seul. Quand un autre te prendra il se protégera.

Je ne peux pas répondre à cause de sa main qui m'étouffe. Ses coups de reins se font de plus en plus brutaux. Sans prendre la peine de me donner du plaisir, l'enfoirée éjacule en moi.

- J'ai hâte de voir ton ventre grossir une fois que je t'aurais mise enceinte.

Il prend à peine le temps de me libérer les mains avant de rentrer sa queue et se barrer. Je vais me laver en essayant d'éliminer au maximum les traces d'Antony sur moi. Je passe la fin de l'après-midi à dormir.