Chapitre II

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Cela faisait maintenant quelques mois qu'Inaya vivait dans la maison de Chaspoule, et Sirius et elle avaient déjà fait quelques changements notables dans celle-ci, afin d'en faire un lieu plus agréable à vivre.

Ils avaient décidé tout d'abord de partager une même chambre, deux lits séparés, mais qui parfois, quand elle ne pouvait pas dormir, pouvaient être rapprochés pour n'en créer qu'un seul. pour les deux amants.

Ensuite, ils avaient aménagé le peu d'espace dont le salon était composé avec une tables basse ornée de gravures de bois. On y voyait plusieurs animaux, dont un lion, un serpent, un corbeau et un blaireau. C'était un cadeau du professeur Dumbledore, pour leur rappelé que partout où ils seront, Poudlard serait toujours avec eux. Les murs avaient été décoré de tapisseries aux différentes couleurs, représentant des parterre de fleurs,  lesquelles Inaya aurait juré un jour voir bouger. Après tout, tout était possible dans ce monde fantastique.

Les moldus du villages l'avaient tout de suite accepté, et n'avaient qu'à redire son jeune âge, qu'ils ne trouvaient pas assez élevé pour vivre avec un homme. Mais elle leur était trop utile pour qu'ils portent attention à ce détails. En effet, après quelques jours dans le village, la jeune sorcière s'était rendue compte qu'elle ne pourrait pas toujours vivre aux petits soins du directeur de son ancienne école. Elle s'était alors proposé comme médecin du village, utilisant tous les conseils que son amie Lily avait pu lui apprendre ces dernières années, pour concocter toutes sortes de potions pour guérir les maux des villageois. Cela lui rapportait de quoi vivre et se nourrir, et lui donnait la satisfaction de rester active en dehors de son école.

Aujourd'hui, cependant, n'était pas un jour comme les autres. Elle savait qu'à Poudlard, les élèves de dernière année venaient de finir leurs examens, et seraient libre de vagabonder où ils leur plairaient. Et bien qu'elle aurait voulu se réjouir que Sirius pouvait enfin venir vivre définitivement dans leur petite maison, elle savait aussi que son frère et Rabastan étaient également libres de leurs mouvements. L'idée que ceux là ne la retrouve ne faisait que l'angoisser au quotidien, elle repenser sans cesse au dernier regard vengeur que son frère lui avait porté. Elle se demandait même parfois comment sa mère avait réagit à la nouvelle de sa disparition, et si elle s'était mis en tête de la retrouver et la faire souffrir des plus horribles sorts dont l'utilisation était interdite par le ministère de la magie.

Elle était assise dans son fauteuil bleu, sirotant une tasse jus de citrouille, et lisant un nouveau livre d'histoire moldues qu'elle avait trouvé chez le libraire du village , quand un bruit de fracas la fit sursauter.

Quelqu'un frappait à la porte. Inaya se mit à trembler.

Un second coup. Elle empoignât sa baguette.

Un troisième coup retentit. Elle stoppa sa respiration.

Plus un seul bruit dans la maison. Elle attendait que la personne derrière sa porte face machine arrière. Elle avait bien prévenu le village qu'elle ne travaillerait pas aujourd'hui.

" Inaya ouvre moi !" lui dit la voix.

Plus personne ne l'appelait comme ça, à l'exception de Sirius. Mais ce n'était pas sa voix. C'était une voix plus féminine. Mais pas celle d'une vieille femme aigrie, comme l'était sa mère.

C'était une voix joyeuse, rieuse, dont le seul timbre suffit à décrocher un large sourire à Inaya, les yeux brillants de joie d'entendre à nouveau cette voix si familière.

" Lily !" s'exclama la sorcière, soulagée de savoir qui se cachait derrière sa porte.

Elle n'avait pas vu son amie depuis plus de 3 mois, et n'avait jamais pu lui dire au revoir.

Sonorus libertatemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant