La nuit du 31 Octobre, Inaya ne réussi pas à dormir.
Depuis qu'elle en avait pris conscience, l'enfant qu'elle portait avait prit plus de place, et les signes extérieurs de la grossesse de la sorcière apparurent. Son ventre légèrement rebondis, pas plus que lors de leur banquet à Poudlard, elle n'osait pas pas y toucher.
Sirius, parfois, s'approchait d'elle la nuit, et l'enlaçant tendrement, se permettait de poser contre cette petite bosse sa main chaude.
Il s'était fait bien plus vite à l'idée d'être père, et comme il lui avait promis, ne l'avait plus jamais quitté depuis l'annonce.
Bien que le réconfort de son compagnon l'aider à s'endormir plus sereinement, ce soir là, rien n'y fit.
Les yeux grands ouverts, elle décida d'aller s'installer dans le fauteuil bleu, boire une tisane, et lire un de ces livres de moldu. Elle s'abandonnait quelques fois à son imagination, et voyait, assis à ses côtés, une petite fille. Elle se serrerait contre sa mère dans le large fauteuil, et lui redemanderait sans cesse de lui parler de cette école de magie, où ses parents s'étaient connu, où elle se ferait des dizaines d'amis, et où tout le court de sa vie pourrait un jour changer, comme celle de sa mère.
« Je n'arrive pas non plus. »
La voix de Sirius la sortie de sa fantaisie. Sans pouvoir les contrôler, les yeux humides de la sorcière traduisaient à son compagnon son état. Elle craignait que quelque chose soit arrivé.
Elle n'avait jamais reçu de réponse de son amie.
Sirius s'assit dans son fauteuil de velours rouge, et ferma les yeux, le temps d'un instant...
« Sirius, Inaya, vous devez quitter les lieux au plus vite. »
La voix du professeur Dumbledore venait de retentir comme le fracas de tonnerre. Bien que cela fasse quelques année qu'elle n'avait entendu celle-ci, Inaya sentait que dans son ton était anxieux, et qu'ils ne devraient pas tarder.
« Monsieur ?? Pourquoi cette visite, à cette heure-ci, pourquoi partir ?
- Sirius, pourquoi êtes-vous encore éveillés, d'après vous ? »
Inaya se leva, et en quelques mouvements, ramassa le peu d'affaires qu'elle voulait prendre avec elle.
Le sac de provision eu enfin son moment de gloire, et elle y ajouta le petit plaide de coton blanc, ainsi que la photo d'Harry.
« Professeur, que ce passe-t-il. demanda-t-elle, avec un peu plus d'insistance qu'à son habitude.
Après un temps de silence, le professeur Dumbledore prononça l'impensable.
« James et Lily Potter sont morts, chère enfant. Le ministère est à la recherche de Sirius. Seul lui savait où ils se trouvaient. Enfin, c'est ceux qui était prévu n'est-ce pas, Patmol ? »
Les mots du directeur d'école déchirèrent Inaya en deux. Elle ne dit rien, ne cria pas, ni ne pleura.
Elle lâcha seulement son panier, et s'affala, à genoux sur le sol. Elle n'en croyait pas un mot. Elle ne voulait pas.
Elle n'entendait plus autour d'elle les cris de son mari. Quelques mots ressortirent. « QUEUDVER.........TRAITRE.......... »
Mais elle n'écoutait plus. Elle ne voulait plus bouger. Elle ne pouvait plus.
Dumbledore dû l'encercler de ses bras, et ainsi transplana.
Elle ne jeta pas même un regard sur l'endroit où le professeur les avait emmenés.
A peine arrivée, elle utilisa le peu de force et de rage qu'elle pu trouver, et se rendit sur les lieux du crime.
Devant elle, la maison de Godric's hollow, abattue pas les flammes.
Elle entendait les cris, les pleurs, et les jets des pompiers qui sévissaient autour d'elle.
Elle sentit derrière elle une main l'agrippant. Elle aurait voulu que tout soit faux. Elle aurait voulu que son amie soit celle qui se trouvait à ses côtés.
Mais quand elle se retourna, c'était un visage d'homme.
Un homme grand, fort, aux traits rongés par le mal. Un visage que malheureusement, elle reconnaissait.
Derrière cet homme, elle vit Sirius, hurlant son nom, retenu par ce qui devait être les aurores tenus de l'arrêter.
Il serait emmené à Azkaban ce soir là, accuser d'une trahison qu'il n'avait pas commise, et pour qui seule elle pouvait témoigner. Mais elle n'avait pas la force de se débattre. Elle savait qu'il était trop tard, et que pour la dernière fois, elle verrait le visage de son amant.
« Tu viens avec moi, maintenant, Avery. Je t'avais dit que, tôt ou tard, je te retrouverai. Tu ne peux plus t'échapper.
- Oui, Rabastan. »
En une brume grise, ils disparurent dans la nuit, et dans l'horreur de la scène.

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Sonorus libertatem
FanfictionÊtre libre, c'est le seul voeux qu'elle à toujours souhaité. Mais son destin et sa mère en ont décidé autrement. Cette histoire est le prequel de la fanfiction "Endoloris" par IslaAsumi, une histoire super, n'hésitez pas à aller y jeter un coup d'oe...