Sorry We Can't Be Together [The Vamps]

Chapitre 4

Chapitre 4

13 juin 2013 : Bal de fin d'année.

Je me regarde encore une dernière fois dans le miroir avant d'y aller. Je suis en première et le bal de fin d'année, ça craint...

Maxime a tenu à ce que je vienne. Je me suis donc faite belle pour l'occasion : j'ai une petite robe noire et les cheveux attachés en une longue tresse qui descend sur mon épaule droite. La sonnette retentit dans la maison et je descends rejoindre Maxime.

Ça fait deux heures que nous sommes là maintenant, et je n'ai pu danser que deux fois avec Maxime depuis le début de la soirée. Il danse avec toutes les filles qui lui demande, et moi, je reste là, assise sur le côté. Je le regarde tourner, valser, danser avec des filles qui ne sont pas moi. Et dire que je suis venue pour lui, à la base. J'étais censée regarder des films d'horreur avec Aaron, pas venir à un bal stupide pour regarder des filles idiotes me voler mon petit ami !

Je prends mon sac et sors de la salle. Je m'assieds sur la pelouse dans un coin un peu reculé, et regarde les étoiles, les larmes aux yeux.

« Alors princesse, qu'est-ce que tu fais ici ? Maxime ne t'avais pas invitée ? »

Je me retourne brusquement.

« Je ne suis pas une princesse, James. Et il m'a invitée, mais inviter une fille pour danser avec les autres, ça ne sert à rien, si ce n'est faire chier son monde.

-Ouh la, t'as la hargne toi.

-Tu n'as pas idée. Et toi, ta cavalière ?

-Même chose que pour toi.

-Tu veux t'asseoir ? Demandai-je.

-Volontiers ! Dit-il en s'installant à mes côtés. »

Il y a un blanc d'une vingtaine de minutes puis..

« Anna ?

-Oui ?

-Je vais y retourner, mais j'aimerais te dire quelque chose avant.

-Vas-y je t'écoute »

Il se penche vers moi, m'embrasse et dit : 

***

Hôpital Jeanne de Flandres, 16 octobre 2014.

Se réveiller dans un hôpital, sur une chaise en plastique blanche (absolument pas confortable)avec un souvenir aussi beau que douloureux, on va dire que ça n'aide pas à bien finir une journée, surtout une journée aussi désastreuse.

« Hey les gars, venez ! Elle se réveille !

-La ferme, putain...marmonnais-je

-Ouais, c'est bien elle, dit un garçon. »

J'ouvre doucement les yeux et tombe nez à nez avec la tronche de ce connard de Bradley. Je lève les mains pour bouger sa tête, mais elle retombe mollement sur le siège.

« Bouge, aller, tu me gâches la vue !

-Si tu ne venais pas de te lever, je t'aurais tapée, ce n'est que partie remise, dit-il en s'asseyant à côté de moi.

-Pourquoi je ne suis pas dans un lit, moi ? C'est du sexisme.

-Ils ont jugé que tu juste  étais tombée dans les pommes, et que, par conséquence, tu n'avais pas réellement besoin d'un lit en urgence, mais là ils t'en préparent un je crois.