𝐊𝐈𝐍𝐆𝐃𝐎𝐌 𝐈 | 𝐣𝐣 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭

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Je sentais des mains me secouer, essayant de me réveiller, seul des râles mécontents passaient la barrière de mes lèvres qu'on avait goûter à m'en troubler. Troubler car c'était un contact insoupçonné, un désir imprévisible et le passage d'une barrière sinueuse. Notre relation était voué à un échec déchirant, je ne pouvais même plus penser à Jaebeom sans être attaquer de sentiments contradictoires. Je me retrouvais entre l'envie de secrètement m'abandonner à cet homme ou de mettre un terme au commencement d'une histoire impossible.

- Jinyoung, réveilles-toi, on doit partir. M'annonça la voix de l'archer près de moi.

- Ça ne fait même pas deux jours que nous sommes ici...Marmonnais-je en ouvrant les paupières pour le découvrir déjà prêt à quitter.

- La situation s'est stabilisée, on doit rapidement retourné à Han. M'informa l'ébène en quittant la pièce.

Je me frottais les yeux, assimilant ses paroles tout en m'habillant d'une façon décente, retrouvant une certaine prestance royale. J'attrapais mon sabre, l'attachant autour de ma taille en jetant un coup d'œil à l'endroit où se trouvait auparavant la bouteille d'alcool. Elle avait été rangée, cloîtrée comme ce qui avait découlé par sa faute, ou par son aide. J'arrivais sur le balcon, découvrant un soldat sur un cheval et Jaebeom s'occupant du sien. Le Soleil était haut dans le ciel brumeux et l'air froid, de la buée se créait lors de notre inspiration régulière. La saison hivernale prenait de l'expansion quotidiennement, tel un délicat envahisseur.

- Bon matin, Votre Altesse. Me salua poliment le soldat pendant que je me dirigeais vers Jaebeom qui me tendait sa main, m'aidant à prendre place sur l'équidé, assied derrière lui.

Lorsqu'on se mettait en mouvement, délaissant cette maison rassurante et éloignée de la gueule du loup, je trouvais notre départ hâtif. Qu'est-ce que mon père avait fait pour assurer ma sécurité une fois à l'intérieur de la capitale? Je croyais difficilement au danger évanouit qui ne laissait aucunes lacunes capable de nuire à ma vie.

- Est-ce qu'il a dit d'autres choses? Interrogeais-je l'archer, qui arborait une figure soucieuse.

- Ils ont réussit à neutraliser la menace, mais ce n'est qu'une question de jours avant qu'une seconde attaque surgisse. Sa Majesté requière ta présence, le royaume prépare un affrontement. Répondit-il, alors que je détaillais l'homme venu nous chercher. Il n'était pas un imposteur, revêtant les emblèmes de notre armée et son visage me semblait familier. Par réflexe, quand une inquiétude naissait à l'intérieur de mon esprit, ma prise autour de Jaebeom s'accentuait délicatement. Néanmoins, ses muscles semblaient se contracter, comme si mon touché le dérangeait. J'y fis obstruction, ayant des préoccupations davantage cruciales que la tournure sentimentale de nos rapports.

Le trajet défila trop vite, les portes surveillées de la ville me semblait menaçante, même un périmètre tachés de soldats paraissait tout sauf sécurisant. Les arbres entourant les palissades bougeaient au rythme du vent qui sifflait dans les airs. Une fragrance de fumée étouffante s'accrochait à nos narines pour ne plus les quitter et le silence des rues effritait les parois de nos têtes. Han s'enveloppait d'un aspect fantomatique. Les sabots des chevaux paraissaient résonner contre le sol comme s'ils sautaient en exerçant l'entièreté de leur force. Des hommes réparaient les battants du palais Gongwon, signe d'une invasion antérieure qui avait violemment éclatée. Je regardais les chevaux se retirer en compagnie de gardes, les yeux perdus à travers les cieux étouffés de nuages.