Chapitre 7 - La brosse à dents disparue - Conséquences

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Sa brosse à dents... Timmy cherchait frénétiquement sa brosse à dents. Elle n'avait pas pu disparaître. Elle devait bien être quelque part. Il s'arrêta en apercevant devant son nez deux chaussons rouges. Lentement, il remonta la tête pour voir un pyjama vert à motifs de grenouilles. Ses yeux s'arrêtèrent finalement sur le regard interrogateur et légèrement irrité de Fred Weasley.

- Qu'est-ce que tu fous Timmy ? Tu fais un de ces boucans ! Grogna Fred avec la voix granuleuse de quelqu'un qu'on a tiré du sommeil.

- Ma brosse à dents. Je l'ai perdue.

- Sérieux ? C'est tout ?

- Mais... mais j'en ai besoin !

Fred le regarda longuement. Son regard vitreux à demi-réveillé ne rassurait guère Timmy. Finalement, il se détourna et sortit de la salle de bain.

- Viens, je vais t'en passer une nouvelle.

En ouvrant son coffre, Fred sentit tout de suite que quelque chose n'allait pas. Ses affaires étaient toutes retournées et, même s'il n'était pas dans son habitude d'être organisé, il était certain de ne jamais avoir vu la lettre aux motifs rouges qui était posée au milieu du coffre.

Distraitement, il attrapa une brosse à dents de rechange et la donna à Timmy pour que celui-ci s'écarte. Puis, il ramassa la lettre. C'est alors qu'il lu le nom de l'expéditeur. Il allait la déchirer quand un papier s'échappa de l'enveloppe et tomba à ses pieds.


Dans une certaine pièce du château, trois élèves dormaient tant bien que mal sur des coussins inconfortables.

- Eh !

Des grognements répondirent à l'appel.

- Réveillez-vous ! Il est minuit passé. Il faut qu'on retourne au dortoir.

Plusieurs têtes émergèrent d'entre les coussins, fusillant Maria du regard. Malgré tout, elles se levèrent et s'approchèrent de la porte.

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Demanda Jun.

- Mon ventre gronde. C'est forcément l'heure du petit déjeuner !

Roxanne posa sa main sur la poignée, l'abaissa et tira. Rien ne se passa, la porte resta totalement close.

- Ton ventre se trompe. Répondit-elle à Maria.

- Quoi ? Impossible !

Elle s'approcha elle aussi de la porte pour tirer sur la poignée. Elle se tourna vers ses amies avec un visage décomposé.

- Je suis certaine que c'est l'heure du petit déjeuner.

Alors que ses amies replongeaient entre les coussins, Maria continua à s'acharner sur la porte. Un pied sur le mur, elle tira de toutes ses forces.

- Arrête et viens te coucher, l'heure n'est pas encore venue. Souffla Roxanne d'une voix lassée.

- Impossible. Répondit-elle.

- Pourquoi n'écouteriez-vous pas vos amies ?

Maria lâcha la porte par surprise. Elle sauta sur ses pieds aussitôt, frottant son postérieur douloureux.

- Quoi ? Dit-elle. Comment pouvez-vous... ? Il est minuit passé ! On est un jour impair ! Ouvrez-vous !

- Comme vous l'avez dit, il est minuit passé.

Maria se mordit la lèvre pour ne pas crier sur le stupide battant de bois.

- Alors quoi ?

- Alors, je m'ouvre entre minuit et 2 heures du matin et entre midi et 2 heures de l'après-midi.

James S. Potter et celle qui aimait le Jus de CitrouilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant