Chapitre 9 - Livrer son âme au diable ? - Le Chuchoteur

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PORTRAIT D'UNE GRYFFONDOR

Elle nous a toujours étonné. On ne sait jamais à quoi s'attendre et sa renommée la suit partout où elle met les pieds. Aujourd'hui, découvrez-en un peu plus sur cette incroyable élève !

Moi ? Jun Daniel. Jun ! Pas Daniel, bin voyons. Je suis une fille bande de scrouts ! Et je vous interdis de me donner un quelconque surnom, ne se fusse votre imagination débordante. J'ai aujourd'hui 16 ans, née en 2004. Quoi encore Daniel ? Ça vous chagrine tant que ça ? Non, je ne viens pas d'une famille connue. Ma famille est la plus banale et la plus inconnue des familles Daniel...

Mon père ? Hm... Malcolm Daniel, né un 5 mai (le jour de fête de Sainte Prudence, mais vous allez bientôt comprendre que, moi, j'ai vite compris que ce jour-là n'avait en rien influencé sa manière de vivre). C'est un sorcier de sang-mêlé et il est certainement la personne la plus complexe que je connaisse. Non pas en temps que sorcier, mais plutôt en temps qu'homme.

C'est un peu comme s'il vivait dans un autre monde. Un monde qui m'est totalement inconnu. Il passe la moitié de sa vie enfermé dans son bureau (si l'on peut appeler ainsi la pièce de bric-à-brac qu'il désigne comme tel). J'ignore ce qu'il y fait exactement, mais d'après les explosions régulières, les fumées bizarroïdes et autres détails comme les cheveux constamment grillés qu'il avait en sortant avant qu'il ne se rase la tête pour s'éviter ce genre de désagrément je dirais qu'il fait des expériences... Je crois qu'il cherche à inventer des nouvelles potions, ou peut-être la potion ultime. Oui, ça serait bien son genre.

La deuxième moitié de son temps ? Eh bien... Il court derrière ma mère et la chouchoute à longueur de journée. J'imagine que cela doit être son deuxième passe-temps favori. Sérieusement, je vous le demande : comment ma mère a-t-elle pu tomber amoureuse d'un homme pareil ? Enfin, passons.

J'ignore dans quelle maison de Poudlard mon père a bien pu aller... D'ailleurs j'ignore s'il y est allé. A vrai dire, je ne sais que très peu de choses de son passé. J'imagine qu'il a toujours été aussi souriant, avec ses yeux turquoises pétillants et ses petites lunettes carrées sur son nez.

Non... On ne peut pas dire qu'il ait une classe monumentale (ou alors vous avez une définition du mot classe qui m'est totalement inconnue). C'est ma mère qui l'habille, en fait mon père est comme un petit enfant. Je crois que ça serait la définition la plus exacte de son comportement.

Il ne travaille pas, enfin, je ne crois pas. Pas à proprement parler. A vrai dire les seules choses que je sais de lui c'est qu'il a une fâcheuse tendance à vouloir m'offrir tout ce qui existe au monde tant que cela soit rose bonbon (et ce n'est pas trop mon genre d'en porter).

Ma mère ? Elle est un peu plus connue, un peu plus atypique. Juliet Daniel, de son nom de jeune fille McLaren, est une née-moldue. Ma mère est la descendante d'un grand roi écossais chez les Moldus. Je le sais, car son clan était fortuné et que nous en avons quelque peu hérité. Enfin, comme je vous l'ai dit, nous sommes une famille banale, donc on ne roule pas sur l'or. Mon père ne travaille pas et nous nous en sortons probablement grâce à l'héritage des McLaren.

Quel âge a-t-elle ? Aucune idée. Apparemment on ne demande pas son âge à une dame. Si je m'en tiens cependant à mes déductions minutieuses, elle doit être née le 1er août 1981, ce qui lui donne actuellement 39 ans.

Elle a eu mon frère juste à la fin de la Grande Guerre. A croire que la peur lui a donné l'envie de procréer... Argh ! Je me demande toujours pourquoi elle a eu l'idée saugrenue d'accoucher de mon... frère ! Mais bon pourquoi pas j'imagine. Après tout ce n'est pas si mal parfois. Enfin, je m'égare.

Personnellement, je trouve que ma génitrice est magnifique, mais tous les goûts sont dans la nature (même si je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai des goûts de... hm, enfin bref). C'est une femme blonde, à la peau blanche opaline et aux yeux bruns foncés. Elle arbore aussi facilement un regard froid qu'un regard doux. Une espèce de beauté froide pour quiconque la laisse indifférente. C'est incroyable comment son comportement peut différer en fonction de la situation. Elle a quelques manières de haute populace, ça doit être dû à son sang, car on ne peut pas véritablement dire que l'on fréquente la haute société.

James S. Potter et celle qui aimait le Jus de CitrouilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant