"Être sympathique, donc." Dit-elle en replaçant ses lunettes sur son nez.
Elle attrapa un livre énorme. James leva les yeux au ciel lorsqu'il comprit de quoi il s'agissait. Un dictionnaire.
"Agréable, amusant, dont la compagnie est plaisante." Lu-t...
- Qui aurait cru que tu marirais... Commença Fred en regardant James tourner dans la tente comme un lion en cage.
- Incroyable quand on y pense. Acquiesça Albus.
- Je pensais que tu tomberais raide mort en avalant une potion bien avant. Continua Fred.
- Ou qu'elle t'abandonnerait à cause d'une de tes farces débiles. Ajouta Albus.
- C'est qu'il s'en sort pas trop mal le James. Poursuivit Fred.
- Oui, finalement, il n'est pas trop gauche. Admit Albus.
- Je dirais même qu'il est plutôt droit. Détermina Fred.
- Droit dans ses bottes. Un peu raide même. Précisa Albus.
- Il se marie aujourd'hui. Qu'on lui pardonne.
- Ah, le mariage tu sais, Fred, ce n'est pas pour tout le monde.
- Non, mais ça suffit oui ? S'exclama James. Je ne suis pas raide !
- A peine. Dit Albus avec un sourire moqueur.
- Pas stressé pour un pou. Renchérit Fred en riant.
James ne put s'empêcher de nerveusement passer la main dans ses cheveux. C'est ainsi que sa coiffure déclara forfait et que ses cheveux se dressèrent de nouveau sur sa tête. Il souffla en observant son reflet dans le miroir.
- Abandonne, James. Déclara Albus.
- Oui, abandonne James. Rajouta Fred.
James jeta les deux cousins qui se gaussaient hors de la tente. Il n'avait clairement pas le temps pour les imbéciles. Cette journée était importante, il devait être parfait !
- Tu sais James... Commença Louis qui avait conservé jusque là le silence.
- Quoi ? Répondit-il un peu plus agressivement que ce qu'il aurait voulu.
- Jun t'aime comme tu es. Elle t'a toujours vu comme tu es.
James observa Louis un instant. Son cousin avait toujours les mots justes. Ceux qu'on voulait entendre. Il prit une grande inspiration et entreprit de se détendre. Louis avait raison. Jun l'avait aimé alors qu'il n'était qu'un abruti arrogant. Ce n'est pas aujourd'hui que cela changerait.
Les cloches se mirent à sonner. Il était l'heure.
Lorsque James sortit de sa tente, il était prêt. Une forêt d'automne le surplombait, le sol était tapissé de citrouilles, comme l'avait demandé sa chère et tendre. Cela lui tira un sourire. Après tant d'années, elle ne cessait de le surprendre, et cela ne faisait que commencer. Il se dirigea vers l'allée qui menait à l'autel, un autel surplombé de fleurs bleues, de feuilles oranges et rouges et de bougies flottantes. Il offrit un sourire respirant le bonheur à Fred qui lui faisait un clin d'œil.
Il se sentait confiant. Il était heureux, fier, mais un peu fébrile. Arrivé devant l'autel, il se retourna.
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