Divided

Torture

PDV Général

ça faisait trois jours qu'il avait disparu, Ingrid partit à sa recherche, mais elle ne put rien trouver. À la rive les choses n'avaient pas changé, Varek restait dans sa hutte, rustik prit la place d'Harold, et Astrid, même si elle ne le montrait pas, était dévastée, elle imaginait le pire et passait ses journées à pleurer. Ingrid ne trouvait rien, elle avait beau chercher, aucune trace d'Harold, puis elle se décida à parler aux dragonniers. Elle alla d'abord à la hutte d'Astrid pour lui parler, elle toqua à la porte et Astrid lui ouvrit

- Ingrid, qu'est ce que tu fais là ?

- je peux te parler s'il te plait ?

- oui bien sur

elle s'installa sur le lit, Astrid en face d'elle, et déballa son sac

- Astrid, je sais que ce qui s'est passé entre Harold et moi te rends profondément mal à l'aise, et j'en suis désolée, car je te considère comme une sœur, et vraiment si je savais que ça allait te rendre dans un état pareil, j'aurais même préféré ne jamais sortir avec lui, mais aujourd'hui il n'est plus là, et je m'inquiète, pas en tant que petit ami, mais en tant que chef et leader, et il faut qu'on le retrouve.

- écoutes Ingrid, il y a quelque chose qu'il faut que tu saches, sur beurk il y a trois ans, quand nous étions en guerre contre les dragons, Harold n'était pas apprécié par le village, il était détesté même, et nous aussi on l'ignorait, il a passé son enfance et une partie de son adolescence seul, sans mère, et gueulfort s'occupait plus de lui que stoïck lui même, puis un soir il a prétendu abattre un furie nocturne, et depuis il était très bizarre, à l'entrainement il progressait incroyablement vite et gagnait tous les combats, mais sans blesser de dragons, puis j'ai découvert krokmou, et la première fois qu'on a volé ensemble, c'était juste...magique, puis il y a eu la mort rouge et tu connais la suite, mais pour te dire que la remarque que rustik a faite, a du lui faire remonter trop de souvenirs et même moi qui était énervée contre lui, j'avais de la peine à ce moment là. Je ne sais pas où il est mais je suis sûre qu'il va revenir, j'en suis sûre. Et moi aussi je te considère comme ma sœur Ingrid.

Puis elles serra astrid dans ses bras et finaement, sortit de la hutte après quelques rigolades.

Quelque part dans un bateau

- Pitié, arrêtez, je ferais ce que vous voudrez ! Tout ce que vous voudrez !

- vois tu mon cher Harold, supplier ne sert à rien, il faut être fou pour te libérer alors que tu es à ma merci

Harold était attaché au plafond, les mains sérrées par les chaines, Viggo le fouettait depuis longtemps, son dos était en sang, plusieurs coupures et mutilations sur son corps et son visage. Krokmou de l'autre coté du bateau ne savait rien de ce qui se passait, aucun mal ne lui a été fait, mais Viggo racontait bien le contraire à son dragonnier.

- pourquoi viggo...pour...pourquoi ?

- pour toutes les fois où tu as libéré ces reptiles ! Il lui asséna un coup de pied

les coups de fouet continuaient encore et encore jusqu'à ce qu'Harold ne s'évanouisse, Viggo, fier de son œuvre s'en demanda à ses hommes d'apporter des sceaux d'eau glacée, le sourire aux lèvres. Une fois les sceaux arrivés il asperga le prisonnier jusqu'à ce qu'il se réveille, puis le frappa violemment aux côtes, encore et encore, Harold criait de douleur, il hurlait

- ne t'évanouis pas, j'ai plusieurs autres sceaux, et une petite surprise pour toi

Harold n'aimait pas ça, mais quand il vit ce qu'il allait lui infliger, il écarquilla les yeux et gigota pour s'échapper, mais impossible. Viggo tenait entre ses mains une tige de fer chauffée, et l'enfonca presque sur le torse du dragonnier qui se tordait de douleur.

- pitié...pitié....stop

mais viggo ne l'écouta pas et lui asséna plusieurs coups de poings, de genou, de pied, il laissait plusieurs hématomes, puis finalement il prit un poignard, et l'enfonça le plus lentement possible dans l'épaule de son ennemi. Harold se débattit mais reçu un coup de poing dans les cotes, et s'arrêta. Il était torse nu, le corps en sang, le visage lacéré, une plaie dans son épaule gauche, c'était un cauchemar. Puis Viggo versa plusieurs sceaux d'eau glacée sur Harold, et alla ouvrir la petite fenêtre du fond de la cale, assez grande pour un terreur terrible, la nuit allait tomber et histoire que son ennemi attrappe bien froid, il le repoussa juste devant la fenêtre. Harold n'en pouvait plus, cependant il avait la force de murmurer quelque chose, un nom

- Astrid...