Chapitre 20

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- EXCUSE –TOI ! Cria une voix féminine sur le navire.

- Mais je n'ai rien à me faire excuser ! Je n'ai fait que ce qu'il fallait pour nous sauver la peau, Mitsune !

- Nous sauver la peau ?! Parce que tu crois que détruire une île entière alors que les membres d'équipage se battent là-bas c'est nous protéger ?! Tu n'es vraiment qu'un crétin profond ! Tu te rends compte du danger que TU nous as fait courir ?! Que TU leur as fait courir ?!

- JE N'AI RIEN FAIS DE MAL ! JE NE M'EXCUSERAIS DE RIEN ! Hurla Ren. ET TU T'ES DÉJÀ VENGEE SUR MOI EN ME PERCANT LES OREILLES ALORS MAINTENANT ON EST QUITTE !

- ON EST QUITTE ?! TU TE FICHE DE MOI ! ON EST LOIN D'ETRE QUITTE !

Cela allait maintenant faire plusieurs heures que les cousins se disputaient. Leurs engueulades ne passèrent pas inaperçues. Tous pouvaient entendre parfaitement ce qu'ils disaient et tous commençaient à en avoir marre. Ils ne pouvaient plus se croiser sans se disputer. Enfin, cela commençait souvent par Ren qui en avait assez de se faire ignorer de sa cousine et aussi par Ace.

En fait pas mal de monde lui faisait la tête, plus ou moins fort. Il est vrai que j'étais aussi en colère contre lui, mais je ne l'ignorais pas pour autant. Je lui faisais passer le message en lui donnant des corvées longues et chiantes tout en prenant en compte de son état. J'avais vu avec Thatch pour qu'il soit de corvée de pommes de terre et de vaisselle. Ce qui était assez étrange c'est que les trois personnes les plus proches de lui mangeaient encore plus qu'avant. Qui aurait pensé qu'en plus de Mitsune et Ace, Margaux allait s'y mettre également.

Pour ma part, j'avais pris le malin plaisir de décorer son plâtre et aussi celui de la renarde. La renarde avait eu le droit à des branchages de cerisiers en fleurs et pour son cousin, un chien sur une broche. Il avait de suite compris que je lui en voulais aussi mais comme je lui parlais toujours il n'avait rien dit. En fait, il ne comprenait vraiment pas ce qu'on lui reprochait. Il me désespérait. J'espérais que cette histoire allait très vite se tasser.

En ayant assez, je retournais dans ma cabine briquer mes pistolets et faire un peu de couture pour les deux jeunes femmes et moi-même. J'avais décidé de leur faire de beaux kimonos courts, les connaissant elles préféraient des vêtements amples et facile de mouvements. Puis j'eus une super idée. Il fallait que je fasse en sorte que les quatre se réconcilie et pour cela il fallait trouver un terrain d'entente.

- Hey ! Mais ce n'est pas Jimbei ?! S'exclama une voix en dehors.

- Jimbei ! Bats-toi contre moi ! Cria la voix d'Ace.

Je ne pus empêcher un soupir franchir mes lèvres, Ace ne changera donc jamais. Je vérifiai mon apparence une dernière fois avant de quitter ma cabine pour rejoindre les autres sur le pont. Si Jimbei était là, l'animation était garantie. Ce qui fut bel et bien le cas car Ace essayait déjà de se battre avec lui. Mais je vis que le pauvre prince des mers était déjà bien amoché. Ace n'arrêtait pas de chercher la bagarre pour un oui ou pour un non en ce moment ce qui désespérait un peu tout le monde.

- Ace, regarde, il est blessé. Laisse-le un peu tranquille, yoi, dit Marco en rigolant alors que Jimbei l'esquivait.

- Non ! Bagarre ! J'ai jamais réussi à le battre la dernière fois !

- Tu ne changeras donc jamais Ace, rit Jimbei tout en l'esquivant et déviant ses coups.

En ayant marre de son attitude de gamin, je poussais Joz devant le poing d'Ace. Joz qui avait compris ce que je voulais utilisa le pouvoir de son fruit et nous pûmes entendre un craquement venant de la main de mon frère. Il finit à terre à se tenir la main de douleur. Il cria assez fort. Face à la douleur un feu bleu turquoise vint voler jusqu'à lui pour mettre une couche de glace dessus.

A vos côtésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant