Une Journée Banale Au Lycée.

2 0 0
                                    

Chapitre 1 :Une Journée Banale Au Lycée

-Lèves toi ! m'hurle une voix dans les oreilles.

-Hein ?! Qui c'est !?

-Deborah pour t'angeliser ! m'affirme aussitôt l'ange de mes cauchemars de cette nuit.

-La ferme, satanée ange ! crit Anaïs.

Je me lève encore épuisé de la journée précédente. Ce n'est pas un rêve, c'est bien réelle. Je dois me coltiner un ange et un démon. Je vais devoir me plaindre plus tard, faut que je m'habille pour le lycée.

Je pars donc à l'arrêt de bus à 7h45, dans 5 minutes, mon bus arrive. Deborah et Anaïs sont en pleins débats sur mon petit déjeuner;pour lune, je n'ai pas mangé équilibré, pour l'autre, je n'ai pas assez mangé. Mince alors ! C'est mon petit déjeuner, j'en fait ce que je veux !

David arrive au loin comme à son habitude, avec ses écouteurs pendant sur ses épaules.

-Salut mec ! Bien dormi ?

-Tranquille...

-On dirait pas pourtant !

-Juste des soucis...

-Comment ça des soucis ? s'offusque Anaïs indignée. C'est nous les soucis ?!

-Je vois...;souffle t il alors.

Que voit-il ? Est-ce qu'il voit les deux autres ?... Non, impossible, je suis juste devenu parano à cause d'elles.

Nous entrons dans le bus dès qu'il arrive. Je me mets à côté de mon pote vers l'avant, à notre place habituelle.

-Tu commences par quoi ? me questionne David.

-Hm? Par physique et toi ?

-Maths.

-Fais exploser ton lycée en physique ! s'exclame Anaïs qui s'était finalement bien réveillée.

-Ne lui donne pas de ces idées ! Il va faire son cours et sa journée le plus paisiblement possible; déclare Deborah.

-Le plus normalement possible plutôt; rectifie une voix masculine.

Je tourne la tête vivement jusqu'à voir un nouvel être venu du ciel. Un petit ange, un gars cette fois, qui a les cheveux bleus clair et les yeux orange vif.

-Théodore ? Toi aussi t'as été viré ? s'étonne aussitôt Deborah.

-Théodore ?

-A qui tu parles Corentin ? me demande David.

-Ah! Euh... A mon démon intérieur.

Il se contente de lever un sourcil puis de sourire. Il doit me prendre pour un taré, mais depuis le temps...

-Vachement crédible; commente Anaïs.

Le bus arrive à destination devant notre lycée fort glorieux : Victor Hugo. Il n'a de prestigieux que le nom car il n'a pas de chauffage, n'a pas non plus d'électricité dans toutes les salles de cours. Il ne manque plus que les toiles d'araignées et les cris d'agonie pour que ce soit le parfait cadre pour un film d'horreur.

Durant mon court trajet jusqu'à la salle de physique, j'apprends que le dénommé Théodore était là pour tuer Anaïs, afin de faciliter la tâche à Deborah.

...

Ce sont vraiment des anges ?

-Ils sont juste très famille et ils ont peur que je perde; explique Deborah. Mais je vais gérer ça toute seule.

Anaïs semble énervée que quelqu'un veuille encore sa mort. Pour elle, un pari est un pari, les amis et tout le reste ne doivent pas y participer. Et ne pensons même pas à interférer.

Les cours passèrent avec les heures et la fin de la journée est arrivée. Lorsque je reprends le chemin seul vers chez moi, je prends le risque de parler tout seul.

-Comment Théodore peut te tuer, Anaïs ?

-S'il a un contractant, c'en est finit de moi ! explique t elle en secouant la tête.

-Il en a un ! annonce Deborah. Ton ami David est son contractant.

-Quoi ?!

Une vieille dame promenant son chien que je n'avais pas remarqué, sursaute et part au trot tout en jetant des regards vers nous

-Oui ! Théodore peut utiliser la télépathie. C'est donc normal que tu n'ais rien vu.

-Alors je vais devoir affronter ça ?! s'étrangle Anaïs.

-Ça, c'est mon pote.

-Si tu veux survivre passe un contrat; glisse alors Deborah. Mais dans ce cas, fait le avec moi aussi.

-Un contrat ? Je vais etre maudit, c'est ça ?

-Mais non, c'est une amplification des pouvoirs des anges et des démons. Ça ne marche qu'avec les humains.

-Il va m'arriver un truc, c'est ça ?

-Oui, mais tu ne vas pas mourir; sourit Anaïs.

Je m'égare alors un instant de la conversation, pour y penser un peu plus avec moi-même.

Si ça peut empêcher qu'il arrive du mal à Anaïs... Mais elle est assez grande pour se débrouiller, non ? Et puis, je vais certainement finir maudit.

-Hm... Un contrat...

-Tu parles à qui ? m'interroge soudainement mon frère.

Je n'ai même pas fait gaffe que j'étais arrivé chez moi, et savoir que mon frère est là... Bon, on va sortir la classique.

-À personne.

Banalités d'un hantéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant