Le départ

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C'était lundi matin. Au plus grand soulagement d'Émily, les deux événements bizarres qui s'étaient passés samedi n'avait pas recommencé hier. Elle se disait donc que ce n'était rien, ou qu'elle savait imaginé tout ça. Mais une petite partie d'elle savait que ce n'était pas rien. Depuis quelques temps, elle n'allait pas comme d'habitude, elle sentait que quelque chose clochait chez elle. Sur ses pensées, elle se leva de son lit déprimée de se lever aussi tôt. Elle descendit les marches, mangea vite son déjeuner et alla vite enfiler ses vêtements de sports en vitesse pour arriver à l'école le plus vite possible pour avoir une place en arrière de l'autobus. Elle avait dit à ses amis qu'elle se chargeait des places dans l'autobus, donc elle voulait tenir sa promesse. Elle était en train de descendre sa valise dans les escaliers quand sa mère se leva et vint la rejoindre.

— Tu es déjà levé! s'exclama sa maman.

— Oui, je dois réserver les places dans l'autobus, dit Émily prise dans ses pensées.

— L'autobus part dans une heure! s'exclama sa mère.

— Pas grave, mieux vaut être là d'avance qu'en retard! s'exclama Émi.

Sur ce, elle partirent quelques minutes plus tard sur le chemin de l'école. Ce qui était agréable pour Émi et sa mère, s'était qu'il n'y avait pas de trafic à cette heure. Une fois arrivé là-bas, les au revoir se firent entre la mère et la fille. Émily serra dans ses bras une longue minutes sa mère, avant de se défaire de leur caresse. C'est alors qu'Émily remarqua que sa mère pleurait.

— Maman, ne pleure pas, c'est juste une semaine! Et si tu continues à pleurer, je vais m'y mettre moi aussi, dit Émi.

— Je sais, désolé ma chérie. C'est juste que je vais m'ennuyer de toi, tu sais, dit sa mère.

— Je sais, mais je vais te texter chaque jour et si j'ai le temps, je vais t'appeler, dit Émily pour la rassurer.

— Tu as intérêt, ma grande, dit sa mère en riant.

Émily fit donc un dernier câlin à sa mère en vitesse et elle alla mettre ses bagages dans la soute fait à cette effet. Ensuite, elle monta dans l'autobus en regardant s'éloigner sa mère au loin. Elle allait s'ennuyer d'elle, elle le savait. Vingt minutes plus tard, les élèves de sa classe commencèrent à monter dans l'autobus, dont Maxim.

— Salut, fit ce dernier.

— Allô! fit Émily enjouée de ne pas avoir d'école pendant une semaine.

— Tu es arrivée à quelle heure? Moi, en tout cas, ça été très dur de me lever aussi tôt ce matin, dit Max.

— Je suis arrivée il y a environ trente minutes, dit-elle.

— Salut! dit Meg en arrivant.

— Allô! firent les deux amoureux à leur amie.

Émily, ne sachant plus quoi penser des événements de samedi, elle décida de parler à Max et Meg de ce qui s'était passé. Premièrement, quand sa mère n'avait pas remarqué qu'Émily était juste à côté d'elle lorsqu'elle lui avait dit bonne nuit et deuxièmement, lorsque qu'elle avait eu l'impression d'avoir bouger le fils de son chargeur sans l'avoir touché. Max et Meg étaient bouchée bé, ils ne savaient pas trop comment réagir. Meg lui dit que si ça ne se reproduit pas dans les prochains jours, ce n'était qu'alors sûrement son imagination. Après ce qu'elle avait vécu, c'était bien normal. Mais elle lui dit que si ça se reproduit pendant leur séjour à Montréal, ou que des choses bizarres se produisent avec elle, là ils chercheraient d'où ça viendrait. Émily était rassurée par la réponse de son amie, car elle savait au moin qu'elle pouvait compter sur eux. Le trajet passa rapidement entre les trois amis qui parlèrent tout le long de la route.

Émily Mercier tome 2: DangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant